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Superbes Photographies de vagues sur le point de se briser

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Photographier la beauté des vagues, ces masses d’eau sur le point de se briser après quelques secondes d’existence. Voici l’objectif de Warren Keelan, australien originaire de Nouvelle-Galles du Sud. Ses clichés montrent les tons que prennent les mètres cubes d’eau lorsqu’ils sont traversés par la lumière ainsi que leurs formes improbables.

Une série à découvrir ci-dessous.

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Source : www.warrenkeelan.com

Les visiteurs sont ravis de l’accueil des Madelinots

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Les données préliminaires du sondage de fin de séjour réalisé par Tourisme Îles de la Madeleine révèlent, entre autres, que 95% des visiteurs sont satisfaits de l’accueil des Madelinots. Plus précisément, 17% sont satisfaits et 78% déclarent être extrêmement satisfaits. Qui plus est, la probabilité que les visiteurs recommandent un séjour aux Îles de la Madeleine à leur entourage est évalué à 82%.

«Ces données sont très motivantes! L’accueil des Madelinots est reconnu et perdure depuis plusieurs générations. Outre nos paysages, les visiteurs viennent principalement pour notre authenticité, notre chaleur et nos talents. Merci à tous les employeurs, les employés et les résidents. Nous sommes tous des ambassadeurs et chacun peut créer un moment mémorable avec un visiteur. Continuons de travailler ensemble et soyons positifs, malgré les nombreux défis en cours, et ce, jusqu’à la fin de la saison estivale et même au-delà. Aux Îles, on aime la visite !» – Jacky Poirier, président, Tourisme Îles de la Madeleine

«Le Net Promoter Score est un excellent indicateur de la satisfaction globale des visiteurs des Îles de la Madeleine. Le score préliminaire de 82 sur 100 signifie qu’une grande majorité d’entre eux sont très satisfaits de leur séjour et qu’ils peuvent être considérés comme des ambassadeurs de la destination! Les résultats finaux du sondage permettront d’en apprendre plus sur les raisons de leur satisfaction, des informations très importantes pour les entreprises touristiques des Îles!» – Aude Lenoir, stratège en tourisme, Touriscope

En ligne depuis juin, le questionnaire actualisé permet notamment de savoir comment les visiteurs ont réservé leur séjour, quelles activités ils ont fait, ce qu’ils ont aimé, la motivation principale de leur voyage, la répartition des dépenses à destination et beaucoup plus.


Faits saillants (en date du 20 juillet 2022) : 

  • La majorité des répondants ont plus de 55 ans
  • Composition du groupe : près de 50% des répondants voyagent en couple
  • Activités (top 3) : (1) randonnée pédestre, (2) plage et baignade et (3) excursions en bateau
  • 55% des répondants en sont à leur premier séjour
  • Plus de sept visiteurs sur dix ont l’intention de revenir aux Îles de la Madeleine
  • 60% des répondants ont vu ou entendu la campagne Aux Îles, je m’engage
  • En plus de l’accueil des Madelinots, le niveau de satisfaction des visiteurs à l’égard de l’hébergement, l’agrotourisme et le tourisme gourmand se démarque particulièrement :
    • Hébergement : 84% sont satisfaits (30% satisfaits, 54% extrêmement satisfaits)
    • Agrotourisme et tourisme gourmand : 86% des visiteurs sont satisfaits (25% satisfaits, 61% très satisfaits)

L’analyse des données récoltées permettra d’affiner l’intelligence touristique de la destination soit, l’une des cinq orientations de la stratégie touristique 2021-2026 des Îles de la Madeleine. Les résultats de l’enquête seront dévoilés lors de la Journée du tourisme prévue le 27 octobre prochain.

Source : Tourisme Îles de la Madeleine

Entente entre les homardiers madelinots et LA Renaissance des Îles

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Une entente a été conclue entre les homardiers et LA Renaissance des Îles, selon l’Office des pêcheurs de homard des Îles.

Rolland Turbide se dit satisfait de voir le litige se régler, bien qu’il ne saisisse toujours pas pourquoi les homardiers madelinots n’ont pas été payés.

« On a espoir qu’elle trouve l’argent pour la balance du paiement. C’est encourageant. […] Avec cette compagnie-là, c’est la première fois que ça arrive. » — Une citation de  Rolland Turbide, président de l’Office des pêcheurs de homard des Îles.

Il indique que la teneur de l’entente demeure confidentielle pour l’instant. Selon l’Office, 67 homardiers madelinots n’ont pas été payés pour leur huitième et leur neuvième semaine de pêche.

Il s’agit d’un montant qui s’élèverait à plus de 3,7 millions de dollars, mentionne le président de l’Office, Rolland Turbide. Cette somme représente notamment la valeur du homard acheté par l’entreprise durant cette période, soit de 8000 à 10 000 livres de homards par pêcheur.

LA Renaissance des Îles de la Madeleine exploite deux usines de transformation des produits marins à Gros-Cap et Grande-Entrée. L’entreprise est l’un des six acheteurs de homard enregistrés en vertu du plan conjoint de mise en marché.

Au moment de publier ce texte, les responsables de l’usine n’avaient toujours pas répondu à notre demande d’entrevue.

Avec les informations de Guillaume Whalen

LA UNE : 67 homardiers madelinots n’auraient pas reçu leur rétribution pour les livraisons de homard effectuées lors de 8e et 9e semaines de pêche, selon l’Office. (Archives) PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Dominique Anglade aux Îles pour l’investiture de Gil Thériault

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La cheffe du Parti libéral du Québec, Dominique Anglade, est aux Îles-de-la-Madeleine pour l’investiture de son candidat vedette, Gil Thériault. Elle ne cache pas son enthousiasme de présenter l’actuel directeur de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec pour les prochaines élections.

C’est une excellente recrue, estime-t-elle. On est extrêmement contents et privilégiés d’avoir Gil à nos côtés avec une expérience, non seulement dans le domaine des pêches, mais c’est aussi un auteur.

Il a parcouru le monde, ajoute-t-elle. Il a choisi de revenir aux Îles avec sa famille, ça montre à quel point il est attaché à la région. Donc ça faisait un candidat tout destiné pour être le futur député des Îles-de-la-Madeleine.

L’aspirant député a œuvré dans plusieurs domaines au cours de sa carrière, notamment en politique, en tourisme, en développement économique et en éducation.

Je vois mon mandat comme l’occasion de pouvoir continuer à défendre ces dossiers-là et bien d’autres, avec probablement de meilleurs outils, illustre Gil Thériault.

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Pour lui, se lancer dans la course en vue des élections du 3 octobre constitue un engagement social.

Environnement, érosion, biodiversité, les dossiers ne manquent pas, estime-t-il.

On a aussi une problématique avec la main-d’œuvre, l’hébergement et les garderies, un peu comme partout au Québec, rappelle-t-il. Je pense que la plateforme libérale est excellente pour s’attaquer à toutes ces problématiques là.

Il affirme que plusieurs personnes le voyaient à la défense des intérêts de la communauté, ce qui l’a incité à se lancer en politique.

Je me sens d’attaque justement parce que le défi intellectuel de défendre tous ces dossiers est très intéressant, confie-t-il. J’ai fait beaucoup de journalisme et c’est un peu ce qu’on fait comme député. On fouille des dossiers, on essaie de vulgariser pour que les gens comprennent bien les enjeux.

 Quand les gens ne comprennent pas ce qui se passe, c’est très difficile pour eux de se commettre, de s’avancer, de donner des idées. Mais quand on est capable de leur expliquer simplement, on est capable d’établir un dialogue avec eux beaucoup plus intéressant. » — Une citation de  Gil Thériault, candidat libéral aux Îles-de-la-Madeleine

Un ministère entièrement dédié aux pêches

Dominique Anglade profite de sa visite aux Îles pour présenter quelques idées de son parti, soulignant le fait que sa formation est la première à présenter sa plate-forme électorale.

Elle mentionne entre autres que sa formation promet un ministère entièrement dédié aux pêcheries.

S’il y avait un ministre des pêches, on verrait des solutions plus rapides parce que ce serait la priorité de ce ministre là, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. On a perdu le P du MAPAQ, ironise-t-elle.

Parmi les autres propositions qui risquent d’intéresser plus spécifiquement les Madelinots : l’accès gratuit aux traversiers, tel qu’annoncé en mai.

Il faut que les gens n’aient plus à payer lorsqu’ils ont besoin d’emprunter un traversier, parce que ça fait partie des réseaux de transport et pour assurer une équité partout, que ce soit gratuit partout, prône-t-elle.

Elle renouvelle aussi la promesse de baisses d’impôts et promet une allocation annuelle non imposable de de 2000 $ aux aînés de 70 ans et plus.

Sans donner de date précise, Dominique Anglade promet d’annoncer les autres candidatures du territoire gaspésien dans les prochaines semaines.

LA UNE : Le candidat libéral Gil Thériault et la cheffe Dominique Anglade à la rencontre de citoyens des Îles. PHOTO : PHOTO FOURNIE PAR LE PARTI LIBÉRAL
PAR Brigitte Dubé

Pêche au homard : toujours aucune donnée de Pêches et Océans

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Les homardiers du sud de la Gaspésie sont toujours en attente des bilans de mi-saison et de fin de saison de Pêches et Océans Canada (MPO) alors que la pêche s’est terminée il y a quelques jours dans les derniers secteurs de la région.

Le Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie a confirmé, mardi, ne pas avoir reçu les données de débarquement du fédéral. Son directeur général, O’Neil Cloutier, affirme d’ailleurs qu’un délai aussi long peut être problématique.

« Advenant une situation où on serait en très grande difficulté, il faudrait fournir des informations et des chiffres au ministère si on veut obtenir un peu d’aide. Malheureusement, d’année en année, on s’aperçoit qu’il y a une diminution du service de ce côté. » — Une citation de  O’Neil Cloutier, directeur général du Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie

L’an dernier, M. Cloutier a reçu le bilan de mi-saison du MPO deux semaines après la fin de cette période. Cette année, il n’a toujours aucune donnée après sept ou huit semaines d’attente.

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Ils ont des problèmes de récupération des données de capture. On leur dit : « Écoutez, vous avez des règlements, vous avez des droits, ce n’est pas normal […] que ça retarde toute l’affaire. Mettez-y un peu plus de rigueur, allez voir ceux qui traînent de la patte [pour les presser de] fournir les données et réglez ça avec eux. »

Le directeur général soupire, indiquant que son regroupement est impuissant face à la situation actuelle.

Une saison comparable à 2020?

Malgré l’absence de données officielles pour le prouver, M. Cloutier croit que cette saison de pêche au homard sera comparable à celle de 2020, sans toutefois égaler celle de 2021, exceptionnelle selon lui.

Le gestionnaire rappelle qu’en 2020, les données de capture étaient quand même excellentes et de niveau supérieur aux débarquements enregistrés historiquement.

La pêche au homard, qui a débuté le 25 avril, vient tout juste de se conclure dans les derniers secteurs.

Dans la zone 20, qui couvre le territoire compris entre Gaspé, New Carlisle et la rivière Bonaventure Est, les activités ont pris fin le 2 juillet. Dans les zones limitrophes, soit la 19 dans le secteur de Forillon et la 21 dans la Baie-des-Chaleurs, les homardiers ont plutôt terminé leur saison le 16 juillet.

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Selon ce qu’O’Neil Cloutier a entendu des membres du Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie, des débarquements très abondants auraient été enregistrés dans les zones 19 et 21.

Dans la zone 21A, qui est celle de la Baie-des-Chaleurs, on dit que les débarquements ont été vraiment extrêmes, très, très bons. On n’a pas de chiffres à donner, évidemment, mais il semblerait que ce soit excellent et même meilleur que l’an passé.

Pour ce qui est de la zone 20, M. Cloutier confirme que les prises ont été un peu moins au rendez-vous. %.","text":"On semble avoir des résultats en diminution par rapport à la dernière saison. On parle d’une diminution moyenne qui serait de 15 à 18%."}}">On semble avoir des résultats en baisse par rapport à la dernière saison. On parle d’une diminution moyenne qui serait de 15 à 18 %.

Il note également qu’il y a eu une réduction du prix du homard, ce qui a un impact majeur sur les pêcheurs.

LA UNE : Un homard qui vient d’être pêché (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / NICOLAS STEINBACH
PAR Catherine Charest

Éphémérides : Décès du père Esdras Nadeau à l’âge de 72 ans

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21/07/1994 : Décès du père Esdras Nadeau à l’âge de 72 ans.

Esdras Nadeau est né le 9 août 1922. Il est le fils de Joseph Nadeau et de Précille Forest, sixième enfant d’une famille de neuf enfants.

Après ses études primaires, il entre à l’Académie Saint-Pierre en 1935, puis, il fait ses études classiques à Pointe-de-l’Église, en Nouvelle-Écosse et à Memrancook, au Nouveau Brunswick. Il fait ensuite sa théologie au Grand Séminaire d’Halifax. Il débute son ministère à la cure de Nouvelle en Gaspésie.

En 1950, il revient aux Îles-de-la-Madeleine et s’occupe de la cure de Grande-Entrée et de la mission de Pointe-aux-Loups pendant dix ans. En 1960, il est transféré à Havre-Aubert. Pendant son mandat qui dure neuf ans, il préside la construction de la nouvelle église de Havre-Aubert, en 1962, l’organisation des fêtes du troisième centenaire de la colonisation aux Îles en 1963.

En 1969, il remplace le Père Lionel Lafrance à la cure de Cap-aux-Meules jusqu’en 1984.

Photo : Esdras Nadeau, ordonné prêtre pendant le Congrès des Vocations de Lavernière en 1948 : Paroisse Saint-Pierre de Lavernière, 100e anniversaire, 1876-1976, Le comité de l’album, 1976, page 50.

Source : VirtualMuseum.ca

Éphémérides : Tricentenaire de l’arrivée de François Doublet aux Îles

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21/07/1963 : Une croix est dressée sur le cap Shea. On procède aussi à l’inauguration de la nouvelle église de Havre-Aubert dans le cadre du tricentenaire de l’arrivée de François Doublet aux Îles.

François Doublet : Apothicaire, armateur, né en 1619 ou 1620 à Honfleur (Normandie), de François Doublet, marchand, et de Marguerite Auber, décédé avant 1678.

Photo :  Comité Régional du Patrimoine Maritime Normand

Éphémérides : Achat de l’Île Brion par William Dingwell

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20/07/1896 : Achat de l’Île Brion par William Dingwell

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Maison de la famille Dingwall / © Jean Gagnon

La famille Dingwell joua un rôle important dans l’installation permanente. Principaux propriétaires terriens, ils louaient des parcelles de terre aux autres habitants. William Dingwell (1854-1907) et les siens possédaient le magasin général et avaient su développer l’agriculture, ce qui leur permettait de commercer avec des pêcheurs et des navigateurs faisant escale à Brion. En outre, W. Dingwell engageait des pêcheurs pour alimenter la conserverie de homard, propriété de la famille, et finançait dans la saison froide des expéditions pour la chasse aux phoques. Son décès, en 1907, coïncida avec la migration de plusieurs familles vers les autres îles de l’archipel. Son frère Townsend prit la relève des affaires familiales pendant l’année qui suivit et jusqu’à sa mort, événement qui marqua la fin de « l’ère Dingwell »1

La femme de William Dingwell, Margaret Aitkens vend sa part de l’Île Brion le 15 janvier 1929 à Frank W. Leslie.

L’île Brion

Située à 16 kilomètres de la pointe est de l’archipel des îles de la Madeleine, l’île Brion est la plus éloignée des îles du golfe, après le Rocher-aux-Oiseaux.

L’île Brion mesure environ 7,5 kilomètres de long et possède une largeur de 1,6 kilomètres. Les trois quarts de sa superficie sont couverts de forêts, alors que le reste du territoire se compose de marais salants et d’eau douce, d’un littoral rocheux et de plages sablonneuses.

 

1 Portrait du territoire de la réserve écologique de l’Île-Brion

 

LA UNE : Maison de la famille Dingwall / Jean Gagnon

Raymond LEBLANC (1935-2022)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 18 juillet 2022, de monsieur Raymond Leblanc. Il était âgé de 87 ans, résident de Havre-aux-Maisons et originaire de Pointe-aux-Loups, aux Îles-de-la-Madeleine.

Il était l’époux de feu madame Antoinette Arseneau, le père de Denis, Denise (Jeannot), Huguette (François), Sylvain (Rhonda) et Raymond Jr (Janice). Il avait 8 petits-enfants Émilie, Marie-Denise, Léandre, Louise, Marc-André, Rachel, Magalie et Guillaume, et 11 arrière-petits-enfants. Il laisse aussi dans le deuil son frère Antoine (Thérèse), ainsi que ses beaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces, parents, amis et membres du personnel du Pavillon Eudore-Labrie avec qui il avait développé une belle complicité.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules le lundi 8 août 2022 à compter de midi. Suivront les funérailles à 14h à l’église Immaculée-Conception de Pointe-aux-Loups et l’inhumation au cimetière Sainte-Madeleine de Havre-aux-Maisons.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur.

Toutes marques de sympathie peuvent aussi être témoignées à la famille par voie électronique.

Les dons reçus seront versés à :
Fabrique de la Paroisse Immaculée-Conception de Pointe-aux-Loups
1657 Route 199
Pointe-aux-Loups (Qc)
G4T 8A4

Les effets de la grippe aviaire visibles du haut des airs au rocher aux Oiseaux

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Un biologiste d’Environnement Canada atteste des impacts significatifs de la grippe aviaire dans la colonie de fous de Bassan des îles de la Madeleine après l’avoir survolée par avion. Le 11 juillet, le Service canadien de la faune a survolé en avion le rocher aux Oiseaux, le site de nidification de la colonie de fous de Bassan des îles de la Madeleine, pour procéder à un inventaire aérien de la population.

Bien que les photos prises lors du survol de la colonie n’aient pas encore fait l’objet d’une analyse poussée, le biologiste responsable de l’inventaire, Jean-François Rail, affirme déjà sans hésitation que les impacts de l’influenza aviaire sont facilement observables.

2020, qu’il y a des endroits où les densités de nid sont plus faibles, où il semble y avoir des trous dans la colonie","text":"Sur les photos, les effets de la grippe aviaire sont visibles, c’est-à-dire qu’on voit tout de suite en regardant deux secteurs comparables, par rapport aux photos prises lors du dernier inventaire aérien en2020, qu’il y a des endroits où les densités de nid sont plus faibles, où il semble y avoir des trous dans la colonie"}}">Sur les photos, les effets de la grippe aviaire sont visibles, c’est-à-dire qu’on voit tout de suite en regardant deux secteurs comparables, par rapport aux photos prises lors du dernier inventaire aérien en 2020, qu’il y a des endroits où les densités de nid sont plus faibles, où il semble y avoir des trous dans la colonie, mentionne M. Rail qui réalise des inventaires aériens des fous de Bassan depuis 1994.

« On voit quand même un bon nombre de carcasses de fous de Bassan morts sur les photos. Tout de suite, on voit la différence. » — Une citation de  Jean-François Rail, biologiste aux populations d’oiseaux marins, Service canadien de la faune

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Il est encore trop tôt pour chiffrer avec précision le nombre de fous de Bassan toujours en vie dans la colonie madelinienne, qui comptait dans le passé environ 25 000 couples nicheurs, soit la deuxième en importance en Amérique du Nord après celle de l’île Bonaventure.

Plusieurs semaines de travail seront nécessaires pour analyser les photos et dénombrer les oiseaux avec précision sur l’ensemble de l’îlot rocheux.

Le Service canadien de la faune procède à des inventaires aériens des six colonies de fous de Bassan du pays depuis 1979 afin d’assurer un suivi des populations. D’abord réalisés aux cinq ans, les inventaires sont maintenant faits presque chaque année  depuis 2010, en raison des difficultés de reproduction de l’espèce.

La colonie est affectée de façon significative, ça c’est sûr, mais ce n’est pas étonnant compte tenu du nombre de carcasses trouvées sur les plages des îles de la Madeleine, souligne M. Rail.

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Plus de 5000 carcasses d’oiseaux ont été récupérées depuis la fin mai dans l’archipel, sans compter les 3000 amassées dans la péninsule acadienne au Nouveau-Brunswick.

Selon M. Rail, il est très probable qu’une bonne proportion des oiseaux morts retrouvés dans les provinces maritimes proviennent de la colonie madelinienne et non de l’île Bonaventure, contrairement à ce que certains spécialistes néo-brunswickois ont avancé.

Bonaventure par rapport à la situation des îles de la Madeleine, je me doute que les milliers de carcasses trouvées dans les autres provinces de l’Atlantique proviennent surtout de la colonie du rocher aux Oiseaux","text":"Si on regarde le nombre de fous de Bassan morts à l’îleBonaventure par rapport à la situation des îles de la Madeleine, je me doute que les milliers de carcasses trouvées dans les autres provinces de l’Atlantique proviennent surtout de la colonie du rocher aux Oiseaux"}}">Si on regarde le nombre de fous de Bassan morts à l’île Bonaventure par rapport à la situation des îles de la Madeleine, je me doute que les milliers de carcasses trouvées dans les autres provinces de l’Atlantique proviennent surtout de la colonie du rocher aux Oiseaux, mentionne-t-il.

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La colonie de l’île Bonaventure presque intacte

La semaine dernière, le biologiste responsable des populations d’oiseaux marins pour le Service canadien de la faune a également survolé l’île Bonaventure, au large de Percé.

Sur l’île gaspésienne, les effets de la grippe aviaire sont beaucoup plus subtils, voire invisibles, d’après lui.

2020","text":"À première vue, sur les photos, il n’y a pas de différence, du moins il n’y a rien de facilement perceptible, quand on compare avec les photos prises cette année avec celles du dernier recensement de2020"}}">À première vue, sur les photos, il n’y a pas de différence, du moins il n’y a rien de facilement perceptible, quand on compare avec les photos prises cette année avec celles du dernier recensement de 2020, explique M. Rail.Il y a l’air d’avoir autant d’oiseaux.

« On parle de quelques centaines de fous de Bassan morts, dans une colonie de plus de 100 000 individus qui nichent. Ça ne fait à peu près pas de différence visuellement. » — Une citation de  Jean-François Rail, biologiste aux populations d’oiseaux marins, Service canadien de la faune

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Le biologiste a également pu parcourir à pied à colonie de l’île Bonaventure, car elle est beaucoup plus accessible que celle du rocher aux Oiseaux qui est, elle, seulement atteignable par hélicoptère en dehors de la saison de nidification.

On voit que la reproduction va bien et que les jeunes oiseaux se font nourrir, souligne M. Rail. Pour un touriste qui cherche des signes de grippe aviaire, il n’y a à peu près rien de perceptible.

Un virus qui touche différemment les colonies

Lorsqu’on lui demande pourquoi la grippe aviaire n’a pas eu les mêmes effets dans les colonies madelinienne et gaspésienne, le biologiste Jean-François Rail, refuse de se perdre en conjectures

Je n’ai aucune hypothèse là-dessus, c’est vraiment un mystère, lance-t-il. Le phénomène a aussi été semblable pour les eiders à duvet qui ont été très touchés par la grippe aviaire dans l’estuaire du Saint-Laurent au Bas-Saint-Laurent, alors qu’il n’y avait à peu près pas de traces dans les colonies de la Côte-Nord.

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L’aspect jamais vu de l’épisode de grippe aviaire chez les oiseaux sauvages limite aussi les réponses quant à l’avenir des colonies fragilisées.

Ce qui est embêtant avec la grippe aviaire, c’est qu’on ne sait pas comment ça va évoluer, explique Jean-François Rail. La plupart des carcasses ne sont pas fraîches sur les photos, donc les oiseaux ne sont pas morts très récemment. Donc, ça semble avoir été une vague qui a passé de façon assez foudroyante, mais est-ce qu’il va y avoir d’autres vagues, est-ce que ça peut revenir l’an prochain? Ce sont toutes des questions auxquelles je ne peux répondre pour le moment et je pense que personne n’a de réponse.

LA UNE : Le rocher aux Oiseaux est difficilement accessible, d’où l’importance de faire des inventaires aériens de la colonie de fous de Bassan. Situé à 32 km au nord de Grosse-Île, dans l’archipel madelinot, l’îlot rocheux est seulement accessible par hélicoptère. PHOTO : SERVICE CANADIEN DE LA FAUNE

PAR Isabelle Larose

Les élus madelinots préoccupés par la situation du transformateur LA Renaissance

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Le maire des Îles-de-la-Madeleine, Jonathan Lapierre, et le député provincial, Joël Arseneau, affirment avoir interpellé le ministre québécois de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, au sujet des paies que le transformateur LA Renaissance n’aurait pas données à 67 homardiers.

Selon l’Office des pêcheurs de homard des Îles, la dette de l’entreprise auprès des homardiers s’élève minimalement à 3,7 millions de dollars pour leurs deux dernières semaines de pêche.

L’entreprise LA Renaissance possède deux usines de transformation dans l’archipel, à Gros-Cap et Grande-Entrée. Elle transforme et met en marché différents produits, dont le homard, le crabe des neiges et le pétoncle.

Le maire des Îles-de-la-Madeleine dit avoir eu une rencontre téléphonique avec le ministre Lamontagne mardi après-midi.

Il est sensibilisé au dossier et à nos inquiétudes. On garde un canal de communication ouvert tous les deux, a indiqué le maire Lapierre après cette rencontre.

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Selon Jonathan Lapierre, le MAPAQ pourrait poser certaines actions dans le but de régler le problème, si ces dernières sont demandées par l’entreprise.

M. Lapierre mentionne avoir déjà interpellé le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, concernant les difficultés de l’entreprise.

On se doit d’interpeller et, à tout le moins, d’aviser les autorités gouvernementales de cette situation-là pour qu’on puisse s’assurer que tous les efforts vont être faits pour soutenir l’entreprise et s’assurer que les pêcheurs et les différents fournisseurs seront payés, mais aussi rassurer les travailleurs et travailleuses, poursuit le maire Lapierre.

Il demande à LA Renaissance de présenter un plan de relance afin d’assurer la pérennité de l’entreprise.

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De son côté, le député des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, indique avoir envoyé une lettre au ministre Lamontagne au sujet des homardiers. Selon le député, le ministre a l’autorité nécessaire pour exiger des réponses de la part de l’entreprise.

Dans cette lettre, le député demande au ministre d’agir promptementd’aller au fond des choses et de poser des gestes concrets pour que cette situation ne perdure pas.

Il estime que le ministre peut s’enquérir de la situation et soutenir l’entreprise ou, du moins, lui offrir son accompagnement et vérifier si le problème peut être résorbé à court terme.

Je pense que la situation est préoccupante. C’est fondamental, pour l’industrie des pêches aux Îles que les pêcheurs reçoivent leurs rétributions pour leurs captures et que l’ensemble de la chaîne de valeurs puisse obtenir l’argent qui lui est dû, soutient-il.

Joël Arseneau souligne aussi qu’il faudra, selon lui, réviser rapidement le régime de protection des pêcheurs face aux acheteurs accrédités par le ministre.

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Au moment de publier ces lignes, le MAPAQ n’avait toujours pas répondu à notre demande d’information au sujet de la situation qui prévaut à l’entreprise LA Renaissance.

La présidente-directrice générale de l’entreprise n’avait toujours pas donné suite à notre demande d’entrevue.

LA UNE : Le port de Grande-Entrée accueille plus du tiers des 325 homardiers des îles de la Madeleine. (Archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Avec des informations d’Isabelle Larose

Des solutions aux changements climatiques aux Îles-de-la-Madeleine

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Un finissant au programme de génie géologique de l’Université Laval, Cédric Dubuc, a obtenu une bourse de 5000 dollars du gouvernement du Québec pour réaliser un projet de reportage sur les îles de la Madeleine.

Il a pu se rendre sur place pour rencontrer divers intervenants et produire un reportage sur le contexte géologique de la formation des îles de la Madeleine et les défis des changements climatiques. Il connaissait déjà l’archipel, pour y avoir fait un projet de recherche sur la salinisation des puits. On le reçoit pour en parler.


  Bon pied bonne heure/ Entrevue avec le chercheur Cédric Dubuc


LA UNE : Le chercheur Cédric Dubuc rencontre un intervenant dans le cadre de son reportage sur le contexte géologique de l’archipel des îles de la Madeleine. PHOTO : Cédric Dubuc