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La croissance de la population de phoques gris ralentit en Atlantique

Le nombre de phoques gris au Canada atlantique continue d’augmenter, mais cette croissance montre des signes de ralentissement selon la plus récente évaluation du ministère des Pêches et des Océans (MPO).

Selon le MPO, en 2021, le taux de croissance des phoques gris a ralenti pour la première fois en 60 ans et on pense que les naissances de blanchons sur l’île de Sable ont diminué.

La colonie de cette île compte pour 80 % de la production de phoques gris au pays.

Sur la base des résultats d’un seul relevé, il est difficile d’interpréter le changement de trajectoire de la production de petits sur l’île de Sable. Une seule estimation faible de la production de petits pourrait également être le résultat d’une année avec un faible taux de natalité, indique le MPO.

La population de la plateforme néo-écossaise est estimée à 310 700 individus, la majorité provenant de la colonie de l’île de Sable.

Annuellement, 76 000 petits naissent chaque année sur l’île, soit 78 % du total des naissances de la plateforme néo-écossaise. Il y aurait 16 900 naissances environ dans la zone du golfe du Saint-Laurent.

Une nouvelle méthode de calcul

Une nouvelle méthode d’évaluation a été utilisée pour établir les stocks.

Les scientifiques ont converti la production de blanchons provenant d’enquêtes aériennes en population totale en combinant les taux de reproduction et de survie avec le petit nombre récolté par les humains.

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Selon cette méthode, l’évaluation des stocks de 2016 est revue à la baisse, passant 424 000 individus à 339 000.

La différence est attribuée au changement de méthode d’évaluation et à un ralentissement des naissances.

Les stocks sont évalués tous les cinq ans, mais Pêches et Océans recommande dans son rapport une augmentation de la fréquence de ces évaluations puisque les populations changent rapidement d’une manière qui n’est pas encore tout à fait comprise.

Une opération de reconnaissance aérienne n’a pas permis de détecter des colonies de reproduction sur les côtes de Terre-Neuve, de la Nouvelle-Écosse ou du Nouveau-Brunswick.

Dans le golfe du Saint-Laurent, de nouvelles petites colonies ont été détectées sur la côte sud de l’île d’Anticosti et sur deux îlots près des Îles-de-la-Madeleine.

LA UNE : La principale colonie de phoques gris se trouve sur l’île de Sable. PHOTO : ISTOCK / IAN DYBALL

Annonce de la candidature du PLQ dans Îles-de-la-Madeleine

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La cheffe du Parti libéral du Québec, Dominique Anglade, a présenté officiellement, lors du Conseil général de la formation politique du 11 juin, le candidat libéral pour la circonscription des Îles-de-la-Madeleine, Gil Thériault, pour les élections générales de 2022.

Directeur de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec et directeur par intérim de l’Association des pêcheurs côtiers des Îles-de-la-Madeleine, Gil Thériault a œuvré en politique, en tourisme, en développement économique, en éducation, ainsi que dans le domaine des Arts aux Îles-de-la-Madeleine lui ayant permis de développer une vision globalisante des besoins de sa communauté, et ce, dans divers secteurs d’activité.

Journaliste, auteur, photographe, ainsi que conférencier sur les enjeux de l’environnement et de la saine gestion des ressources naturelles, Gil Thériault est connu pour avoir complété en 2008 un tour du monde sur la thématique de la protection de l’environnement, qui fut très médiatisé, intitulé « 52 fois la mer » où il abordait de manière hebdomadaire un enjeu environnemental par le biais de la publication d’un article.

Le père de deux filles défend avec passion sur la scène québécoise et internationale le droit des Madelinots à une meilleure gestion des ressources halieutiques qui est la base de l’économie madelinienne. Le candidat libéral est également président et fondateur de Livelihood International, un organisme faisant la promotion de l’utilisation durable des ressources naturelles comme source de subsistance pour les communautés rurales et côtières, les communautés autochtones et les petites nations insulaires. Il désire agir en matière de protection de l’environnement, de relation avec les peuples autochtones, de gestion de la pêcherie et de gouvernance régionalisée.

« J’ai le plaisir d’annoncer aujourd’hui la candidature de Gil Thériault pour porter les couleurs libérales dans Îles-de-la-Madeleine pour 2022. Sa candidature se veut d’exception. Il détient un engagement profond pour l’amélioration de la qualité de vie des gens des Îles-de-la-Madeleine. Gil Thériault se veut un ambassadeur de sa région pour l’autonomie de la région, une meilleure gestion des ressources issues de la pêcherie et la protection de l’environnement, il saura agir pour répondre aux besoins de sa communauté avec toute la détermination qu’un lui connait. » – Dominique Anglade, cheffe du Parti libéral du Québec

« Après un tour du monde où, il a visité les plus beaux recoins de la planète, Gil a choisi ses racines insulaires. Il est revenu s’établir aux Îles et y fonder une famille avec sa conjointe, Ezgi. Dans un contexte de mondialisation, de crise climatique, de pénurie de main-d’œuvre et des enjeux locaux pour l’archipel, Gil a l’audace de croire au bien commun et d’y travailler avec passion et acharnement. » – Germain Chevarie, député libéral des Îles-de-la-Madeleine de 2008 à 2012 et de 2014 à 2018

« Mon père était un homme de peu de mots, mais un jour un ami lui a demandé pourquoi il défendait les valeurs libérales. Il lui a répondu qu’on ne se renforcissait jamais en se divisant. Ces simples paroles guident aujourd’hui mon engagement politique. De plus, aux Îles, notre seule option est de concilier la protection de l’écosystème et de la biodiversité avec le développement économique. Je m’engage à défendre cette vision avec l’ardeur qu’on me connaît.» – Gil Thériault, candidat du Parti libéral du Québec dans Îles-de-la-Madeleine pour 2022

 

 

Source : Parti libéral du Québec 

Parc régional en terres publiques : La Communauté maritime doit apporter des modifications à son plan d’aménagement et de gestion

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Lors de sa séance du 8 février 2022, le conseil de la Communauté maritime a adopté le Plan d’aménagement et de gestion (PAG) attaché au projet de création d’un parc régional sur le territoire public. C’est par ce document que la Communauté maritime a présenté au gouvernement les objectifs et les principes directeurs qu’elle souhaite mettre de l’avant par la création d’un parc régional.

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À la suite de son adoption, le PAG a été transmis au gouvernement pour commentaires et avis, comme le prévoit la procédure. Le gouvernement, par l’entremise du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH), a donc par la suite signifié à la Communauté maritime que des ajustements s’avéraient nécessaires. La Communauté maritime procède actuellement à l’analyse de tous ces commentaires et, avec la participation du comité consultatif sur les terres publiques et l’environnement, en arrivera à formuler une seconde proposition qui sera adoptée par le conseil et soumise à nouveau au gouvernement.

Est-ce que le projet est compromis?

L’avis gouvernemental reçu regroupe les commentaires du MAMH et de 4 autres ministères, soit le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC), le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN), le ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs (MFFP) et le ministère des Transports (MTQ). Lorsqu’un tel projet doit être approuvé par le gouvernement et qu’il concerne un aussi grand nombre de ministères différents, il est dans l’ordre des choses de recevoir des commentaires et des suggestions de modifications. Malgré qu’il faille revoir certains éléments du document original, le projet n’est aucunement compromis. Par ailleurs, comme la création du parc régional des Îles-de-la-Madeleine sous-entend des délégations de pouvoirs, il faut conséquemment composer avec le fait que ce sont des démarches longues et complexes.

Du nouveau pour cet été?

Prévoyant que les terres publiques seront encore convoitées et achalandées cet été, le conseil a donné son aval à l’embauche de deux agents de surveillance, et ce, même si le parc régional ne sera pas officiellement créé avant quelques mois encore. Les agents de surveillance auront pour mandat de sillonner les terres publiques, d’observer, de documenter et de faire appliquer la réglementation en vigueur tout en sensibilisant les utilisateurs.

Pour toutes questions concernant le projet de parc régional en terres publiques, vous pouvez communiquer avec Serge Bourgeois, directeur des projets de développement du territoire, à [email protected] ou au 418 986-3100, poste 115.

Source : L’Info-Municipale

Daisy LAPIERRE (1926-2022)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 8 juin 2022, de madame Daisy Lapierre. Elle était âgée de 95 ans et résidente de l’Étang-du-Nord, aux Îles-de-la-Madeleine.

Elle était l’épouse de feu monsieur Azade Leblanc, la mère d’André, Bernard, Gérard, Gilles, Léon, Lucie, Jeannette et Hélène. Elle avait six petits-enfants Sony, Pascal, Céline, Catharina, Pierre-Gil et Stéphanie, et neuf arrière-petits-enfants Samuel, Fanny, Olivia, Loïk, Emrik, Nathan, Gabriel, Jacob et Éli. Elle était la soeur de Gilberte, Arthur et feu Rita. Elle laisse aussi dans le deuil les conjoints et conjointes de ses enfants et petits-enfants, ainsi que ses neveux, nièces, parents et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules le vendredi 17 juin 2022 à compter de 14h. Suivra une célébration de la Parole au même endroit à 16h. L’inhumation aura lieu à une date ultérieure.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur.

Toutes marques de sympathie peuvent aussi être témoignées à la famille par voie électronique.

Les dons reçus seront versés aux
Logis du Bel Âge
164 chemin Valentin-Cummings
Fatima (Qc) G4T 2E5
Téléphone : (418) 986-4045

Les Sony World Photography Awards

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La World Photography Organization organise chaque année la plus prestigieuse compétition de photographie au monde : les Sony World Photography Awards.

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Lise Johansson Open, Architecture, 1st Place, 2017, Sony World Photography Awards

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Hiroshi Tanita Open, Architecture, 1st Place, 2017, Sony World Photography Awards

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Alessandra Meniconzi Open, Architecture, 1st Place, 2017, Sony World Photography Awards

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Constantinos Sofikitis Open, Architecture, 1st Place, 2017, Sony World Photography Awards

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Camilo Diaz Open, Architecture, 1st Place, 2017, Sony World Photography Awards

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Tim Cornbill Open, Architecture, 1st Place, 2017, Sony World Photography Awards

 

LA UNE : Sergey Dibtsev – Open, Architecture, 1st Place, 2017, Sony World Photography Awards

 

Cultiver l’innovation

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Les Îles-de-la-Madeleine, terre d’horizon bleu.

Une poignée d’îles verdoyantes dans l’immensité fluide du golfe St-Laurent. Une destination magnétique qui captive l’intérêt collectif, comme le cœur de ceux qui y prennent fondation. Un territoire que l’on reconnaît comme distinct, unique. Un milieu insulaire aux particularités qui imposent un mode de vie différent et des défis qui représentent des occasions à saisir. Lieu circonscrit et fertile avec une communauté ingénieuse rassemblée en son sein, les Îles sont un jardin propice à l’innovation, à la créativité et à l’expérimentation.

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Les Îles, un jardin de tout temps.

Un jardin est un terrain, souvent clos, où l’on cultive de multiples végétaux. Le jardin est un écosystème en soit, influencé par la main du jardinier et par les éléments naturels qui le balaient et l’alimentent. Jardin sauvage jadis, les Îles-de-la-Madeleine ont profité de la résilience de sa population qui a contribué à son développement de façon phénoménale. On reconnaît l’expertise et la ténacité des entrepreneurs madelinots qui innovent depuis des décennies pour l’essor et la pérennité de leur communauté, malgré les éléments plus arides qui affectent directement leur terre. Peut-être parce qu’ils sont autant jardiniers que marins, les récoltes des entrepreneurs des Îles voyagent aux confins de l’horizon, inspirent et nourrissent d’autres contrées. Les moyens technologiques actuels réduisent à certains égards les enjeux de l’éloignement pour rapprocher les maillons et permettre plus de partage. Le jardin des Îles est aujourd’hui florissant, et les contraintes encouragent à optimiser les ressources, à expérimenter, à se dépasser. Ici, grâce à des racines culturelles profondes, des entreprises et organisations innovantes poussent et mûrissent.

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Les Îles, un terreau fertile.

Les caractéristiques mêmes des Îles-de-la-Madeleine proposent et imposent l’innovation. Véritable laboratoire vivant, la diversité et la force des éléments naturels qui se côtoient sont propices à divers travaux de recherches et de tests. Territoire insulaire et maritime par excellence du Québec, le contact constant avec la mer permet la tenue de certains bancs d’essais spécifiques. Telle une micro-société, la communauté est composée de plusieurs acteurs vitaux à son développement: organismes, centres de recherches, entités gouvernementales, entreprises spécialisées, réseaux de transport. Elle accueille aussi régulièrement des partenaires externes qui procurent des expertises et ressources spécialisées. Le milieu est ainsi effervescent, d’autant plus que la collectivité est ouverte sur le monde, à l’affût des tendances et des mouvements. Ainsi, d’autres projets ont le potentiel de germer aux Îles. Des nouvelles technologies pourront être éprouvées dans les fonds marins comme dans les dunes. Des entreprises en cohérence avec les valeurs insulaires sauront fleurir. Des solutions qui répondent à des enjeux territoriaux continueront de cultiver notre jardin. Celui-ci peut même aspirer à attirer dans son horizon bleu des investissements en adéquation avec sa vision.

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Contacte-nous pour faire croître ton projet aux Îles : www.lavague.quebec

Source : Magazine LES ÎLES

Joseph BOUCHARD (1940-2022)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 8 juin 2022, de monsieur Joseph Bouchard. Il était âgé de 82 ans et originaire de Portage-du-Cap, aux Îles-de-la-Madeleine.

Il était l’époux de madame Lise Lapierre, le père de Chantal (Antoine), Sylvie (Donald) et Annie (Robin). Il avait quatre petits-enfants Olivier, Emma, Noémie et Annie-Claude. Il était le fils de feu monsieur Pamphile Bouchard et feu madame Emma Bourgeois, le frère de Cécile (Robert) et Jean. Il laisse aussi dans le deuil ses beaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces, parents et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules le dimanche 12 juin 2022 de 19h à 22h. Les funérailles de monsieur Joseph Bouchard seront célébrées le lundi 13 juin 2022 à 11h à l’église Saint-Pierre de La Vernière et de là, au cimetière de l’endroit.

Lundi le 13, jour des funérailles, le salon ouvrira à 9h.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur.

Toutes marques de sympathie peuvent aussi être témoignées à la famille par voie électronique.


Les dons reçus seront versés à la Fondation Santé de l’Archipel pour le Fonds Eudore-Labrie.

Révision du schéma d’aménagement : Une démarche importante pour l’avenir de notre territoire

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C’est étonnant comment une communauté, un territoire et même le milieu de vie qui le caractérise peuvent changer en seulement quelques années. En 2010, lors de la révision du schéma d’aménagement de première génération, le portrait actualisé était peu encourageant. En effet, il faisait état d’une diminution, au mieux d’une éventuelle stabilisation du nombre d’habitants, d’une économie fragile avec certaines difficultés dans le secteur des pêches, d’une industrie de la construction fonctionnant au ralenti et même de jeunes familles quittant l’archipel espérant trouver mieux ailleurs. Somme toute, une situation qui suscitait davantage d’inquiétudes que d’enthousiasme.

Heureusement, douze ans plus tard, la situation a bien changé : on note un renversement positif de la courbe démographique, l’arrivée de nouveaux résidents, une économie forte avec des records historiques dans le secteur des pêches et une augmentation significative du nombre de nouvelles constructions. Cependant, toutes ces bonnes nouvelles apportent avec elles leur lot de préoccupations citoyennes qui, par la force des choses, obligent maintenant la communauté à réfléchir à son avenir.

C’est dans ce contexte que les élus de la Communauté maritime ont pris la décision, le 13 avril 2021, d’enclencher la procédure de révision du schéma d’aménagement du territoire des Îles-de-la- Madeleine. Bien que cette démarche ne figurait pas dans la liste des priorités de l’organisation municipale, celle-ci s’est imposée, considérant qu’il était devenu laborieux de traiter au cas par cas les différentes et nombreuses problématiques soumises à l’attention des élus locaux. Effectivement, face à tant de nouveaux enjeux comme le manque de logements et de places en garderie, la pénurie de maind’oeuvre ou encore la difficulté d’accéder à la propriété, la révision de cet outil de planification territoriale de première importance était devenue nécessaire.

Soucieuse de bien cerner les préoccupations citoyennes dès le début du processus, la Communauté maritime a lancé un sondage en ligne qui aura permis de recueillir l’avis de plus de 800 personnes. Plus récemment, le conseil a tenu, le 20 avril dernier, une séance de préconsultation qui a réuni plus d’une centaine de participants. Les discussions issues de cette rencontre ont entre autres permis de cerner des pistes de solution et d’identifier les enjeux qui sont prioritaires pour les citoyens et citoyennes. Tous les commentaires reçus seront pris en considération dans le processus de révision afin d’en arriver à des propositions qui feront le plus large consensus possible.

Un règlement intérimaire qui impose une pause

Dans la foulée de cette réflexion, le conseil a décidé de mettre en place une forme de moratoire sur les nouvelles constructions dans les zones agricoles et forestières, autrement dit dans les secteurs qui ne sont pas pourvus de services municipaux de base comme l’aqueduc et l’égout.

Comme l’enjeu de l’étalement de l’habitat figure parmi les questions que nous devrons nous poser et que la pression dans ces zones est de plus en plus forte, il était devenu nécessaire de prendre une pause le temps d’amorcer une réflexion qui nous permettra de revoir nos différents outils d’urbanisme.

Ce règlement, qui sera en vigueur le temps que le processus de révision soit complété, peut toutefois être modifié si le contexte l’exige. Le règlement CM2020-05 qui est actuellement en attente d’une approbation ministérielle est disponible sur le site Web de la Municipalité sous les onglets Affaires municipales et Règlements généraux.

Une démarche longue et complexe

En ce moment, nous en sommes à la mise à jour du portrait du territoire, un travail qui demande, entre autres, une actualisation des données socioéconomiques. Une fois cette partie complétée, elle servira à dresser les problématiques et les enjeux pour lesquels nous devrons établir des orientations. Une proposition de nouveau schéma d’aménagement révisé devrait être déposée aux élus d’ici la fin de l’année en cours pour analyse et discussion. Lorsque les élus en seront arrivés à un concensus, un premier projet de schéma révisé sera transmis au gouvernement pour commentaires et avis. Par la suite, une fois les ajustements nécessaires complétés, un deuxième projet de schéma révisé sera adopté et, cette fois, soumis pour consultation auprès de la population. Dans l’éventualité où les discussions avec le gouvernement se déroulent bien, cette seconde démarche de consultation pourrait avoir lieu à l’hiver ou au printemps 2023.

Pour toutes questions relatives à la révision du schéma d’aménagement, vous pouvez communiquer avec Serge Bourgeois, directeur des projets de développement du territoire à [email protected] ou au 418 986-3100, poste 115.

 

Source : L’Info-Municipale

Les Crustacés imaginaires de Dover Roland

Le Brestois Roland Drover propose un univers en relief où se côtoient crustacés imaginaires, robots en tous genres et divinités métalliques.

 
Artiste en dilettante depuis toujours, il est désormais performeur, bidouilleur et créateur à temps plein. À travers ses œuvres, il transmet son âme d’enfant et son investissement pour donner une seconde vie à la matière.

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Tête de machines à écrire, plaque publicitaire, pièces mécaniques, bric et broc forment des familles hors normes « 100 % récup et qui ont du vécu », insiste le sculpteur. Roland Drover réinvente déchets urbains et industriels comme des totems pour traduire son imagination.

Source : droverland.weebly.com

Hydro consulte sur la reconstruction de la ligne entre Cap-aux-Meules et Grosse-Île

Divers scénarios sont sur la table en vue du projet de reconstruction de la ligne de transport 778, qui achemine l’électricité du poste de Cap-aux-Meules vers celui de Grosse-Île, aux îles de la Madeleine.

Selon Hydro-Québec, cette ligne de 45 kilomètres construite au début des années 1980 arrive en fin de vie utile.

La porte-parole d’Hydro-Québec Laurie Sabourin, assure que le projet est bien accueilli par les résidents.

Une trentaine de Madelinots ont pu en discuter lors d’une rencontre d’information qui s’est tenue mardi.

Les participants ont exprimé leurs préoccupations envers les enjeux environnementaux comme l’érosion des berges et les milieux sensibles qui sont sur le tracé.

Sous la terre?

Les citoyens ont manifesté leur préférence pour la construction d’une ligne enfouie plutôt qu’aérienne.

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Selon le chef de projet, François Larouche, l’enfouissement de la ligne serait nettement plus dispendieux, entre trois et quatre fois plus cher. C’est surtout dû à l’approvisionnement du matériel et aussi à la technique d’excavation, explique-t-il.

En cas de panne il est plus difficile de détecter l’origine du problème et la réparation comme telle demande plus de temps.

Une formule hybride, entre autres, pourrait être envisagée.

M. Larouche mentionne que plusieurs paramètres seront à considérer avant de trancher. D’ici la fin de l’année, on va revenir pour présenter certains scénarios, indique-t-il

« On cherche toujours l’équilibre entre les pôles, les pôles d’environnement, les pôles techniques, l’acceptabilité sociale et le niveau économique également. » — Une citation de  François Larouche, chef de projet,

D’autres étapes

La prochaine étape, ajoute M. Larouche, c’est de rassembler des idées qu’on a accueillies cette semaine. Et puis on va aller chercher d’autres informations avec d’autres organismes. Puis, on va réfléchir à des scénarios pour être en mesure de proposer des scénarios à la fin de l’automne. On va continuer à cueillir certaines données.

Le maire des Îles, Jonathan Lapierre, confirme que la préférence des citoyens va aux poteaux enfouis, partiellement ou tout le long du trajet.

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Bien évidemment, nous, on a un penchant très favorable pour l’enfouissement des fils, mentionne-t-il. On comprend qu’il y a des contraintes, techniques et financières. Donc, on laisse Hydro-Québec faire le travail. 

Lorsqu’ils vont nous présenter le résultat de leurs analyses, on pourra affirmer notre satisfaction ou insatisfaction, tout dépendamment du type de scénario qui aura été choisi, ajoute M. Lapierre.

Le maire souhaite le meilleur projet possible pour la communauté, en tenant compte du caractère fragile des Îles, de l’importance des paysages.

Le coût du projet n’a pas encore été précisé, mais il est question de plusieurs millions.

Les travaux doivent se dérouler entre 2025 et 2027.

LA UNE : Les poteaux électriques sont très visibles, c’est pourquoi les Madelinots les préfèreraient enfouis. Ici : sur l’île de Pointe-aux-Loups. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

PAR Brigitte Dubé

Le ramassage des carcasses d’oiseaux est loin d’être terminé aux Îles

Le maire des Îles de la Madeleine, Jonathan Lapierre, lance un cri du cœur au gouvernement du Québec. Selon lui, les Madelinots sont submergés de carcasses d’oiseaux morts de la grippe aviaire. Les quelques employés affectés au ramassage ont peine à prendre le dessus.

Alors que l’archipel compte environ 300 kilomètres de plage, l’opération de nettoyage se limitait à 60 kilomètres sur les 17 plages les plus fréquentées, identifiées en collaboration avec la Municipalité.

Des fous de Bassan malades ou morts ont aussi été repérés à l’intérieur des terres, mais l’entreprise mandatée par le ministère de l’Environnement n’a pas reçu le mandat de les récupérer.

Selon le maire, il reste encore 1000 ou 2000 carcasses. Il presse Québec d’en faire plus pour le nettoyage.

C’est une situation hors de l’ordinaire et c’est pour ça qu’on fait appel au gouvernement du Québec puisque l’opération n’est pas terminée, argumente Jonathan Lapierre.

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Jonathan Lapierre rapporte que la population est inquiète et se questionne sur les dangers potentiels de la présence de ces oiseaux morts, à l’approche de l’été et de la saison touristique.

De plus en plus, ils vont marcher sur les plages, mentionne-t-il. Parfois, ils vont avec des enfants, parfois avec des animaux de compagnie, que ce soit des chiens ou avec d’autres animaux.

« Est-ce qu’il y a un danger, pour nos animaux de compagnie par exemple? Est-ce qu’ils peuvent se contaminer?  » — Une citation de  Jonathan Lapierre, maire des îles de la Madeleine

En entrevue à L’émission Le 15-18, à Radio-Canada Montréal, le maire a rappelé à quel point le traitement de cette matière résiduelle animale est compliqué.

Comme il n’y a ni incinérateur ni site d’enfouissement dans l’archipel, les carcasses sont expédiées par bateau à Montréal puis conduites sur un lieu d’enfouissement technique situé près de Victoriaville.

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Une opération très complexe et très coûteuse.

Généralement, ajoute M. Lapierre, le ministère de l’Environnement considère qu’un oiseau mort ou toute espèce animale est une matière résiduelle et la responsabilité de la gestion des matières résiduelles revient aux villes. Nous, ce qu’on invoque dans ce cas ci, c’est que c’est une situation extraordinaire.

Le maire affirme que le taux de mortalité des oiseaux est beaucoup plus faible qu’il l’était la semaine dernière et la semaine précédente.

LA UNE : De nombreux fous de Bassan ont été retrouvés morts sur les plages, mais aussi sur la route et à d’autres endroits aux îles de la Madeleine. (archives). PHOTO : GRACIEUSETÉ : DIANE HÉBERT

PAR Brigitte Dubé

Éphémérides : L’hôpital Notre-Dame-de-la-Garde

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09 juin 1939 : Bénédiction de l’hôpital Notre-Dame-de-la-Garde des Îles.

Le plus gros édifice de l’archipel, lors de sa construction en 1937-1938.

Photo : L’hôpital de Cap-aux-Meules / E.L. Désilets . – 1951 / BAnQ Québec