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Éphémérides : Le Vieux Treuil ouvre ses portes

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07/01/1983 : Le Vieux Treuil ouvre ses portes en annexe au Café de la Grave à Havre-Aubert.

La Corporation à but non-lucratif « Au Vieux Treuil » a vu le jour en 1982 lorsqu’une bande de jeunes épris de théâtre et de musique a entrepris de sauver de la ruine l’entrepôt d’un vieux magasin général (le Café de la Grave), situé sur ce qu’est devenu par la suite le site historique de la Grave à Havre-Aubert et d’en faire une salle de spectacles. L’idée ne fut pas longue à faire son chemin et comme l’air du temps était aux belles idées, la démographie aidant, les appuis vinrent de toutes parts. À ses débuts, la corporation présentait surtout des artistes locaux à un public majoritairement madelinot. Avec le temps et les obligations liés au rôle de diffuseur régional qui lui incombent, la corporation s’est donnée comme mandat d’offrir à la population des Iles et à ses nombreux visiteurs, l’accès à une programmation variée de spectacles majoritairement professionnels, d’ici et d’ailleurs, tout en encourageant la relève, avivant l’émulation culturelle nécessaire à l’implication des jeunes au monde des arts de la scène, favorisant autant la sensibilisation et le développement des publics que la diversité culturelle.1

1 www.auvieuxtreuil.ca

Photo : Jean-François Noël

Archives : Les Îles de la Madeleine par Jean Palardy

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En 1954, le premier ministre du Québec, Maurice Duplessis, interdit la projection dans les lieux d’enseignement des films de l’ONF qu’il accuse de faire la promotion de la centralisation du pouvoir à Ottawa. Deux ans plus tôt, Duplessis dénonçait l’image transmise par le film dont ces images sont extraites, Îles-de-la-Madeleine réalisé par Jean Palardy pour l’ONF, dans lequel on voit des pêcheurs exerçant leur métier. Il ordonna à Maurice Proulx de tourner un « film réponse ».

Réal. : Jean Palardy [Office national du film du Canada, 1952]

Des méthodes traditionnelles pour présenter des créations culinaires modernes

Le deuxième épisode de la nouvelle émission culinaire «Les quatre coins de l’assiette» présentée à Ici Télé, met en vedette le chef Robert Pendergast, de l’Île-du-Prince-Édouard.  «Je veux faire entrer la bouffe acadienne chez tout le monde et démontrer qu’on peut utiliser des méthodes traditionnelles pour présenter des créations culinaires modernes», de dire le chef indépendant.  Pour lui, on peut voyager dans le temps pour faire revivre certaines traditions

Dans l’épisode, il prépare un plat dans un four à bois traditionnel avec des ingrédients de l’Île : la viande de porc de Pleasant Pork, les légumes bios de la Ferme Soleil et des palourdes pêchées à la manière locale par le pêcheur amateur Stéphane Blanchard.

«La région a plus à offrir que les pommes de terre et les fruits de mer», de dire l’animatrice Jessica Emin.  Elle ajoute que le chef va au-delà de la pomme de terre et utilise à son avantage toutes les ressources de son île afin de créer des plats aux saveurs locales et qu’il est passionné d’histoire et de culture.

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Le chef Robert Pendergast

Le chef Pendergast, de descendance irlandaise/acadienne, qui a beaucoup de racines à l’ouest de l’ÎPÉ, aime beaucoup la connexion entre la cuisine acadienne et celle quasi irlandaise.  Ayant beaucoup voyagé, il a aussi emprunté à la culture espagnole.  «Être sur terre à l’ÎPÉ, près des gens et du jardin, on a toujours quelque chose à faire», souligne le chef Robert Pendergast.  «Faire la cuisine, s’amuser et chanter nécessite d’être un bon vivant».  Il dit que la communauté est engagée à développer l’alimentaire locale.

Stéphane Blanchard, agent de développement économique, est un pêcheur de coques passionné.  Il montre à Jessica comment pêcher les petites coques, les palourdes de baie et les palourdes de basse.  Ce sont des amis et des locaux qui lui ont appris à pêcher et il n’utilise pas une pelle, car ça casse les coques.  «En respectant la nature», indique Stéphane Blanchard.  «On peut en profiter et manger quelque chose de frais, de bon goût, même avec un verre de bière.  Pour moi, pêcher les coques ou les palourdes, c’est comme un sport, c’est l’été, il fait beau et on respire la mer».

Jessica souligne que c’est toute une aventure pour elle d’avoir pêché des coques et elle déguste une palourde de baie crue, qu’elle aime vraiment.

Robert Pendergast ajoute que pour être un bon chef, il faut trouver du bon poisson, il faut connaître quelqu’un et être proche du producteur.

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On se rend ensuite à la Ferme Soleil de la fermière/propriétaire Marie-Soleil Hutchinson.  C’est là que Robert se procure ses légumes.  C’est une ferme, de pesticides synthétiques, éloignée des fermes conventionnelles et elle voulait faire un impact positif sur la communauté.  Des chefs et des restos s’approvisionnent à sa ferme et au début on livrait en ville, comme un taxi pour les restos.  On offre maintenant des paniers pour les gens qui s’inscrivent en collaboration avec d’autres fermes.  «C’est un aspect communautaire et environnemental et ça permet de cultiver une relation avec la communauté», de dire Marie-Soleil. «Quand tu utilises de bons produits du jardin, ça rend ta cuisine 50 % meilleure», d’ajouter Robert.  Il dit qu’elle a une excellente connexion avec sa communauté autant à la ferme qu’au Marché des fermiers.

La visite se termine à la ferme Pleasant Pork où les propriétaires Ranald et Melanie MacFarland élèvent des porcs sur 100 acres de terre.  Les différents animaux sont élevés en totale liberté dans un environnement naturel.  Ils peuvent compter sur une bonne clientèle qu’ils retrouvent chaque samedi au Marché des fermiers.

C’est finalement à la Maison Doucet de Rustico que Robert va faire cuire son repas dans un four rustique à technique bousillage et le déguster avec les intervenants de l’émission.

«La région de Rustico, la Maison Doucet sont des raisons pour lesquelles je suis resté à l’Île.  Si ce n’était pas de la vie culturelle, c’est toute la vie de mon héritage, je ne pense pas que je serai resté ; car sans ça, on peut rester partout», conclut le chef Pendergast.

Les quatre coins de l’assiette, est une série documentaire captivante produite par Connexions Productions, qui nous amène dans les coulisses de la cuisine gastronomique canadienne d’un point de vue unique et original.  La série explore le lien entre un plat créé par un chef de fine cuisine et l’alimentation locale.  L’émission suit la quête de Jessica Emin, photographe culinaire et passionnée de cuisine gastronomique, qui déconstruit un plat unique et audacieux pour comprendre son histoire et son lien avec une région en particulier.

On peut visionner l’épisode sur TOU.tv au : https://ici.tou.tv/les-quatre-coins-de-l-assiette/S01E02?lectureauto=1

 

PAR Claire Lanteigne / IJL – Réseau.Presse – La Voix acadienne

LA UNE : Le chef Robert Pendergast de l’Île-du-Prince-Édouard est en vedette dans le deuxième épisode de l’émission culinaire «Les quatre coins de l’assiette», animée par Jessica Emin.

 

 

 

 

 

Jessica Emin et Stéphane Blanchard à la pêche aux coques.  (Photos : Captures d’écran de l’émission)

 

Des projets municipaux de 72 M$ d’ici 2024 aux Îles-de-la-Madeleine

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La Municipalité des Îles-de-la-Madeleine a adopté mardi son tout premier programme triennal d’immobilisations (PTI). L’administration municipale réserve ainsi 72 millions de dollars pour réaliser 52 projets d’ici 2024.

Plus de 25 millions de dollars, soit 35 % des investissements totaux projetés dans le PTI, serviront à contrer l’érosion des berges.

Cette somme inclut le chantier de 11,6 millions de dollars pour protéger les falaises de Cap-aux-Meules ainsi que 8 millions de dollars pour planifier et réaliser de futures interventions sur d’autres sites menacés par l’érosion.

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Le programme triennal d’immobilisation inclut également des investissements de 6,6 millions de dollars pour l’entretien routier et 16,5 millions de dollars pour améliorer le réseau d’aqueduc et d’égout.

De plus, la Municipalité réserve 2,1 millions de dollars d’ici 2024 pour décontaminer le site de l’ancien aréna Wendell-Chiasson afin d’y développer l’écoquartier, 1,3 million de dollars pour rénover la piscine et 6,6 millions de dollars pour rénover les casernes de Cap-aux-Meules, Havre-aux-Maisons et Grosse-Île.

Le programme triennal d’immobilisation vise à planifier les investissements prioritaires et à évaluer l’impact financier des projets sur les prochains budgets annuels.

Le maire des Îles-de-la-Madeleine précise que le PTI démontre le coût global des projets, mais que la part réelle versée par la Municipalité sera moindre en raison des subventions gouvernementales attendues.

millions sur trois ans ça peut faire peur, mais ce n’est pas ce que la Municipalité va investir au net","text":"Oui, 72millions sur trois ans ça peut faire peur, mais ce n’est pas ce que la Municipalité va investir au net"}}">Oui, 72 millions sur trois ans ça peut faire peur, mais ce n’est pas ce que la Municipalité va investir au net, explique le maire des Îles-de-la-Madeleine, Jonathan Lapierre. % du financement, d’autres 60%, ça va dépendre des programmes, mais globalement c’est rare qu’on réalise des projets avec moins de 50% de subvention.","text":"Il y a des projets où on pourra aller chercher 80% du financement, d’autres 60%, ça va dépendre des programmes, mais globalement c’est rare qu’on réalise des projets avec moins de 50% de subvention."}}">Il y a des projets où on pourra aller chercher 80 % du financement, d’autres 60 %, ça va dépendre des programmes, mais globalement c’est rare qu’on réalise des projets avec moins de 50 % de subvention.

Il cite en exemple le projet de protection des falaises de Cap-aux-Meules qui sera financé à plus de 90 % par Ottawa et Québec. Pourtant, les 11,6 millions de dollars du projet sont comptabilisés dans le plan d’investissement, bien que la part municipale ne soit que de 1,1 million.

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Le maire indique qu’il va aussi miser sur le décret de l’insularité qui octroie aux Îles-de-la-Madeleine un statut particulier pour augmenter au maximum le financement gouvernemental.

Hausse de la dette

Selon les investissements projetés dans le plan triennal d’immobilisation, 12 % du budget municipal seront consacrés au remboursement de la dette en 2024, alors que ce pourcentage s’établit aujourd’hui à 8 %.

% de service de dettes","text":"Les municipalités de même taille ont en moyenne un ratio de 12% de service de dettes"}}">Les municipalités de même taille ont en moyenne un ratio de 12 % de service de dettes, explique Jonathan Lapierre. C’est une cible qu’on s’est fixée comme conseil municipal pour avoir des objectifs réalistes qui correspondent à la capacité de payer du milieu.

Le maire précise vouloir éviter de répéter les erreurs du passé causées par des déficits d’entretien des infrastructures municipales et estime que les finances municipales demeurent saines malgré l’augmentation du poids de la dette.

« Une municipalité qui n’investit pas, c’est une municipalité qui n’est pas responsable. Si on veut des infrastructures durables dans le temps et qu’on ne soit pas obligé de les démolir et de recommencer à zéro chaque fois, il faut investir. » — Une citation de  Jonathan Lapierre, maire des Îles-de-la-Madeleine

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Un PTI adopté hors délai

Même s’il s’agit d’une exigence légale en vertu du Code municipal du Québec et sur la Loi sur les cités et villes, la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine n’avait jamais adopté officiellement un programme triennal d’immobilisation, bien qu’un exercice de priorisation des projets se faisait annuellement.

De surcroît, l’adoption de ce premier PTI survient plus de six mois après la date limite fixée au 31 décembre.

La Municipalité des Îles-de-la-Madeleine n’est toutefois pas la seule à ne pas répondre aux exigences légales attendues en lien avec l’adoption des PTI.

En 2021, la Commission municipale du Québec a procédé à un audit portant sur le programme triennal d’immobilisations auprès de 1074 municipalités. La Commission a conclu que 56 % d’entre elles n’étaient pas conformes aux exigences légales attendues, dont la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine.

Le maire soutient que l’adoption du programme triennal d’immobilisations a été retardée, notamment en raison de l’arrivée d’une nouvelle directrice générale et des élections municipales de l’automne, mais aussi de la COVID-19 qui empêchait les rencontres en présentiel à certains moments.

PTI était assez bas, donc [les fonctionnaires] ont convenu avec nous que l’important c’était de le faire","text":"On a conclu avec le gouvernement du Québec que, dans l’échelle des problèmes de l’humanité, le retard de l’adoption de notre PTI était assez bas, donc [les fonctionnaires] ont convenu avec nous que l’important c’était de le faire"}}">On a conclu avec le gouvernement du Québec que, dans l’échelle des problèmes de l’humanité, le retard de l’adoption de notre PTI était assez bas, donc [les fonctionnaires] ont convenu avec nous que l’important c’était de le faire, lance M. Lapierre.

projets à mener de front avec l’équipe municipale, il fallait s’assurer, avec l’enjeu de pénurie de main-d’œuvre, d’avoir la capacité de réaliser ce qu’on allait mettre dans le PTI","text":"C’est 52projets à mener de front avec l’équipe municipale, il fallait s’assurer, avec l’enjeu de pénurie de main-d’œuvre, d’avoir la capacité de réaliser ce qu’on allait mettre dans le PTI"}}">C’est 52 projets à mener de front avec l’équipe municipale, il fallait s’assurer, avec l’enjeu de pénurie de main-d’œuvre, d’avoir la capacité de réaliser ce qu’on allait mettre dans le PTI, ajoute la directrice générale de la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine, Ariane Cummings. Pour chaque projet, il fallait se demander si on avait les effectifs pour le réaliser. On n’est pas à l’abri de la pénurie de main-d’œuvre, il y a beaucoup de postes non pourvus en ce moment.

LA UNE : Plus de 23 millions de dollars, soit 32 % des sommes inscrites au programme triennal d’immobilisations, serviront à améliorer le réseau routier, l’aqueduc et les égouts (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE
PAR Isabelle Larose

Une saison difficile pour les crabiers gaspésiens et madelinots

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Les acteurs de l’industrie de la pêche au crabe ont conclu, le 30 juin, une saison qui leur a causé bien des maux de tête. Baleines noires, effondrement du marché américain et embargo tardif des États-Unis sur le crabe russe : les pêcheurs ont eu droit à une saison difficile à oublier, mais pas pour les bonnes raisons.

Si une hausse importante des quotas laissait présager une excellente saison, les crabiers ont ensuite été rattrapés par la réalité. La situation ne s’est pas améliorée au cours de la saison, au contraire.

Le grand départ des crabiers du sud du golfe, au Québec, et de l’Atlantique a eu lieu le 13 avril, après quatre jours d’attente. Le ministère des Pêches et des Océans (MPO) avait repoussé la rencontre sur la date de départ pour la pêche, indiquant que la Garde côtière n’était pas prête. Le début de la pêche est fixé avant chaque saison, au printemps.

La pêche, qui a débuté tardivement, a ensuite été perturbée dans plusieurs cas. Les baleines [noires] sont arrivées très tôt dans la saison. Il y a eu beaucoup de fermetures, déplore Paul Boudreau, représentant des crabiers traditionnels des Îles-de-la-Madeleine.

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La demande quant au crabe canadien a littéralement chuté, notamment sur le marché américain, faisant baisser le prix à la livre qu’obtiennent les pêcheurs. Ça a commencé très fort, rappelle M. Boudreau, mentionnant que le prix est toutefois passé de 8,50 $ à 6 $ la livre.

« Il y a encore énormément de crabe d’entreposé sur le marché. On peut dire qu’il s’est quasi effondré. » — Une citation de  Paul Boudreau, représentant des crabiers traditionnels des Îles-de-la-Madeleine

Représentant la trentaine de crabiers gaspésiens, Daniel Desbois confirme les observations de son confrère madelinot. C’est quand même assez rare, renchérit-il en parlant de la quantité de crabe toujours en stock et de son écoulement, fort difficile.

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C’est la première fois [qu’on voit ça]. Normalement, les acheteurs appelaient pour faire des commandes, mais là, les usines ont dû se mettre sur le téléphone pour essayer de le vendre, ajoute Paul Boudreau.

« On s’attendait à une meilleure réponse du marché cet été. L’Alaska n’avait presque pas de quotas. » — Une citation de  Daniel Desbois, président de l’Association des crabiers gaspésiens

Daniel Desbois est catégorique : les pêcheurs vivent toujours, quelques jours après la fin de la saison, de la frustration. Le marché, on ne le contrôle pas, indique-t-il, impuissant.

M. Boudreau constate que les crabiers semblent subir les soubresauts de la hausse des prix enregistrée l’an dernier. Le crabe, notamment destiné au monde des croisières et des casinos, a été mis de côté.

Trop peu, trop tard

L’embargo des États-Unis sur le crabe russe, entré en vigueur le 23 juin, est arrivé trop tard pour changer quoique ce soit à la situation des crabiers canadiens. C’est du moins ce qu’estiment les représentants des pêcheurs gaspésiens et madelinots.

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C’est très désolant que ça ait pris autant de temps. Finalement, on a attendu qu’ils passent tout le crabe russe avant qu’il y ait un embargo sur le marché, ce qui n’est pas vraiment logique, M. Boudreau.

Le crabier Daniel Desbois estime pour sa part que cette décision a été prise par les Américains afin de bien paraîtreÀ la fin juin, le crabe est fini. C’est comme s’il n’y avait rien eu de fait, dit-il, catégorique.

Et l’an prochain?

Paul Boudreau croit que la prochaine saison sera bonne en fait de ressources, mais pour le reste, le Madelinot ne se fait pas trop d’espoirs. À mon avis, le marché ne se rétablira pas dans l’année qui vient et ce sera encore difficile l’année prochaine.

Quant à Daniel Desbois, il estime qu’il est trop tôt pour faire des prévisions. La dernière saison a démontré, à son avis, que les attentes peuvent être rapidement déçues. On avait tellement d’espoir cette année et ça a chaviré en un mois. C’est tellement loin, l’année prochaine, au niveau du marché, qu’on ne sait pas.

LA UNE : Les crabiers attendaient impatiemment le lancement de la pêche le 13 avril en matinée (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / MARGUERITE MORIN
PAR Roxanne Langlois

Une baleine noire empêtrée entre Miscou et les Îles-de-la-Madeleine

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Pêches et Océans cherche à retrouver une baleine noire de l’Atlantique Nord qui a été vue empêtrée le 30 juin dernier entre l’île Miscou, au Nouveau-Brunswick, et les Îles-de-la-Madeleine, au Québec.

La baleine EG 1403, qu’on a surnommée Meridian, est un mâle de 38 ans. Il avait auparavant été aperçu au large des côtes du Massachusetts, le 11 février.

Si le ministère parvient à revoir la baleine, une intervention est prévue. Les partenaires du ministère des Pêches et des Océans (MPO) pour ce genre d’opération sont en attente, apprend-on dans un communiqué.

Si l’on aperçoit la baleine à nouveau et que les conditions météorologiques et l’état de la mer le permettent, des efforts pourraient être déployés dans les prochains jours pour tenter de la désempêtrer, indique le MPO.

Il n’est pas possible pour le moment de déterminer dans quel type d’engin la baleine est empêtrée. Il sera possible de le savoir une fois l’engin de pêche retiré et examiné.

C’est le deuxième empêtrement d’une baleine noire de l’Atlantique Nord cette année au Canada. Le MPO continue de surveiller « Sundog », une femelle de 14 ans aperçue entremêlée dans des cordages le 19 mai à l’est de Gaspé.

LA UNE : Une baleine est en difficulté dans le sud du golfe du Saint-Laurent, entre l’île Miscou et les Îles-de-la-Madeleine. PHOTO : SCIENCES DU MPO – ÉQUIPE DE RELEVÉS AÉRIENS

Le nombre de grands requins blancs se maintient dans les eaux canadiennes

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Une nouvelle étude sur la répartition du grand requin blanc en voie de disparition dans les eaux canadiennes indique qu’un réseau de surveillance sous-marine suggère que la population reste stable, mais n’augmente pas.

Cela va à l’encontre des inquiétudes selon lesquelles les plus grands prédateurs de l’océan rôdent de plus en plus dans la région – des perceptions alimentées par une attaque présumée en août dernier contre une femme dans les eaux au large de l’île du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse. De plus, le même mois, des vidéos sur téléphone portable montraient ce prédateur marin mâchant une carcasse de phoque.

Les applications de suivi des requins sont également devenues populaires, car le groupe Ocearch opère dans la région depuis plusieurs saisons pour marquer les animaux et permettre au public de les suivre en ligne lors de leur migration dans l’Atlantique nord-ouest de juillet à novembre.

Cependant, les travaux d’un consortium d’éminents experts en matière de grands requins blancs, qui étudient le comportement de l’animal, indiquent que les observations au Canada ne se traduisent pas par une détection accrue des réseaux acoustiques sous-marins qui captent les signaux des animaux marqués.

L’étude collaborative publiée le mois dernier dans le Journal canadien des sciences halieutiques et aquatiques indique que lorsque l’on tient compte du nombre croissant de requins marqués et du plus grand nombre de systèmes de détection, le nombre de grands requins blancs dans les eaux canadiennes semble se maintenir.

L’étude souligne que bien qu’il y ait eu des théories d’un nombre accru de grands blancs sur la base des observations, peu de preuves qui corroborent ces théories ont été trouvées.

«Il n’y a pas eu d’augmentation systématique de la proportion de la population marquée visitant les eaux canadiennes, qui est restée relativement constante au cours des années où un nombre appréciable d’animaux avaient été étiquetés (à partir de 2016)», indique l’étude.

Le document est coécrit par Heather Bowlby, chercheuse principale au Laboratoire de recherche sur les requins du Canada atlantique, Megan Winton, de l’Atlantic White Shark Conservancy à North Chatham, au Massachusetts, et Gregory Skomal,de la Division of Marine Fisheries du Massachusetts.

La grande majorité des requins ont été marqués au large de Cape Cod entre 2009 et 2021, avec environ 3% des requins identifiés dans les eaux canadiennes en 2018 et 2019.

Selon l’étude des migrations de la dernière décennie, sur les 227 requins étiquetés, environ un quart seulement effectuent le voyage annuel dans les eaux canadiennes de l’Atlantique.

Mme Bowlby a déclaré dans une récente entrevue téléphonique que lorsque les scientifiques ont pris en compte les augmentations de la surveillance, ils ont découvert qu’une «proportion constante du nombre total (de requins) marqués» apparaissait sur les réseaux acoustiques qui reçoivent leurs signaux.

Par exemple, les données montrent que dans la baie de Fundy en 2016, les 70 récepteurs acoustiques déployés dans la zone ont détecté trois grands requins blancs, tandis que quatre ans plus tard, avec trois fois plus de récepteurs, neuf grands requins blancs ont été détectés – même si davantage avaient été tagués. Au cours des cinq dernières années, l’étude a révélé qu’entre 11 et 19% des requins munis d’une étiquette acoustique ont été détectés dans les eaux canadiennes.

Mme Bowlby a précisé que l’objectif principal du document était de jeter les bases pour décrire l’habitat essentiel des grands requins blancs dans la région.

Elle a déclaré que les observations sur le comportement de ce poisson qui est au sommet de la chaîne alimentaire – recueillies à partir de balises satellites capables de suivre les profondeurs du requin –  ont soulevé d’importantes questions sur les idées dominantes selon lesquelles la température et d’autres aspects environnementaux de l’océan sont les seuls facteurs de localisation des animaux.

Elle a noté que les étiquettes montrent que les requins plongeaient à des profondeurs d’environ 50 mètres dans des zones côtières pendant les mois d’été et semblaient adopter ce comportement, quelle que soit la température de l’eau.

Les données ont également indiqué que la plupart des requins entrant dans les eaux canadiennes en provenance de Cape Cod sont plus jeunes et nagent sur de longues distances pour chasser des proies, notamment des phoques.

Mme Bowlby a un message nuancé sur la façon dont les nageurs et autres utilisateurs récréatifs des eaux de la Nouvelle-Écosse devraient réagir à la présence des requins.

Selon elle, puisque les recherches ne montrent aucune augmentation «appréciable» de l’abondance des requins au Canada, les utilisateurs récréatifs des plages de la région de l’Atlantique ne courent pas plus de risques. Cependant, la spécialiste dit que «le grand blanc est un puissant prédateur marin, et un peu de prudence est parfois justifiée».

Le directeur du Nova Scotia Lifeguard Service, Paul D’Eon, a mentionné dans une entrevue lundi que même à la fin des années 1970, alors qu’il commençait sa carrière de 48 ans au sein du service, il avait entendu des pêcheurs raconter des anecdotes sur la capture de grands requins blancs. Il en est venu à croire que peu de choses ont changé au fil des décennies.

«Je pense que le risque est extrêmement faible. Il est plus probable d’être blessé en se rendant à la plage que d’y être attaqué par un requin», a-t-il dit. Néanmoins, le service de sauvetage a une politique sur les observations de requins.

Par La Presse Canadienne

Annie LAPIERRE (1978-2022)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 1er juillet 2022, de madame Annie Lapierre. Elle était âgée de 44 ans et résidente de l’Étang-du-Nord, aux Îles-de-la-Madeleine.

Elle était la fille de feu monsieur Robert Lapierre et de madame Jacqueline Massé, la mère de Léo et Simon. Elle laisse aussi dans le deuil son frère André, sa soeur Nadine (Pierrot), sa nièce Frédérique, le père de ses enfants Pierre-Luc Richard, ainsi que ses oncles, tantes, cousins, cousines, parents et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules le vendredi 8 juillet 2022 à compter de midi. Suivront les funérailles à 16h à l’église Saint-Pierre de La Vernière et l’inhumation au cimetière de l’endroit.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur.

Toutes marques de sympathie peuvent être témoignées à la famille par voie électronique.

Les dons reçus seront versés à la Maison des Jeunes des Îles.

Michel CORMIER (1957-2022)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 30 juin 2022, de monsieur Michel Cormier. Il était âgé de 65 ans et originaire de La Vernière, aux Îles-de-la-Madeleine.

Il était le fils de feu monsieur Avila Cormier et de feu madame Rita Massé, le conjoint de madame Huguette Leblanc. Il était le frère de Benoit (Johanne), Gilles (Carole), Luc, Claudine et feu Germain (Colette). Il laisse aussi dans le deuil sa belle-fille Mélissa ( Béatrice), sa petite-fille par alliance Marie-Michelle, sa filleule Josiane, son neveu Pierre-Luc, sa nièce Jade, ainsi que ses oncles, tantes, cousins, cousines, parents et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules le lundi 11 juillet 2022 de 19h à 22h. Les funérailles de monsieur Michel Cormier seront célébrées le mardi 12 juillet 2022 à 11h à l’église Saint-Pierre de La Vernière.

Le mardi 12, jour des funérailles, le salon ouvrira à 9h.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur.

Toutes marques de sympathie peuvent être témoignées à la famille par voie électronique.


Les dons reçus seront versés à la Fondation Santé de l’Archipel.

Le trophée Strathcona est décerné à Mégane Boudreau

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Monsieur François Joyet remet la bourse à Mégane Boudreau.

Dans le cadre du cours de leadership, les Rangers juniors canadiens  ont développé des projets pouvant être intégrés dans leurs communautés respectives.

Les récipiendaires sont sélectionnés pour leur leadership, le travail d’équipe, leur productivité, leur engagement dans leur apprentissage, leur attitude positive et leur capacité à être un modèle pour leurs pairs.

Un montant de 2000$ est attribué avec ce prix.

Félicitations Mégane !

LA UNE : Mégane Boudreau en compagnie du brigadier général Boivin et l’adjudant-chef Forest.
Source : 2e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens

Michel Rabagliati, invité du Festival littéraire des Îles

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Le bédéiste Michel Rabagliati, créateur de Paul, personnage sans doute le plus populaire de la bande dessinée au Québec, fait partie des invités du Festival littéraire des Îles, commencé depuis le dimanche 3 juillet au Site de la Côte.

Il prendra part à différentes activités autour de la BD. On profite de son passage aux Îles pour discuter avec lui.


  Bon pied, bonne heure! Entrevue avec Michel Rabagliati


LA UNE : Michel Rabagliati dessine sur la table offerte par son père. PHOTO : Maxyme G. Delisle

Les Îles s’attaquent au défi de la pénurie de logements

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Un nouveau Service d’aide à la recherche de logement des Îles (SARL des Îles) a été mis en place par des partenaires du milieu afin d’accompagner les individus, couples et familles résidants aux Îles qui sont à risque de se retrouver sans logis. En effet, à l’instar des autres régions du Québec, les Îles n’échappent pas au défi de la pénurie de logements.

Ce service, offert depuis la mi-mai par une ressource à temps partiel, sera encore plus accessible à partir de ce lundi 4 juillet grâce à l’embauche d’un coordonnateur à temps plein. C’est Pierre Desbiens qui sera responsable d’accueillir les personnes qui risquent de se retrouver sans logement, de référencer les logements potentiellement disponibles et de faire du pairage avec des personnes qui pourraient avoir des solutions.

« Nous sentons que c’est un service nécessaire. Déjà, depuis le mois de mai, ce sont 30 personnes qui ont contacté le SARL des Îles. Pour le moment, ces personnes ont des solutions, au moins temporaires, pour se loger. Notons que 5 personnes ont même trouvé une solution permanente par leur propre moyen grâce à la solidarité de Madelinots qui ont fait le choix de louer à l’année », a expliqué Véronique Chiasson, représentante du Réseau des partenaires en développement social aux Îles.

Pour les personnes qui n’auraient pas de logement pour l’été, ou pour une partie de l’été, différentes solutions sont en place. À la suite de l’expérience de l’été 2021 ou un centre d’hébergement d’urgence avait été mis sur pied à l’ancien aréna de Havre-aux-Maisons, les partenaires qui composent le SARL des Îles ont plutôt décidé de réserver et de mettre à disposition quelques chambres dans un lieu d’hébergement. Pour être admissible à ce service de dépannage, il faudra prouver être à la recherche d’un logement et poursuivre les recherches. Le SARL des Îles a d’ailleurs déjà eu recours à cette solution depuis sa mise en place. Rappelons toutefois que les services d’hébergement offerts par les organismes tels que la Maison à Damas et la maison d’hébergement l’Accalmie pour femmes vivant de la violence demeurent les solutions de première ligne (lorsque disponibles et applicables). Dans certaines situations liées à une difficulté à assumer les besoins de base, l’organisme Entraide communautaire des Îles peut aussi contribuer.

« Payé en 2022 grâce à des fonds municipaux, le Service d’aide à la recherche de logement des Îles sera en place jusqu’au mois d’octobre. Il est aussi important de souligner les nombreuses heures que mettent les partenaires associés au comité accompagnateur du SARL des Îles. Le comité travaille d’ailleurs déjà à trouver un soutien financier récurrent et annuel pour assurer un service sur le long terme », a souligné Danielle Hubert, représentante de la Municipalité des Îles.

Les partenaires en appellent aux propriétaires de logements ou de maisons inhabités afin de se manifester auprès de Pierre Desbiens. Notons que des sommes sont toujours disponibles dans le Programme d’aide à l’hébergement des travailleurs qui vise à favoriser la location et pallier l’enjeu du logement locatif à court terme et ainsi venir appuyer les actions reliées à l’attraction et à la rétention de la main-d’œuvre.


Rappelons que le Service d’aide à la recherche de logement des Îles est une initiative issue d’un comité de partenaires composé du Réseau des partenaires en développement social aux Îles, du Carrefour jeunesse-emploi des Îles, du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS), de la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine et de l’Office municipal d’habitation des Îles-de-la-Madeleine.

 

LA UNE : Les membres du comité du SARL des Îles. De gauche à droite sur la photo : André St-Onge Réseau des partenaires en DS des Îles, Véronique Chiasson Réseau des partenaires en DS des Îles, Isabelle Boudreau CISSS des Îles, Pierre Desbiens intervenant SARL des Îles, Franck Rwamo Réseau des partenaires en DS des Îles. Absentes sur la photo : Amélie Lapierre CISSS des Îles, Jacynthe Marcotte CJE des Îles, Catherine Jomphe-Gaudet CJE des Îles.