Accueil Blog Page 645

Camping : Où stationner mon VR pour la nuit?

0

Avec la belle saison arrivent aussi les activités estivales comme le camping, majoritairement en véhicule récréatif (VR). Ce type de véhicule est très présent aux Îles et de nombreux Madelinots sont friands de cette activité.

Pour l’application de la réglementation en vigueur sur le territoire de la municipalité, l’expression véhicule récréatif comprend tout véhicule servant spécifiquement à la récréation tel que : caravane, roulotte de camping, tente- roulotte ou tout autre véhicule construit ou aménagé à des fins d’hébergement temporaire ou de camping.

Où peut-on utiliser un véhicule récréatif (VR)?

Sur un terrain de camping commercial
Bien entendu, on peut utiliser un VR sur l’un des terrains de camping commerciaux opérant sur le territoire de l’archipel. Soulignons que deux nouveaux sites pouvant accueillir des VR ont vu le jour, soit le Centre Alfred Gallant et le site de l’Anse-aux-Baleiniers.

Dans une zone de villégiature
On peut également utiliser en toute légalité un VR sur un terrain zoné villégiature, qui prévoit spécifiquement cet usage et où l’on peut, par exemple, installer, selon la superficie du terrain, jusqu’à 6 roulottes de camping sur un seul lot. Dans ces zones, il est également permis de construire un bâtiment de service pour abriter des commodités comme une salle de bain ou de lavage. Le territoire comporte plusieurs zones de villégiature et il suffit de consulter le plan de zonage de la Municipalité pour les identifier.

À côté de la maison
Entre le 15 juin et le 15 septembre, il est permis d’utiliser un VR à côté de la maison, à condition toutefois que cette utilisation demeure temporaire, c’est-à-dire que le véhicule soit toujours mobile et qu’il ne soit pas équipé de commodités fixes comme une terrasse et qu’il ne soit pas raccordé aux installations septiques de la maison. Il est permis de se raccorder à l’eau par un boyau d’arrosage de même qu’à l’électricité par une extension.

Sur un terrain vacant
Toujours entre le 15 juin et le 15 septembre, il est permis d’utiliser un VR sur un terrain vacant à condition que ce soit sur un lot situé en zone forestière et que le véhicule soit totalement autonome en termes d’alimentation en eau potable et de réception des eaux usées, et qu’il ne soit pourvu d’aucune commodité extérieure comme une terrasse, un bâtiment secondaire, un puits artésien ou une installation septique.

Capture d’écran 2022-08-01 à 10.34.02Sur un stationnement public
Il est interdit de stationner un VR sur un stationnement public de propriété ou sous l’autorité de la Municipalité. Cette interdiction s’applique également à certains terrains institutionnels comme les églises et les écoles. Conséquemment, avant de vous installer avec un VR sur un stationnement public après 22 heures, assurez-vous qu’il n’y a pas le panneau ci-contre. Notez qu’une infraction au règlement est passible d’une amende minimale de 300 $.

Sur les terres publiques (dunes)
Bien que ce ne soit pas spécifiquement permis, nous observons la présence de véhicules de camping sur les terres publiques (dunes) surtout à deux endroits utilisés à cette fin depuis plusieurs années : la dune du Nord à Fatima et l’ancienne route 199 à la frontière de Pointe- aux-Loups et Grosse-Île. Ce genre de villégiature, toléré dans sa forme actuelle, tire à sa fin puisque la création éminente du parc régional sur les terres publiques viendra encadrer cette activité, comme toutes les autres activités se pratiquant sur les terres publiques incluses dans le parc. Ainsi, les règles du parc régional viendront établir où cette activité sera permise et, surtout, dans quelles conditions.

En attendant la mise en place de ce nouveau cadre de gestion qui devrait entrer en vigueur en 2023, la Municipalité demande à tous ceux qui fréquentent les terres publiques avec leur véhicule de camping de le faire dans le respect du milieu naturel et des autres utilisateurs. Notez que, même si le camping est toléré, le règlement sur la circulation dans les milieux fragiles s’applique et, conséquemment, un VR stationné dans le foin de dune constitue une infraction passible d’une amende minimale de 300 $.

Crédit photo : Attention FragÎles
Source : L’info Municipale

Pénurie de logements : un autre été difficile aux Îles-de-la-Madeleine

Depuis la mi-mai, une cinquantaine de résidents qui craignent de se retrouver à la rue ont fait appel au Service d’aide à la recherche de logement des Îles. Achalandage touristique, insularité et surenchère immobilière complexifient les démarches pour se loger dans un archipel où les appartements se font rares.

Depuis le début du mois de juillet, le pêcheur madelinot Jonathan Nadeau vit dans une petite roulotte stationnée dans la cour de ses parents à Fatima, avec sa conjointe et ses quatre enfants.

Il ne s’agit pas de vacances estivales, mais bien de camping forcé. La famille Nadeau est contrainte, pour un quatrième été, de quitter la maison qu’elle loue le reste de l’année pour laisser la place aux touristes.

$ par semaine","text":"On ne peut pas compétitionner contre les touristes qui louent des maisons à 1000$ par semaine"}}">On ne peut pas compétitionner contre les touristes qui louent des maisons à 1000 dollars par semaine, mentionne-t-il avec résignation. $ par mois dans mon été quand je viens de tomber sur le chômage.","text":"Je ne peux pas arriver et dire que je vais mettre 4000$ par mois dans mon été quand je viens de tomber sur le chômage."}}">Je ne peux pas arriver et dire que je vais mettre 4000 dollars par mois dans mon été quand je viens de tomber sur le chômage.

Capture d’écran, le 2022-08-01 à 07.53.21

La roulotte qu’il a pu dénicher n’est pas tout à fait adaptée pour accueillir six personnes. On n’est pas très confortable, c’est serré avec tous les jouets, explique M. Nadeau. J’ai fabriqué un mur pour fermer une chambre pour avoir un peu d’intimité.

« Ce n’est pas très agréable, mais c’est le prix à payer pour rester aux Îles avec la famille. Je ne me sens plus trop chez moi. » — Une citation de  Jonathan Nadeau

Sur l’île du Havre Aubert, la directrice de la Maison des jeunes l’Hav-nir n’a eu d’autre choix que d’utiliser une partie de son bureau pour entreposer ses effets personnels, dans l’attente de trouver un logement permanent.

Déménagée aux Îles en janvier, Gabrielle Létourneau a été contrainte, ce printemps, de quitter l’endroit où elle s’était établie, pour des raisons hors de son contrôle.

Capture d’écran, le 2022-08-01 à 07.53.55

Depuis début mai, j’en suis rendue à mon quatrième déménagement, lance-t-elle.

La néo-Madelinienne est parvenue à se trouver un logement, mais celui-ci ne sera disponible qu’à partir de septembre. D’ici là, elle peut heureusement compter sur son réseau d’amis et de contacts pour bénéficier d’un toit.

« C’est certain que c’est un stress. Je dors une semaine à un endroit, deux semaines à un autre endroit. Je ne sais même plus à combien de places différentes j’ai dormi. » — Une citation de  Gabrielle Létourneau, directrice de la Maison des jeunes l’Hav-nir

Au maximum, c’est quatre autres déménagements qui m’attendent avant de pouvoir rentrer enfin chez moi pour l’année, précise-t-elle.

Malgré ses huit déménagements estivaux, elle s’estime chanceuse d’avoir pu dénicher un logement. Je sais que ce n’est pas le cas de tout le monde et que beaucoup sont dans la même situation que moi depuis vraiment plus longtemps , déplore-t-elle.

Capture d’écran, le 2022-08-01 à 07.54.09

Près de 50 demandes d’aide

Entre la mi-mai et le 25 juillet, le Service d’aide à la recherche de logement des Îles a reçu 46 demandes d’accompagnement de la part de résidents qui risquent de se retrouver sans hébergement. Ce service mis en place au printemps vise à trouver des solutions pérennes et permanentes dans l’archipel.

L’intervenant communautaire en recherche de logement, Pierre Desbiens, note le désespoir des personnes qui viennent le rencontrer.

« Il a une boîte de mouchoirs sur la table, ce n’est pas pour rien. Ce sont vraiment des choses très tristes qu’on entend. Chacun a sa petite histoire et ses blessures aussi, ce n’est pas évident. » — Une citation de  Pierre Desbiens, intervenant communautaire en recherche de logement

Capture d’écran, le 2022-08-01 à 07.54.24

L’an dernier, un centre d’hébergement d’urgence avait été aménagé dans l’ancien aréna de Havre-aux-Maisons, en collaboration avec la Croix-Rouge, pour éviter que les Madelinots se retrouvent à la rue.

Cette année, le Service d’aide à la recherche de logement des Îles a plutôt décidé de réserver quelques chambres dans un lieu d’hébergement Au moins une demi-douzaine de personnes ont déjà eu recours à cette option en deux mois.

Les actions municipales

De son côté, la maire des Îles-de-la-Madeleine soutient que les défis en matière de logement ne sont pas différents aux Îles qu’ailleurs.

Il y a un défi supplémentaire lié à l’insularité, donc à notre isolement, mais ce n’est pas un défi insurmontable non plus, précise Jonathan Lapierre.

« On entend bien les inquiétudes des Madelinots et de ceux qui sont dans une situation précaire, mais le message que je veux envoyer, c’est que la Municipalité a été plus que proactive en matière de logement et continue de l’être. » — Une citation de  Jonathan Lapierre, maire des Îles-de-la-Madeleine

Depuis deux ans, la Municipalité a décaissé plus d’un million de dollars pour stimuler la création de logements. On a fait ce que personne n’a fait au Québec comme municipalité pour encourager les promoteurs ou les individus à construire des logements locatifs disponibles à l’année, croit le maire.

Capture d’écran, le 2022-08-01 à 07.54.39

L’administration municipale a, entre autres, réservé 690 000 $ pour soutenir les promoteurs en vue de la création de 100 nouveaux logements, offert des incitatifs financiers pour l’hébergement des travailleursdonné des congés de taxes et vendu deux arénas en retour de sommes symboliques pour assurer leur conversion en appartements.

Récemment, elle a aussi interdit la construction ou la conversion de maisons secondaires en résidence de tourisme de type Airbnb sur la vaste majorité du territoire, dans le but de freiner la spéculation immobilière, en plus d’imposer un moratoire sur la délivrance de nouveaux permis de construction en territoire agricole et forestier.

On a décidé d’agir pour tenter de diminuer le plus possible le volet spéculatif, la tentation de toujours payer beaucoup plus cher pour une propriété ou de la vendre beaucoup plus cher parce qu’on souhaite faire un revenu, résume le maire.

Capture d’écran, le 2022-08-01 à 07.55.00

Jonathan Lapierre croit toutefois que la Municipalité ne peut agir seule face aux enjeux de spéculation et de surenchère immobilières et invite chaque propriétaire madelinot à contribuer à inverser la tendance.

Le deuxième volet de ce reportage sera publié mardi sous le titre Surenchère aux Îles: une responsabilité collective?","text":"Surenchère aux Îles: une responsabilité collective?"}}">Surenchère aux Îles : une responsabilité collective?.

LA UNE : Une étude dévoilée en août 2021 révélait qu’il faudrait construire 200 nouveaux logements d’ici cinq ans pour résorber le déficit d’unités locatives des Îles-de-la-Madeleine.PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

PAR Isabelle Larose

Le ciel idéal en art numérique

0

Kirill, le créateur du projet Sky Frames a un véritable don pour restituer les couleurs du ciel. Quel que soit le moment choisi par l’artiste les nuances sont très naturelles, même si une petite touche irréelle persiste. Un équilibre parfait pour nous faire rêver depuis notre ordinateur!

À découvrir!

Ideal-Skys-Made-In-Digital-Art-5-900x900

Ideal-Skys-Made-In-Digital-Art-4-900x899

Ideal-Skys-Made-In-Digital-Art-7-900x899

Ideal-Skys-Made-In-Digital-Art-8-900x899

Screen Shot 2016-07-24 at 10.12.52

 

Source : Skyframes

La pensée du crabe masqué

La différence ente un rêve et un projet, c’est une date.

Bedecomics

 

Les enquêteurs du BST peuvent enfin examiner le traversier qui a pris feu à l’Î.-P.-É.

0

Huit jours après un incendie survenu à bord d’un des traversiers qui transportent des passagers et des véhicules entre l’Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse, les enquêteurs ont enfin pu monter à bord samedi.

La quantité d’eau à bord du Holiday Island empêchait jusqu’ici le personnel du Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) de monter à bord du traversier, qui est amarré au quai de Wood Islands, à l’Île-du-Prince-Édouard.

Le 22 juillet, un incendie s’est déclaré à bord pendant une traversée, ce qui a forcé l’évacuation de plus de 200 personnes. Elles ont été ramenées sur la rive dans des embarcations de sauvetage. Personne n’a été blessé.

Capture d’écran, le 2022-07-31 à 11.39.16

Suffisamment d’eau a pu être retirée du vaisseau vendredi pour permettre aux enquêteurs du BST d’y entrer samedi matin, a indiqué Don Cormier, vice-président de l’exploitant des traversiers, la société Northumberland Ferries.

Ces enquêteurs ont reçu le feu vert d’un chimiste de la marine qui a analysé la qualité de l’air à bord.

Capture d’écran, le 2022-07-31 à 11.39.28

Une équipe composée de quatre enquêteurs du BST est arrivée à l’île la semaine dernière.

Don Cormier, de Northumberland Ferries, ne sait pas combien de temps leur travail durera. L’accès au Holiday Island est restreint pour toute personne qui ne fait pas partie du bureau d’enquête et les assureurs attendront leur départ pour examiner le navire.

Les traversées entre Caribou, en Nouvelle-Écosse, et Wood Islands ont repris mercredi dernier après avoir été suspendues pendant cinq jours. Le traversier Confederation effectue maintenant les quatre voyages quotidiens entre les deux provinces maritimes.

LA UNE : Incendie à bord du traversier Holiday Island entre l’Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse le 22 juillet 2022. PHOTO : CBC / SHANE HENNESSEY

Une autre année inhabituelle pour les baleines dans le Saint-Laurent

0

Les baleines se font plus rares cet été dans les eaux du Saint-Laurent, au grand dam des touristes. Plusieurs acteurs du milieu scientifique assurent toutefois qu’il est trop tôt pour s’inquiéter, que ce soit pour la saison touristique ou pour la vitalité des grands mammifères marins.

La saison d’observation des baleines a pourtant commencé hâtivement cette année avec des spécimens observés dès le mois d’avril. Or, la présence des cétacés s’est résorbée depuis, selon Robert Michaud, directeur du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM). Depuis les premières observations, très peu d’animaux, concède-t-il.

Depuis 1979, Richard Sears dirige la Station de recherche des îles Mingan, qu’il a lui-même fondée et où il mène des recherches à long terme sur les cétacés du golfe. Selon lui, il faut faire preuve de patience. C’est vrai qu’il n’y a pas eu beaucoup d’animaux dans l’estuaire, dit-il, mais c’est le moment où les animaux commencent à arriver en plus grand nombre.

Capture d’écran, le 2022-07-31 à 11.32.21

On va mieux être en mesure d’évaluer la saison quand on pourra en faire un bilan final, plaide Anthony Ansen, gestionnaire de la conservation des ressources pour Parcs Canada au Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent.

L’impossible prédiction des trajectoires

Robert Michaud ne s’inquiète pas de la présence timide de baleines dans le Saint-Laurent. Depuis plusieurs années déjà, le voyage des baleines dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent est détraqué et imprévisible.

ans que j’observe les baleines dans le parc marin et les 20premières années, le système avait une grande prévisibilité","text":"Ça fait 35ans que j’observe les baleines dans le parc marin et les 20premières années, le système avait une grande prévisibilité"}}">Ça fait 35 ans que j’observe les baleines dans le parc marin et les 20 premières années, le système avait une grande prévisibilité, fait remarquer M. Michaud. 2010, on n’a pas une année qui se ressemble. Cet été, par exemple, le fleuve Saint-Laurent reçoit très peu de rorquals communs mais beaucoup de rorquals à bosse, dont le comportement est toutefois inhabituel.","text":"Mais depuis au moins2010, on n’a pas une année qui se ressemble. Cet été, par exemple, le fleuve Saint-Laurent reçoit très peu de rorquals communs mais beaucoup de rorquals à bosse, dont le comportement est toutefois inhabituel."}}">Mais depuis au moins 2010, on n’a pas une année qui se ressemble. Cet été, par exemple, le fleuve Saint-Laurent reçoit très peu de rorquals communs mais beaucoup de rorquals à bosse, dont le comportement est toutefois inhabituel.

Le séjour des rorquals à bosse est quand même plus court, note Anthony Ansen. M. Michaud, lui, explique que comparativement aux années passées, quand ils viennent, les rorquals à bosse bougent partout, faisant allusion notamment à l’observation de spécimens dans le Saguenay et jusqu’à Cap-à-l’Aigle.

« On se demande tous ce qui se passe. Qu’est-ce qu’ils cherchent? » — Une citation de  Robert Michaud, directeur du GREMM

Ce qu’il faut comprendre, selon M. Michaud, c’est que les cétacés, comme beaucoup d’autres animaux, sont bien plus sensibles aux changements climatiques que les humains. % des activités dépendent d’un ajustement fin à l’environnement, répondent abruptement à ces changements-là.","text":"Nous, on commence à goûter à cette médecine-là, mais les animaux, dont 100% des activités dépendent d’un ajustement fin à l’environnement, répondent abruptement à ces changements-là."}}">Nous, on commence à goûter à cette médecine-là, mais les animaux, dont 100 % des activités dépendent d’un ajustement fin à l’environnement, répondent abruptement à ces changements-là.

Capture d’écran, le 2022-07-31 à 11.32.35

Ces ajustements environnementaux chez les grands cétacés souscrivent à un ensemble de facteurs difficilement compréhensibles. Les baleines vivent dans un environnement complexe, affirme M. Michaud. On est de mieux en mieux équipés, on a des outils technologiques prévisionnels de plus en plus performants, mais notre science est imparfaite.

Des gagnants et des perdants

La présence erratique des rorquals à bosse et l’absence d’autres espèces restent pour le moment inexplicables sans toutefois alarmer la communauté scientifique. Peut-être que si les baleines restent à l’extérieur du golfe, c’est que ça va bien pour elles, espère Richard Sears.

Les changements ne feront pas que des perdants, selon Robert Michaud. Dans ces grands bouleversements, il y aura des gagnants. Pensons aux rorquals à bosse, qui semblent bien se tirer d’affaire. Malgré son comportement étonnant dans le Saint-Laurent, en effet, cette espèce a vu sa population prospérer partout dans le monde, ce qui n’est toutefois pas le cas de la baleine noire, dont le nombre continue de péricliter.

Pour naviguer dans les courants océaniques imprévisibles et parfois très déroutants, l’approche la plus sage est la prudence, selon les acteurs du milieu maritime. On est dans un système dynamique qui change rapidement, de là cet appel à la prudence, conclut Robert Michaud.

LA UNE : Un rorqual à bosse dans la baie de Tadoussac (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

PAR Renaud Chicoine-McKenzie

Aucun pêcheur de calmars n’a encore mis ses lignes à l’eau aux Îles de la Madeleine

0

Près de deux semaines après la relance de la pêche commerciale au calmar au Québec, aucun céphalopode n’a encore été débarqué sur les quais madelinots.

Plusieurs raisons expliquent qu’aucun des 14 détenteurs de permis de pêche au calmar au Québec, tous des Madelinots, n’ait pas encore pris le large malgré la réouverture de la pêche le 18 juillet.

D’abord, tous n’éprouvent pas un intérêt marqué pour tenter la capture de cette espèce méconnue dès cette année. Selon les informations récoltées par Radio-Canada, environ le tiers des détenteurs de permis ont l’intention d’effectuer des sorties en mer à court terme.

De plus, certains attendent encore de recevoir leurs turluttes, c’est-à-dire le type d’hameçon adapté à la capture des céphalopodes. Les pêcheurs ont dû se tourner vers des fournisseurs de Terre-Neuve ou de Saint-Pierre-et-Miquelon, car ce genre d’équipement n’est pas disponible dans l’archipel madelinot.

C’est le cas du pêcheur Réjean Vigneau, qui attend toujours ses engins de pêche.

J’ai commandé des turluttes pour aller voir et fouiller un peu, dit-il. turluttes autorisées, ça va être très difficile de rentabiliser ça.","text":"Je prévois faire des sorties, mais je ne sais pas encore quand. Avec seulement 200turluttes autorisées, ça va être très difficile de rentabiliser ça."}}">Je prévois faire des sorties, mais je ne sais pas encore quand. Avec seulement 200 turluttes autorisées, ça va être très difficile de rentabiliser ça.

De plus, les pêcheurs ne savent pas pour l’instant si le calmar a bel et bien fait son entrée dans le golfe et où il se trouve précisément, ce qui rend les sorties en mer beaucoup plus risquées.

On est tous dans l’inconnu, indique M. Vigneau en rappelant qu’aucun pêcheur n’a pêché le calmar au cours des dernières décennies dans l’archipel madelinot. Le golfe du Saint-Laurent est très grand.

Nos grands-pères qui ont pêché le calmar, il n’en reste plus beaucoup pour nous conter comment ça se pêchait, renchérit un autre détenteur de permis, Ghislain Cyr.

Capture d’écran, le 2022-07-30 à 09.59.34

On ne sait pas où le calmar se trouve. Je vais tenter d’aller voir, mais c’est quand même des coûts importants si on pense au diesel des bateaux et à l’équipement, ajoute M. Cyr, également pêcheur de flétan et de crabe. Personne ne m’a dit qu’ils avaient pris du calmar ou vu du calmar quelque part cette année, ajoute-t-il. C’est difficile de dire qu’on va à une place et qu’on va trouver du calmar.

« Il y a le risque de se promener une journée sans en trouver, de dépenser 1000 $ de diesel et d’avoir zéro résultat. » — Une citation de  Ghislain Cyr, pêcheur

Selon M. Cyr, les conditions d’utilisation liées à certains permis de pêche empêchent de jumeler la capture de différentes espèces lors d’une même sortie en mer, ce qui complexifie la localisation du calmar et l’acquisition de connaissance sur cette espèce.

14","text":"Si tu vas au flétan, tu as seulement le droit d’avoir des hameçons numéro14"}}">Si tu vas au flétan, tu as seulement le droit d’avoir des hameçons numéro 14, explique le pêcheur de L’Étang-du-Nord. Tu n’es pas censé avoir aucun autre hameçon à bord du bateau, ce qui exclut les turluttes. Donc, je ne peux pas faire de test pour le calmar quand je suis au flétan, même si ça pourrait me permettre d’amoindrir mes coûts.

Avant, quand on voulait essayer quelque chose, on se promenait et on sondait avec tous nos hameçons, mais aujourd’hui, ça ne marche plus de même, se désole Ghislain Cyr.

Capture d’écran, le 2022-07-30 à 09.59.49

Les pêcheurs de calmar sont aussi tenus d’aviser Pêches et Océans Canada avant 19 h, la veille du départ de chaque sortie en mer, ce qui rend impossible toute escapade organisée le jour même.

On a des conditions de pêche particulières, déplore M. Cyr. Quand on parle à nos amis de Terre-Neuve qui pêchent le calmar, on se rend compte qu’ils n’ont jamais eu de ce genre de conditions.

Les restaurateurs impatients

Si les pêcheurs sont frileux de prendre la mer, de leur côté, les restaurateurs attendent impatiemment les premiers débarquements de calmar, selon la directrice du programme de certification Fourchette bleue, qui vise à promouvoir la consommation locale des produits comestibles du Saint-Laurent.

restaurants gastronomiques de la province","text":"On a reçu énormément de demandes de la part de restaurateurs et de poissonniers, notamment le nouveau collectif La table ronde qui regroupe 110restaurants gastronomiques de la province"}}">On a reçu énormément de demandes de la part de restaurateurs et de poissonniers, notamment le nouveau collectif La Table ronde, qui regroupe 110 restaurants gastronomiques de la province, explique Sandra Gauthier. Ils font presque le pied de grue devant mon bureau, ils sont impatients et très intéressés à recevoir cette pêche.

« Les restaurateurs me téléphonent presque tous les jours pour avoir des nouvelles de la pêche au calmar. » — Une citation de  Sandra Gauthier, directrice du programme Fourchette bleue

Capture d’écran, le 2022-07-30 à 10.00.02

L’entreprise madelinienne Poissons frais des Îles, située à Millerand, sur l’île du Havre-Aubert, se dit prête à acheter le calmar des pêcheurs.

On va être prêts s’il y a des débarquements de calmar, mais pour l’instant, on n’a aucune indication qu’il y aura des débarquements prochainement, affirme le propriétaire, Christian Vigneau.

La saison de pêche se terminera le 30 novembre.

LA UNE: Un encornet rouge nordique (calmar) échoué sur une plage madelinienne. PHOTO : CRÉDIT : L’ATELIER CÔTIER
PAR Isabelle Larose

Le réaménagement du parc Fred-Jomphe est amorcé

0

Le parc Fred-Jomphe, situé dans la baie du Havre aux Basques, aux Îles-de-la-Madeleine, sera réaménagé pour la saison prochaine. Les travaux qui seront entrepris visent à rendre le site plus sécuritaire et à protéger la nature aux alentours.

Le site, qui appartient à la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine est particulièrement apprécié pour les sports de glisse nautiques et accueille quelques écoles qui en font l’enseignement.

kite, la wing ou la planche à voile, font leurs activités,","text":"C’est très sécuritaire. Il y a du sable partout et ce n’est pas creux, donc c’est un bel endroit pour apprendre et c’est là que pas mal toutes les écoles qui enseignent le kite, la wing ou la planche à voile, font leurs activités,"}}">C’est très sécuritaire. Il y a du sable partout et ce n’est pas creux, donc c’est un bel endroit pour apprendre et c’est là que pas mal toutes les écoles qui enseignent le kite, la wing ou la planche à voile, font leurs activités, explique la coordonnatrice et responsable des projets d’aménagement de l’Association de kite des Îles, Judith Landry.

C’est l’achalandage très élevé à la pointe du parc qui pousse les organismes impliqués à vouloir le réaménager. kites sur l’eau. Ça n’inclut pas les planches à voile, les enfants, les gens en pause et ceux qui sont là pour regarder. Donc si on a beaucoup de véhicules et pas d’espace pour circuler de façon sécuritaire, ça peut devenir très dangereux","text":"Une journée vraiment achalandée, j’ai déjà compté 200kites sur l’eau. Ça n’inclut pas les planches à voile, les enfants, les gens en pause et ceux qui sont là pour regarder. Donc si on a beaucoup de véhicules et pas d’espace pour circuler de façon sécuritaire, ça peut devenir très dangereux"}}">Une journée vraiment achalandée, j’ai déjà compté 200 kites sur l’eau. Ça n’inclut pas les planches à voile, les enfants, les gens en pause et ceux qui sont là pour regarder. Donc si on a beaucoup de véhicules et pas d’espace pour circuler de façon sécuritaire, ça peut devenir très dangereux, affirme Mme Landry.

Le problème, selon la coordonnatrice de l’Association de kite aux Îles, c’est que les gens sont nombreux à se stationner au bout de la pointe de sables et de gravats qui s’avance dans la lagune d’Havre-aux-Basques.

« Ça fait qu’il y a un gros amas de véhicules où normalement on monte l’équipement. On a besoin de place pour décoller les voiles en kite, donc si on n’a pas un espace suffisant, ça devient dangereux.  » — Une citation de  Judith Landry, coordonnatrice et responsable des projets d’aménagement de l’Association de kite des Îles

De plus, le site est la maison de plusieurs espèces importantes de faunes et de flores. Comme c’est une pointe de sédiments qui s’avance dans la lagune, c’est entouré de milieux fragiles comme des milieux humides ou dunaires. Il y a beaucoup d’espèces tant fauniques que floristiques qui sont rares qui vivent dans ce coin et qu’il est important de protéger, soutient-elle.

Capture d’écran, le 2022-07-29 à 09.11.14
PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE
Capture d’écran, le 2022-07-29 à 09.11.03
PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE
Capture d’écran, le 2022-07-29 à 09.10.51
PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE
Capture d’écran, le 2022-07-29 à 09.11.26
PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Les travaux de réaménagement

Selon Judith Landry, les travaux au parc Fred-Jomphe seront minimes. L’idée c’est d’arrêter de déranger la pointe autant pour le milieu naturel que pour la faune. Donc on va surtout faire du balisage au bout de la pointe. On a déjà réservé un espace pour les écoles qui enseignent à Fred-Jomphe.

L’an prochain, un espace de débarcadère et une passerelle pour les piétons seront accessibles.

« Les gens vont pouvoir se rendre avec leur véhicule au bout de la pointe, descendre leurs équipements et puis aller stationner leur véhicule un peu plus loin près de la 199, à peu près à 250 mètres.  » — Une citation de  Judith Landry, coordonnatrice et responsable des projets d’aménagement de l’Association de kite des Îles

Pour utiliser l’espace de stationnement, les organismes impliqués ont conclu une entente avec le ministère des Transports du Québec (MTQ).  MTQ n’utilise plus. On l’a fait tondre, donc ça peut déjà servir de stationnement, mais on va l’agrandir avec une bonne partie des fonds qu’on a reçus. ","text":"À l’entrée du parc sur le bord de la 199, il y a une aire d’entreposage que le MTQ n’utilise plus. On l’a fait tondre, donc ça peut déjà servir de stationnement, mais on va l’agrandir avec une bonne partie des fonds qu’on a reçus. "}}">À l’entrée du parc sur le bord de la 199, il y a une aire d’entreposage que leMTQ n’utilise plus. On l’a fait tondre, donc ça peut déjà servir de stationnement, mais on va l’agrandir avec une bonne partie des fonds qu’on a reçus. 

Pour cette saison, les organismes ont balisé le parc. L’aire de stationnement est également prête à être utilisée même si l’agrandissement n’a pas été complété. On va attendre que la saison se termine tout de même avant de faire de gros bouleversements sur le site parce que c’est très achalandé , souligne Judith Landry.

L’initiative est le fruit d’une collaboration entre divers organismes qui œuvrent au parc Fred-Jomphe comme le Comité ZIP des Îles-de-la-Madeleine, l’Association de kite des Îles et la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine. Elle vise également à concilier les différents types d’activités pratiquées dans le secteur.

Le financement

Pour financer le projet, une part vient de la Municipalité, mais la majorité de l’enveloppe provient du Fonds d’Action Saint-Laurent et de Canada Steamship Lines.

Sur le site de Fonds d’Action Saint-Laurent, on peut y lire au sujet du parc Fred-Jomphe que les zones de conservation ne sont pas bien délimitées et la problématique des conflits d’usage est importante .

LA UNE : Le parc Fred-Jomphe est situé dans la baie du Havre aux Basques, aux Îles-de-la-Madeleine (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE
PAR Catherine Charest

Opération Enfants Soleil : La générosité des Madelinots

0

Le 5 juin dernier, nous avons encore une fois redit aux enfants malades et à leur famille que nous sommes avec eux, qu’ils peuvent compter sur nous et que notre cœur beau et grand comme la mer c’est celui-là même qui sait et qui croit qu’il peut faire une réelle différence dans leur vie.

C’est le cœur de tous ces précieux donateurs, partenaires et bénévoles qui, ensemble, ont permis d’amasser l’extraordinaire montant de 176 215$ pour Opération Enfant Soleil.

À vous tous, 176 215$ fois MERCI… au nom des enfants. ☀️❤️


Depuis 1988, Opération Enfant Soleil appuie la guérison des enfants aux quatre coins de la province. Les sommes amassées grâce à l’implication des partenaires et des donateurs permettent de réaliser des petits et des grands miracles dans les hôpitaux du Québec.

Les rares images d’un banc de baleines endormies

0

Alors que le photographe et plongeur professionnel Franco Banfi suivait à la trace tout un banc de grands cachalots, il a pu assister à une scène unique au monde qu’il a heureusement pensé à immortaliser.

En effet, alors qu’ils se trouvaient au large de la mer Caraïbe, les mammifères marins se sont subitement arrêtés et se sont mis à dormir. La dernière fois qu’une telle scène avait été observée remonte à 2008 lorsque des chercheurs britanniques et japonais étaient tombés par hasard sur un banc de baleines totalement à l’arrêt. D’après plusieurs recherches ces siestes sont difficiles à observer puisqu’elles représentent seulement 7% du temps de vie d’une baleine. Elles ont pour habitude de dormir par courts intervalles de 6 à 24 minutes.

sperm-whales-sleep-franco-banfi-2-5968931f1da2a__700

sperm-whales-sleep-franco-banfi-1-5968931cbc01f__700

sperm-whales-sleep-franco-banfi-3-59689321047ea__700

sperm-whales-sleep-franco-banfi-5968a2e809fcc__700

sperm-whales-sleep-franco-banfi-10-5968932e381b8__700

sperm-whales-sleep-franco-banfi-4-59689322e5dd4__700

 

En vidéo :

 

Source : boredpanda.com

Raynald RICHARD (1937-2022)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 26 juillet 2022, de monsieur Raynald Richard. Il était âgé de 85 ans et résident de Grand-Ruisseau, aux Îles-de-la-Madeleine.

Il était l’époux de madame Lucienne Richard, le père de Patrice, feu Patricia (Gilles) et Claudine (Serge). Il avait sept petits-enfants Alexandre, David, Daniel, Dominic, Deeve, Ariane et Roxane, et onze arrière-petits-enfants Liam, Emerik, Léa, Alicia, Jasmin, Jules, Derek, Lorik, Mia, Amélia et Maëva. Il était le frère de Rita (Onil), Hector (Hilda), Claudette et Paul (Nicole). Il laisse aussi dans le deuil ses beaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces, parents et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules le vendredi 12 août 2022 à compter de 11h. Suivront les funérailles à 15h à l’église Notre-Dame du Rosaire de Fatima et, de là, au cimetière de l’endroit.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur.

Toutes marques de sympathie peuvent aussi être témoignées à la famille par voie électronique.

Éphémérides: L’ouragan blanche ravage les Îles de La Madeleine

0
Radar 31 juillet 1975, p.2_Ouragan Blanche

Collection du Centre d’archives régional des Îles, Le Radar, 31 juillet 1975, p.2

28 juillet 1975 : l’ouragan blanche ravage les Îles-de-La-Madeleine

L’ouragan Blanche, devenue tempête extra tropicale, ravage les Îles de la Madeleine. elle s’est acharnée sur la région durant environ 4 heures, générant des orages et déversant d’importantes quantités de pluie.

Les vents forts et la pluie générés par l’ouragan ont causé des dommages sur l’ensemble des Îles. Le toît du motel Bellevue est arrachée. On déplore le décès d’une jeune fille de 15 ans qui a perdu la vie dans l’incendie de sa demeure, frappée par la foudre.

Photo : Ouragan Blanche vu dans sa phase finale au Gros Cap, pointe sud-est de l’île du Cap aux Meules / Camille Laverdière / Paysages des Îles-de-la-Madeleine de 1973 à 1976 © Direction des bibliothèques, Université de Montréal.