Les récentes fermetures annoncées de la CRÉ-GIM et du CLD dans l’archipel ont de lourdes conséquences pour Arrimage qui se voit imposer un manque à gagner de l’ordre de 30 000 $ à son budget de 2015. En réunion extraordinaire à la fin de janvier, le Conseil d’administration de la Corporation culturelle est forcé de redéfinir le nombre de semaines travaillées par les employées.
C’est un total de 42 semaines qui doit être coupé ce qui représente 22 % des ressources humaines. Pour l’année en cours Arrimage annonce qu’une équipe réduite au minimum assurera l’ouverture du bureau durant les mois de juin, juillet et août et que l’organisme devra fermer un mois en décembre.
Étant donné le contexte actuel, le conseil a pris la décision d’axer le plan d’action annuel de l’organisme autour des six priorités suivantes : le financement, la professionnalisation des artistes et des organismes culturels et artistiques, le rôle de concertation d’Arrimage versus le développement du milieu, les partenariats locaux, le Fonds de développement culturel des Îles et les communications. Ces mesures exceptionnelles sont effectives depuis le 2 février 2015, mais le conseil cultive l’espoir qu’elles ne soient que temporaires. Il est trop tôt pour prévoir l’impact que cette réorganisation du travail aura sur le quotidien. Une chose est certaine, c’est qu’Arrimage devra faire le tri des priorités dans les tâches et dans les projets actuels et futurs qui lui seront proposés.
Arrimage a une mission de concertation, de soutien et de planification en matière de développement des arts et de la culture, de consultation et de représentation des intérêts des artistes et des organismes culturels et artistiques et de promotion des réalisations de ces milieux.
Horloge de Francine Bourque, La Banquise du Golfe. Photo : l’île imagin’air.
Source : Arrimage
