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Incroyable ! Il pêche un splendide homard bleu
Saviez-vous que la carapace bleue du crustacé est le résultat d’une mutation génétique ? Cette dernière amène le homard à produire plus d’une certaine protéine. Lui donnant ainsi une couleur bleue très rare. Un pêcheur de Portland a, en tout cas, ce dimanche 3 juillet, était ravi de sa découverte.
Ce homard bleu retournera dans l’eau pour continuer sa croissance
This blue Lobster was caught off the coast of Portland yesterday and returned to the water to continue to grow. Blue lobsters are one in two million. pic.twitter.com/6chTk7PoLP
— Lars-Johan Larsson (@LarsJohanL) July 3, 2022
Ce dimanche 3 juillet, un pêcheur de Portland, dans le Maine, a été surpris de capturer un homard bleu vif très rare au large des côtes. Il s’est donc rapidement emparé de son réseau social préféré afin de partager la photo de sa trouvaille. « Ce homard bleu a été pêché au large de Portland, il est ensuite retourné à l’eau afin de continuer de grandir. », légende-t-il.
Alors qu’on a généralement l’habitude de voir les carapaces des homards de couleur rouge ou brune, il faut savoir que la carapace bleue du crustacé est le résultat d’une mutation génétique. Cette dernière amène le homard à produire beaucoup plus d’une certaine protéine.
LA UNE : Flickr
Entre ciel et mer du Cirque Éloize prend son envol aux Îles-de-la-Madeleine
Entre ciel et mer, le premier spectacle du Cirque Éloize entièrement conçu aux Îles-de-la-Madeleine, a été présenté pour la première fois samedi soir dans l’archipel, au grand bonheur des Madelinots et des Madeliniennes qui ont assisté à la prestation.
La grande fierté, c’est d’avoir concocté [le spectacle] entièrement aux Îles
, a dit Jeannot Painchaud, président et chef de la création du Cirque Éloize, peu après le spectacle.
M. Painchaud, qui a grandi aux Îles-de-la-Madeleine, raconte que c’est à Havre-Aubert – là où le spectacle sera présenté jusqu’au 13 août – qu’il a pris la décision de lancer une compagnie de cirque, il y a près de 30 ans.
Les acrobates d’Entre ciel et mer foulent les planches de La Seine, une église qu’il a récemment achetée et reconvertie en salle de spectacles.
Voyage entre le conte et le réel
Ce spectacle qui mélange cirque et musique est accompagné de contes de la région racontés par le Madelinot Cédric Landry.
C’est vraiment un voyage
, dit-il en entrevue avec Radio-Canada au sujet d’Entre ciel et mer.
« Moi, j’aime beaucoup partir de la réalité, puis après ça, basculer dans l’imaginaire. Aux Îles, on aime ça, exagérer. On est des exagérateurs experts! Donc, c’est vraiment partir du réel, et après ça, on s’éclate! » — Une citation de Cédric Landry, conteur

Le public qui a assisté à la première du spectacle n’a pas caché son plaisir.
J’ai trouvé ça excellent! […] Ça représente les Îles; c’est très, très madelinot
, a décrit une spectatrice.
J’ai trouvé ça merveilleux. C’est un des plus beaux spectacles de cirque
, a ajouté un spectateur.
Le Cirque Éloize espère accueillir 10 000 personnes dans son église reconvertie d’ici la fin de l’été. Samedi, la moitié des billets de la saison avaient déjà été vendus.
LA UNE : Le Cirque Éloize présente « Entre ciel et mer » jusqu’au 13 août à Havre-Aubert, aux Îles-de-la-Madeleine.. PHOTO : RADIO-CANADA / NABI-ALEXANDRE CHARTIER
Avec les informations de Nabi-Alexandre Chartier
https://www.ilesdelamadeleine.com/2022/07/entrevue-avec-cedric-landry-et-michel-maxime-legault/
Les lauréats du concours de la plus belle photo sous-marine
Chaque année, l’Underwater Photographer of the Year (UPY) est un concours plutôt atypique qui récompense les plus belles photographies réalisées en milieu marin et sous-marin.
L’océan est un environnement qui fascine autant qu’il effraie. Et pour cause : nous ne connaissons pas encore tous les secrets qu’il renferme. Créée en 1965, l’Underwater Photographer of the Year (UPY) est une compétition dédiée aux photographes du monde entier qui récompense les plus beaux clichés réalisés en milieu marin et sous-marin.
Et si nous vous parlons de l’UPY aujourd’hui, c’est parce que la sélection gagnante de l’édition 2018 vient tout juste d’être révélée. Au total, ce ne sont pas moins de 5000 photos issues de 63 pays différents qui ont été en compétition pour cette édition. Les meilleurs “photographes sous-marins” se sont donc affrontés dans différentes catégories qui nous offrent, une fois de plus, de fascinants clichés à couper le souffle.
Le grand gagnant de l’édition 2018 s’appelle Tobias Friedrich, il est allemand et il a réalisé une superbe vue panoramique du bateau naufragé SS Thistlegorm. On vous laisse découvrir ci-dessous les différents clichés gagnants de cette édition 2018 et on vous invite à vous rendre sur le site officiel de la compétition pour en savoir plus.
Crédits : Tobias Friedrich
Crédits : Martin Edser
Crédits : Tanya Houppermans
Crédits : Filippo Borghi
Crédits : Wendy Timmermans
Crédits : Shane Gross
Crédits : Grant Thomas
Crédits : Greg Lecoeur
Crédits : TianHong Wang
Crédits : Renee Capozzola
Crédits : Borut Furlan
Crédits : Songda Cai
Crédits : Marchione dott. Giacomo
Crédits : Pekka Tuuri
Crédits : Wendy Timmermans
Crédits : Robert Marc Lehmann
Crédits : Tobias Friedrich
Crédits : Filippo Borghi
Crédits : Mike Korostelev
Crédits : Brian Eckstein
Crédits : Herbert Meyrl
Crédits : Jacob Degee
Crédits : Sarah Vasend
Crédits : Rodney Bursiel
Crédits : Susannah H. Snowden-Smith
Crédits : Greg Lecoeur
Crédits : Santosh Shanmuga
Crédits : Brook Peterson
Crédits : Adriano Morettin
Crédits : Matt Curnock
Crédits : Mika Saareila
Imaginé par : Underwater Photographer of the Year (UPY)
Source : Creapliis / boredpanda.com
Éphémérides : Franklin Delaney obtient la distinction de membre de l’ordre du Canada
10/07/2012 Franklin Delaney obtient la distinction de membre de l’ordre du Canada.
Dans un communiqué du gouverneur général, on a précisé qu’il est honoré « pour son rôle dans le développement de l’industrie des télécommunications et pour son engagement communautaire aux Îles-de-la-Madeleine ».Franklin Delaney pour son rôle dans le développement de l’industrie des télécommunications et pour son engagement communautaire aux Îles-de-la-Madeleine. Ex-président de TV5 et de TQS, et ex-vice-président de la Société Radio-Canada. M. Delaney a aussi été propriétaire de stations de radio et de télévision, et secrétaire du CRTC. Originaire des Îles-de-la-Madeleine, Franklin Delaney est le pilier de la fondation, Madeli-Aide, qui permet aux étudiants des îles de parfaire sur le continent leur formation collégiale, universitaire ou professionnelle. Depuis sa création en 1998, la Fondation a versé presque 1 million $ en bourses d’études.
D’autres Québécois honorésOutre M. Delaney, 69 autres Canadiens, dont plusieurs Québécois, obtiennent l’insigne de l’Ordre du Canada. Trois personnes deviennent compagnons, dont le chef d’orchestre Yannick Nézet-Séguin, 25 sont nommées chevaliers (notamment Jean Bissonnette, Francine Décary, Angèle Dubeau, Chantal St-Cyr Hébert, Maryse Lassonde, Jean-François Lépine, Louise Roy et Gilles Tremblay) et 42 autres deviennent des membres à part entière (c’est le cas de M. Delaney et de Dyane Adam, Pierre Bruneau, Guy Corneau, Michel Goulet, Monique F. Leroux, Michèle Rouleau, Marie Saint-Pierre, Emanuele Lino Saputo, Cyril Simard et Laure Waridel).L’Ordre du Canada a été institué en 1967, alors que le pays célébrait son centenaire. Cette distinction vise à reconnaître « l’œuvre d’une vie, le dévouement exceptionnel d’une personne envers la communauté ou une contribution extraordinaire de la nation ».
Franklin Delaney est décédé le 1er mars 2018.
Source : Bureau de presse de Rideau Hall
Photo : madeli-aide.org
Évangeline BOUDREAU (1926-2022)
La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 7 juillet 2022, de madame Évangeline Boudreau. Elle était âgée de 95 ans et résidente de Havre-Aubert, aux Îles-de-la-Madeleine.
Elle était l’épouse de feu monsieur Léo Martinet, la mère de feu Viola (Ephrem), Lionel (Adèle), Rachelle (René), Jean-Marie (Monique), feu Huguette, Donald (Marie-Lise) feu Marie, Cécile (feu Jean-Louis), Léon, Guy (Mireille), Laurent (Diane) et Nathalie (Rémi). Elle avait 22 petits-enfants et 33 arrière-petits-enfants. Elle laisse aussi dans le deuil sa soeur Marie-Berthe, ainsi que ses beaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces, parents et amis.
La famille vous accueillera au salon funéraire de Have-Aubert le mardi 12 juillet 2022 de 19h à 22h. Les funérailles de madame Évangeline Boudreau seront célébrées le mercredi 13 juillet 2022 à 15h à l’église Saint-François-Xavier de Bassin. L’inhumation suivra au cimetière Notre-Dame de la Visitation de Havre-Aubert.
Le mercredi 13, jour des funérailles, le salon ouvrira à midi.
À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur.
Toutes marques de sympathie peuvent aussi être témoignées à la famille par voie électronique.
Les dons reçus seront versés à la Fondation Santé de l’Archipel.
Relance de la pêche au calmar aux Îles-de-la-Madeleine
Les Québécois amateurs de calmar frit n’ont d’autre choix pour l’instant que de consommer un produit qui provient de l’Argentine. Mais les choses pourraient changer. La pêche au calmar sera rouverte à petite échelle aux Îles-de-la-Madeleine, dès le 18 juillet.
Il y a actuellement 14 titulaires de permis de pêche au calmar au Québec, tous détenus par des pêcheurs madelinots.
Pêches et Océans Canada (MPO) rapporte avoir reçu plusieurs demandes pour relancer cette pêche, qui n’était plus active au Québec depuis une quarantaine d’années.
Selon le Ministère, la pêche au calmar permettra d’obtenir des données sur l’espèce, de connaître l’intérêt du marché et de déterminer s’il s’agit d’une pêche rentable à long terme pour l’industrie.
Un plan de pêche axé sur la conservation a récemment été transmis à l’industrie. Il précise les mesures de gestion qui encadrent cette pêcherie pour la saison (quotas, périodes de pêches, engin autorisé, etc.)
Au Canada, la majorité des titulaires de permis sont à Terre-Neuve et en Nouvelle-Écosse. Il y a aussi des activités embryonnaires qui se développent au Nouveau-Brunswick.

Des limites trop faibles pour une pêche rentable
Détenteur de l’un des 14 permis madelinots, un pêcheur de Grosse-Île, Edwin Quinn, a commencé à faire des démarches pour s’équiper, mais il se dit très déçu de la limite de 200 turluttes (leurre de pêche garni d’une ou de deux rangées d’hameçons) fixée par le MPO. Il croit que ce n’est pas suffisant et qu’il en faudrait 500 pour que la pêche commerciale soit viable.
Edwin Quinn s’est d’ailleurs rendu au bureau du MPO aux Îles jeudi matin pour exprimer son mécontentement et demander le réajustement à la hausse du nombre de turluttes avant le début de la pêche.

Le pêcheur se dit toutefois très content de la réouverture de cette pêche et croit à son potentiel.
M. Quinn a déjà commandé de l’équipement pour se préparer. Il estime à 25 000 $ le coût pour s’équiper.
De son côté, le pêcheur Réjean Vigneau souhaite pêcher le calmar, mais admet qu’il ne s’y connaît pas beaucoup, bien qu’il soit l’un des 14 détenteurs de permis. ans pour faire des tests, mais finalement, je n'y suis jamais allé. C'est très expérimental, il n'y a pas vraiment personne qui s'y connaît aux Îles. On regarde ce qui se fait à Terre-Neuve.","text":"Je n'ai jamais pêché le calmar, indique-t-il. J'avais demandé un permis il y a 10-15ans pour faire des tests, mais finalement, je n'y suis jamais allé. C'est très expérimental, il n'y a pas vraiment personne qui s'y connaît aux Îles. On regarde ce qui se fait à Terre-Neuve."}}">Je n’ai jamais pêché le calmar, indique-t-il. J’avais demandé un permis il y a 10-15 ans pour faire des tests, mais finalement, je n’y suis jamais allé. C’est très expérimental, il n’y a pas vraiment personne qui s’y connaît aux Îles. On regarde ce qui se fait à Terre-Neuve.
M. Vigneau a peu d’espoir d’être prêt pour tenter l’expérience de la pêche au calmar cette année.
Je n’ai rien préparé, mentionne ce pêcheur de maquereau et de homard. On ne retrouve pas ce genre d’équipement aux Îles, il faut commander ça à Terre-Neuve. C’est quand même un gros investissement, j’ai déjà commencé des démarches pour voir si je pourrais obtenir de l’aide du Fonds des pêches.
D’après moi, il y aurait sûrement un petit marché pour écouler les stocks localement dans les poissonneries, mais je ne sais pas si des usines de transformation ont démontré l’intérêt d’acheter le calmar ici aux Îles
, ajoute-t-il.
Le programme Fourchette bleue a porté ses fruits
La directrice générale du Musée Exploramer de Sainte-Anne-des-Monts, Sandra Gauthier, est ravie de cette décision.
Il y a longtemps qu’elle tente de promouvoir la consommation du calmar du Québec, entre autres par l’entremise du programme Fourchette bleue.

Nous, on était au courant depuis quelques années déjà, de ce retour important de cette biomasse là dans le Golfe, rappelle-t-elle. On a mis depuis déjà plusieurs années le calmar sur la liste des espèces à valoriser dans le Saint-Laurent.
2010, qu'il y avait aux Îles-de-la-Madeleine, une quinzaine de permis de pêche qui étaient inactifs depuis une soixantaine d'années, ajoute-t-elle. On s'est pointés aux Îles, nous, l'équipe de Fourchette bleue, pour faire des petits signaux aux détenteurs de permis.","text":"On sait depuis2010, qu'il y avait aux Îles-de-la-Madeleine, une quinzaine de permis de pêche qui étaient inactifs depuis une soixantaine d'années, ajoute-t-elle. On s'est pointés aux Îles, nous, l'équipe de Fourchette bleue, pour faire des petits signaux aux détenteurs de permis."}}">On sait depuis 2010, qu’il y avait aux Îles-de-la-Madeleine, une quinzaine de permis de pêche qui étaient inactifs depuis une soixantaine d’années, ajoute-t-elle. On s’est pointés aux Îles, nous, l’équipe de Fourchette bleue, pour faire des petits signaux aux détenteurs de permis.
Sandra Gauthier explique que les captures de calmar avaient beaucoup diminué puis cessé dans les années 1960, alors qu’on le pêchait pour en faire de la bouette (appâts). Au fil des ans, mentionne-t-elle, les chercheurs se sont rendu compte qu’il y avait des calmars dans les estomacs de fous de Bassan, donc un retour de cette biomasse.
Sandra Gauthier mentionne que le calmar est très populaire dans les pays méditerranéens, mais aussi au Québec. 5 à7. On le voit un peu partout maintenant dans les restaurants","text":"L’habituel calmar frit est un des fruits de mer qu'on voit le plus en formule5 à7. On le voit un peu partout maintenant dans les restaurants"}}">L’habituel calmar frit est un des fruits de mer qu’on voit le plus en formule 5 à 7. On le voit un peu partout maintenant dans les restaurants
, précise-t-elle.
« Mais les calmars consommés au Québec viennent d’Argentine la plupart du temps. Là, ce qui est intéressant, c’est de pouvoir se rapprocher de notre ressource et se l’approprier davantage. » — Une citation de Sandra Gauthier, directrice générale du Musée Exploramer
Quatorze permis, c’est très peu, mais les attentes de Sandra Gauthier sont grandes.
Les pêcheurs se préparent, dit-elle. On a parlé avec un transformateur des Îles qui est prêt à entamer le processus de transformation du calmar aussi.

Mme Gauthier souhaite que la pêche au calmar génère d’autres retombées à plus long terme, avec la deuxième et troisième transformation. Dans le calmar, il y a une petite poche d’encre qu’on appelle, d’un point de vue gastronomique, l’encre de seiche, explique-t-elle. Donc ce sera de trouver comment on peut récupérer cette encre-là, de voir comment on la transforme, notamment en Italie ou en Espagne, pour pouvoir la mettre sur le marché de la haute gastronomie.
La directrice admet toutefois que les quantités de ce mollusque pourraient varier avec les années, notamment en raison de maladies ou des conséquences des changements climatiques.
LA UNE : Le calmar est observé plus fréquemment dans le golfe du Saint-Laurent.
PHOTO : RADIO-CANADA / PATRICK BUTLER
PAR Brigitte Dubé
Avec les informations d’Isabelle Larose et de Guillaume Whalen
L’Île-du-Prince-Édouard est en train de changer
La température se réchauffe, le niveau de la mer monte et les côtes s’érodent, mais les insulaires ne restent pas les bras croisés. Plusieurs initiatives visant à réduire les déchets et à éliminer l’utilisation de plastique à usage unique ont vu le jour à l’Île-du-Prince-Édouard cette année.
Le lundi 24 janvier 2022, deux amies (Laura et Janna) passionnées d’espresso, de café et de thé s’aventurent dans le monde de l’entrepreneuriat avec la ferme intention d’offrir à leur clientèle une option beaucoup plus respectueuse de l’environnement. «Nous avions vu de nos propres yeux que plusieurs améliorations simples et faciles pouvaient être faites qui auraient un impact environnemental très positif», mentionne Janna, l’une des deux propriétaires du The 5th Wave Expresso & Tea Bar à Charlottetown.

Les deux amies se sont retrouvées dans une situation où elles avaient l’opportunité de repartir à zéro et elles ont décidé de saisir leur chance. «Nous étions collègues de travail et avions souvent exprimé un peu à la blague que ce serait super de se lancer en affaires ensemble, mais en 2022 l’occasion s’est présentée et le projet est devenu sérieux».
Les deux associées se réjouissent de voir à quel point les clients veulent faire des efforts pour la planète. «Les gens sont préoccupés par l’environnement et veulent faire leur part, nous leur offrons la possibilité de consommer leurs breuvages favoris dans un gobelet à café compostable sans faire de déchets et ils adorent ça», ajoute les femmes d’affaires.

Mobilisation et grand nettoyage
Le samedi 11 juin, le groupe Happy Océan s’est à nouveau réuni cette année avec 40 bénévoles, pour nettoyer plus de 7 kilomètres des rives du parc national de l’Île-du-Prince-Édouard. En effet, plus de 8 millions de tonnes de plastiques finissent dans l’océan chaque année dans le monde. «Il faut faire quelque chose et nous avons décidé de prendre les choses en main», raconte Andy Gallant, l’un des organisateurs de cet évènement. Il poursuit en disant «c’est une manière de rassembler la communauté autour d’un objectif commun. Nous effectuons environ 3 nettoyages comme celui-ci chaque année et nous sommes particulièrement reconnaissants pour le soutien de Parc Canada qui nous assiste et nous aide à coordonner nos efforts afin d’éviter d’affecter les espèces en danger comme les pluviers siffleurs».
Le groupe appelé Happy Océan à vu le jour en mars 2019 pour sensibiliser la population sur l’impact négatif du plastique et cela à travers des ateliers, des évènements et de l’éducation. «Nous étions un groupe qui étudiait ensemble et à force de discuter d’environnement nous avons décidé de faire quelque chose de concret. De là est venue l’idée d’unir nos efforts dans le but de créer Happy Océan» mentionne avec fierté celui dont l’organisation a pour mission de créer une vague de changement pour aider à préserver le précieux cadeau de nos océans et de notre planète.
Fini les sacs de plastiques pour plus de 2400 magasins au Canada
Pendant ce temps, Loblaws Companies Limited, le plus gros détaillant alimentaire au Canada, annonçait à tous ses fournisseurs le lundi le 20 juin son plan d’éliminer les sacs de plastique à usage unique dans tous ses magasins corporatifs et franchisés, ainsi que ses pharmacies et services PC Express au Canada d’ici la fin du premier trimestre 2023. Cela représente plus de 2400 magasins dans le pays dont quelques-uns situés à l’Î.-P.-É.
PAR Israël Poulin / IJL – Réseau.Presse – La Voix acadienne
LA UNE : L’une des employées dans l’espace de préparation. (Photos : Israël Poulin)
L’Est-du-Québec n’échappe pas à la flambée des cas de COVID-19
Les Québécois sont appelés à faire preuve de prudence face à une recrudescence des cas de COVID-19 en province. L’Est-du-Québec est loin d’échapper au phénomène. À preuve, le Centre intégré de la santé et des services sociaux (CISSS) de la Gaspésie a annoncé mercredi soir la suspension des visites dans ses centres hospitaliers.
Le directeur national de santé publique par intérim, le Dr Luc Boileau, et le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, ont tenu un point de presse jeudi matin. Leur dernière apparition conjointe remontait au 15 février.

Si aucune nouvelle mesure sanitaire n’a été annoncée à cette occasion, la flambée de nouveaux cas a poussé Québec à lancer aux Québécois un nouvel appel à la vigilance.
L’Est-du-Québec compose également avec une hausse du nombre de personnes infectées par le virus.
Au Bas-Saint-Laurent, 31 personnes atteintes de la COVID-19 reçoivent des soins dans un centre hospitalier. De ce nombre, cinq séjournent aux soins intensifs. Le directeur régional de santé publique du Bas-Saint-Laurent, le Dr Sylvain Leduc, se dit étonné par de tels chiffres durant la saison estivale.
« À la fin mars, on pouvait s’y attendre à autant d’hospitalisations. Au début de juillet, disons que c’est une mauvaise surprise. » — Une citation de Le Dr Sylvain Leduc, directeur régional de santé publique du Bas-Saint-Laurent
La Direction de santé publique de la Côte-Nord confirme elle aussi une augmentation des cas et des éclosions sur son territoire, mais ne parle pas encore de septième vague.
En Gaspésie et aux Îles, on recense actuellement 14 hospitalisations liées au virus. Le directeur régional de la santé publique en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, le Dr Yv Bonnier-Viger, estime toutefois qu’il est encore temps d’éviter une septième vague dans la région.
Les hôpitaux de Gaspé, Sainte-Anne-des-Monts, Chandler et Maria n’accueillent désormais plus les visiteurs. Des exceptions s’appliquent néanmoins pour les proches aidants qui doivent aller au chevet de patients. Un proche aidant est autorisé à la fois, pour un maximum de deux par tranche de 24 heures.
En entrevue à l’émission Bon pied, bonne heure! jeudi matin, le directeur régional de la santé publique en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, le Dr Yv Bonnier-Viger, a indiqué que cette situation est notamment attribuable à la propagation du virus au sein du personnel de la santé. Cette décision aurait été prise pour faciliter le bon roulement des activités.

Selon le CISSS de la Gaspésie, 53 employés du réseau étaient absents en date du 5 juillet. Selon les chiffres reçus jeudi, ce nombre grimpe à 88 sur le territoire de la Côte-Nord et à 172 sur le territoire du Bas-Saint-Laurent.
Le Dr Bonnier-Viger dit par ailleurs avoir remarqué une augmentation des cas dans la région depuis le 19 juin. Selon lui, le nombre de personnes atteintes de la COVID-19 est désormais similaire à celui constaté en avril dernier.
L’été s’annonce donc différent des deux derniers, et ce, en raison de la présence de trois nouveaux variants : le B2.12.1, venu des États-Unis, ainsi que les BA.4 et BA.5, en provenance de l’Europe.
« La caractéristique de ces variants, c‘est d’être beaucoup plus contagieux et d’échapper à ce qu’on a construit comme système immunitaire face aux autres variants. Les gens sont plus touchés. Par contre, ces variants-là n’envoient pas plus de monde à l’hôpital. » — Une citation de Le Dr Yv Bonnier-Viger, directeur régional de santé publique en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
Le faible nombre d’hospitalisations expliquerait, selon Dr Bonnier-Viger, pourquoi de nouvelles mesures sanitaires n’ont pas été annoncées jeudi matin.
Québec a néanmoins précisé que, considérant la situation actuelle, toute la population pourrait désormais bénéficier d’une deuxième dose de rappel, et plus seulement les personnes vulnérables et à risque.
À ce jour, le taux de vaccination pour la première dose de rappel tourne autour de 72 % dans les trois régions. Pour la deuxième dose de rappel, le taux tombe à 24,2 % en Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent et à 21 % sur la Côte-Nord. Dans ces deux dernières régions, la moitié des habitants de 60 ans et plus ont reçu ce deuxième rappel.

Tout le monde doit se rappeler que le virus est bien présent. Même si on a [contracté] la maladie en janvier ou qu’on est complètement vacciné, c’est possible qu’on [soit atteint]
, rappelle le Dr Bonnier-Viger.
Alors que les événements majeurs se multiplient sur l’ensemble du territoire et augmentent les risques de contagion, la direction régionale de santé publique encourage la population à reprendre ses habitudes en matière de prévention.
Le maintien d’une certaine distanciation sociale avec les personnes qui vivent sous un autre toit, le lavage fréquent des mains et le port du masque à l’intérieur sont notamment recommandés.
LA UNE : Les cas ont augmenté d’environ 30 % dans le monde au cours des deux dernières semaines. PHOTO : YOUTUBE/MSSS
PAR Roxanne Langlois avec les informations d’Isabelle Lévesque et de Shanelle Guérin
Julie Snyder partage des photos de ses vacances aux Îles-de-la-Madeleine
Ces jours-ci, la populaire productrice et mère Julie Snyder profite de ses vacances à sa résidence aux Îles-de-la-Madeleine! Amplement méritées, ces journées de congé permette assurément à l’animatrice de La semaine des 4 Julie de faire le plein d’énergie pour le retour en ondes de sa prodigieuse émission d’entrevues! D’ailleurs, question de faire rêver un peu ses abonnés, Julie a partagé quelques clichés de ses vacances, au bord de l’eau. La vue est à couper le souffle!
Julie aux Îles
Par l’entremise de sa page Instagram, Julie Snyder a partagé une série de photos prises sur le vif, où on la voit entourée de ses amis, mais aussi où le coucher de soleil caractéristique des Îles-de-la-Madeleine règne en roi. Pour décrire ses photos, elle écrit: « Musique, amis, amour et coucher de soleil chez moi. »
Grippe aviaire : 5000 carcasses d’oiseaux ramassées aux Îles-de-la-Madeleine
La collecte des oiseaux morts de l’influenza aviaire a jusqu’à maintenant permis de récupérer pas moins de 5013 carcasses d’oiseaux sur les plages madeliniennes, principalement des fous de Bassan.
Selon le bilan disponible mercredi, les équipes ont récolté 3843 oiseaux morts sur plus de 100 kilomètres de plage dans le cadre de la deuxième phase de l’opération de nettoyage mise en œuvre le 15 juin par la Communauté maritime des Îles-de-la-Madeleine.
Ce nombre vient s’ajouter aux 1170 carcasses amassées sur 58 kilomètres de plage lors de la première étape de la collecte coordonnée par le ministère de l’Environnement entre le 30 mai et le 6 juin.
Selon les données publiées sur le site web de la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine, plus de 50 % des oiseaux morts ont été récupérés sur les plages de la Dune-du-Sud à Havre-aux-Maisons et de la Grande Échouerie à Grosse-Île, deux portions du littoral ayant une orientation similaire à l’est de l’archipel. Seulement sur ces deux sites, 2450 carcasses ont été recueillies depuis la mi-juin.
Depuis le début, je répète qu’il y a des milliers d’oiseaux décédés et c’est une impression qui se confirme et se précise au fil de la [collecte]
, lance le maire des Îles-de-la-Madeleine, Jonathan Lapierre. Ça démontre l’importance de cette opération-là.

Le bilan continuera de s’alourdir, car l’opération de nettoyage des plages n’est pas encore terminée. Certains secteurs, dont l’île d’Entrée, n’ont pas encore été visités.
Sans pouvoir chiffrer la portion du territoire qu’il reste à arpenter, le maire rappelle aux Madelinots que l’opération de nettoyage ne pourra durer éternellement et qu’il est certain que des carcasses ne pourront être ramassées.
L’objectif n’est pas de faire l’opération de nettoyage durant tout l’été
, souligne M. Lapierre. On a déjà annoncé que ce n’était pas possible, ni techniquement ni financièrement. Ça n’enlèvera pas tous les oiseaux qui pourraient se retrouver sur les plages, parce que ce n’est pas accessible partout.
« L’idée, c’est de ramasser le plus gros, mais il y aura une fin à ça inévitablement et la nature fera son œuvre pour la suite. » — Une citation de Jonathan Lapierre, maire des Îles-de-la-Madeleine

Même si la Municipalité indique sur son site web qu’un suivi de l’état des plages sera fait à la mi-juillet pour réévaluer la situation, le maire indique déjà qu’il serait surprenant qu’il y ait une autre phase de nettoyage
une fois celle en cours terminée.

Selon Jonathan Lapierre, la mortalité des fous de Bassan est à la baisse. semaines","text":"On n’est plus au même stade qu’on était au moment de lancer cette deuxième phase de l’opération ramassage. Il y a encore de la mortalité, mais c’est beaucoup moins fréquent que ce l’était il y a deuxsemaines"}}">On n’est plus au même stade qu’on était au moment de lancer cette deuxième phase de l’opération ramassage. Il y a encore de la mortalité, mais c’est beaucoup moins fréquent que ce l’était il y a deux semaines
, affirme-t-il.
L’aide de Québec était nécessaire
Selon le maire, les quelque 5000 carcasses déjà amassées viennent démontrer la pertinence des revendications faites par la Communauté maritime des Îles pour que Québec contribue financièrement à l’opération de nettoyage. Lorsqu’on a décidé de faire des pressions, on savait qu’on avait raison
, affirme M. Lapierre.
Il y avait des indicateurs, ce n’était pas un caprice, loin de là
, poursuit-il. Il y avait un phénomène anormal qui se déroulait, une mortalité élevée d’oiseaux sur une longue période. C’est pour ça qu’on a demandé l’aide du ministère et du gouvernement. Une aide est venue, donc on a bien fait de le faire et si c’était à refaire, on referait exactement la même chose.

Au départ, le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) avait coordonné et financé une collecte de quelques jours qui se limitait aux 60 kilomètres de plages les plus fréquentés de l’archipel.
Après un appel à l’aide du maire, le MELCC a accepté de payer la facture d’une deuxième phase de nettoyage en déléguant toutefois la gestion de l’opération à l’administration locale. La Communauté maritime des Îles s’est donc chargée d’octroyer un second contrat à l’entreprise Lavages industriels Vigneau afin qu’elle continue de ratisser les plages.
LA UNE : La seconde phase de l’opération de nettoyage est toujours en cours (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE
PAR Isabelle Larose