Dame nature retarde le début de la pêche au crabe des neiges

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Le président de l’Association des pêcheurs de crabe de la zone 17, Marc Doucet, lui-même capitaine, a également pris la décision de rester à quai pour des raisons de sécurité.

Je vais suivre l’évolution de la météo. Il y a toujours un bon coup de vent le matin […] s’il fait beau ce soir, je partirai ce soir, dit-il.

Sur la Côte-Nord, des crabiers de Baie-Comeau ont quant à eux réussi à partir en mer.

Des incertitudes planent toujours

Cette année, les crabiers de la zone 17 bénéficient d’une augmentation du quota de près de 20 % en rapport avec la saison dernière, ce qui représente 1674 tonnes.

Malgré la hausse des quotas, qui est bien accueillie par les pêcheurs, ces derniers sont inquiets en ce qui concerne le prix du crabe au débarquement, qui demeure incertain.

L’an dernier, il avait chuté sous la barre des 3 dollars la livre, ce que les pêcheurs jugent insuffisant. De manière provisoire, il pourrait être question de 2,50 $ la livre.

Ce qui est annoncé c’est encore autour de 2,50 $, indique Marc Doucet. On voit une ouverture du côté des marchés, mais il va falloir sortir du crabe pour développer ce marché-là aussi, dit le président de l’Association des pêcheurs de crabe de la zone 17.

Un crabe dans la main d'une personne.

Le retard du départ des crabiers retardera l’arrivée du crabe des neiges dans les poissonneries. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / SOPHIE MARTIN

La question de la main-d’œuvre dans les usines de transformation fait également partie des préoccupations des pêcheurs, bien qu’ils ne fassent pas tous affaire avec elles.

La réimposition d’un visa pour les travailleurs temporaires mexicains retarde l’arrivée de certains travailleurs étrangers, qui sont nombreux à venir prêter main forte pendant la saison de la pêche, rappelle la députée d’Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia.

Kristina Michaud sur le quai devant un bateau.

La députée de Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia, Kristina Michaud, était sur le quai de Matane dimanche matin. Elle s’est rendue à Rimouski par la suite. PHOTO : FACEBOOK: KRISTINA MICHAUD

Cette mesure-là a été mise en place pour freiner l’arrivée massive des demandeurs d’asile au Canada, on peut la comprendre. Par contre, de le faire un mois avant l’ouverture d’une industrie qui compte sur ces travailleurs, le calcul était peut-être mauvais, mentionne l’élue, qui s’est déplacée sur les quais de Matane et de Rimouski dimanche matin.

L’industrie des pêches et des élus se sont mobilisés dans les dernières semaines en ce sens, notamment après la fermeture de l’usine matanaise Fruits de mer de l’Est, pour minimiser les impacts de la décision d’Ottawa.

LA UNE : Une trentaine de crabiers pêche dans la zone 17 qui s’étend de Rivière-du-Loup à Rivière-à-Claude. PHOTO : RADIO-CANADA / ÉDOUARD BEAUDOIN

PAR Radio-Canada avec les informations d’Édouard Beaudoin.