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[TECHNO] L’entreprise Gemini développe une initiative avec réalité augmentée pour le homard du Québec

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Une importante opération publicitaire à été mise de l’avant par l’entreprise Gemini des Îles-de-la-Madeleine en collaboration avec l’Association québécoise de l’industrie de la pêche.

L’AQIP s’est donné comme objectif de faire connaître ce crustacé aux consommateurs québécois en mettant en valeur ses caractéristiques distinctives. L’offensive que mènent les acteurs de l’industrie permet d’atteindre un des objectifs, soit de mieux vendre les produits marins du Québec sur le marché intérieur. Cette campagne est déployée au Québec, chez les marchands IGA et MÉTRO participants.

Dynamique et interactive, la réalité augmentée permet aux clients de profiter d’une expérience enrichie en accédant à une vidéo et autres contenus dynamiques mettant en valeur le produit et l’offre promotionnelle.

En balayant le code QR positionné sur les différents outils de promotion, vous accédez à ARGO WebAR par Gemini qui rend la réalité augmentée accessible à tous depuis le navigateur mobile, sans application à télécharger.

La collerette apposée sur les bouteilles de vin blanc de plusieurs marques participantes

collerette

L’application de la réalité augmentée sur les collerettes permet de créer une expérience inédite autour du produit au moment de sa découverte et de sa prise en main.

Support de vente en magasin

comptoir

Les documents de vente dévoilent tous les attraits du web et la richesse des contenus numériques en les augmentant pour engager l’audience et l’inciter à passer commande.

Voir la vidéo

Vous pouvez l’essayer avec cette image : Vous n’avez qu’à balayer le code QR positionné sur le visuel.

visuel

 

 

Source : Gemini

 

 

Le Parti libéral du Québec propose un accès gratuit aux traversiers de la province

S’il est porté au pouvoir lors des prochaines élections, le Parti libéral du Québec (PLQ) compte offrir gratuitement les services des divers traversiers du territoire à tous les Québécois. Sa cheffe, Dominique Anglade, en a fait l’annonce samedi matin aux Îles-de-la-Madeleine.

La leader était de passage vendredi et samedi sur l’archipel afin d’aller à la rencontre des citoyens et de leur présenter la Charte des régions du PLQ, dévoilée le mois dernier.

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Elle a également présenté sa proposition, incluse dans cette charte, en compagnie de l’ex-député libéral Germain Chevarie, Pour Mme Anglade, une telle mesure irait de soi.

« Les traversiers, c’est l’extension de routes, dans le fond. Ça devrait être considéré comme un service essentiel. Si c’est considéré comme un service essentiel, on devrait pouvoir y avoir accès gratuitement. » — Une citation de  Dominique Anglade, cheffe du Parti libéral du Québec et cheffe de l’opposition officielle à l’Assemblée nationale

Tous les résidents du Québec qui passent les tourniquets d’un traversier le feraient ainsi gratuitement. Questionnée à cet effet, Dominique Anglade a confirmé que le navire qui effecte la traversée entre Cap-aux-Meules, aux Îles-de-la-Madeleine, et Souris, à l’Île-du-Prince-Édouard, serait également visé par cette gratuité.

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Dans ce cas précis, un remboursement complet serait émis par le gouvernement du Québec à chaque usager qui présenterait une facture.

Mme Anglade estime d’ailleurs que la Charte des régions résonne fortement non seulement aux Îles-de-la-Madeleine, en raison des questions liées à leur insularité, mais aussi en Gaspésie. La cheffe de l’opposition officielle à l’Assemblée nationale dit d’ailleurs avoir reçu un accueil très chaleureux sur l’archipel.

Lors de son dernier passage aux Îles, la politicienne avait proposé de nommer un ministre québécois responsable des pêches. Je pense qu’on est collés avec les réalités qui touchent les gens sur le terrain, fait-elle valoir.

Des candidats annoncés prochainement?

Alors que le Parti québécois a multiplié les assemblées d’investiture au cours des dernières semaines, les libéraux n’ont encore officialisé aucune candidature dans l’Est-du-Québec.

Dominique Anglade croit toutefois qu’elle pourra procéder à des annonces prochainement en ce sens, c’est-à-dire au cours des prochaines semaines.

Si plusieurs ténors libéraux ont récemment annoncé qu’ils ne solliciteront pas de nouveau mandat, la cheffe se dit néanmoins heureuse à l’idée de voir de la relève se joindre à sa formation politique.

« Il y a des départs, c’est certain, mais il y a des arrivées aussi. C’est ça, le renouveau dont on a besoin. » — Une citation de  Dominique Anglade, cheffe du Parti libéral du Québec et cheffe de l’opposition officielle à l’Assemblée nationale

La libérale est par ailleurs loin de se laisser abattre par la cinquième position récoltée le mois dernier par son parti aux élections partielles dans Marie-Victorin.

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La politicienne demeure également optimiste quant aux résultats que récoltera le PLQ en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, au Bas-Saint-Laurent et sur la Côte-Nord.

« Tout va dépendre, aussi, de ce qu’on a à proposer, des idées qui vont être [mises] de l’avant et des gens qui vont pouvoir tenir le discours d’un point de vue régional. » — Une citation de  Dominique Anglade, cheffe du Parti libéral du Québec et cheffe de l’opposition officielle à l’Assemblée nationale

Selon elle, le Parti libéral du Québec demeure attrayant et à même de rejoindre les Québécois. C’est ce qu’on va démontrer dans les prochaines semaines et dans les prochains mois.

À son avis, les problèmes quotidiens des citoyens des régions sont bien compris par sa formation politique, notamment en ce qui a trait à la crise du logement et aux difficultés financières de nombreux aînés.

La UNE : La cheffe du Parti libéral du Québec, Dominique Anglade (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / SYLVAIN ROY ROUSSEL
PAR Roxanne Langlois

Des oiseaux meurent mystérieusement aux Îles de la Madeleine

Selon les premières analyses, la grippe aviaire ne serait pas en cause.

Selon les premières analyses, les oiseaux qui jonchent les plages de l’archipel des Îles-de-la-Madeleine ne seraient pas morts de la grippe aviaire, mais cela ne rassure aucunement deux élus qui appellent aussi les gouvernements à agir au plus vite pour nettoyer les plages.

 

L’épidémie de grippe aviaire frappe de plein fouet le Québec. Selon L’Agence canadienne d’inspection des aliments, la maladie a été détectée dans quatre élevages commerciaux et trois petits élevages de la province depuis le 22 avril.

Les conséquences peuvent être terribles. Ainsi, Canard du Lac Brome a dû abattre au moins la moitié de ses 350 000 animaux. L’entreprise emploie 300 personnes.

La semaine dernière, deux cas de grippe ont été répertoriés chez des oiseaux sauvages en Gaspésie. Au même moment, les cadavres de nombreux oiseaux, principalement des fous de Bassan, commençaient à joncher les plages des Îles-de-la-Madeleine.

La situation ne semble pas se résorber et touche l’ensemble du territoire. Trois résidentes ont fait parvenir au Journal des photos d’oiseaux morts à l’île de Havre-Aubert, à Havre-aux-Maisons et à Grosse-Île.

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PHOTO COURTOISIE, JANET DUBE Un oiseau mort à Grosse-Île.

«C’est comme cela partout. Je suis native des Îles. J’habite devant [la plage] depuis plus de 15 ans, je marche ici tous les jours et c’est la première fois que ça arrive. C’est très triste», a raconté Myriam Vigneau, d’Havre-aux-Maisons.

Pas d’explication

«Depuis plus d’une semaine, on en dénombre plusieurs centaines sur les plages, morts ou agonisants. On en retrouve aussi le long des routes, même à une station-service. Un observateur du gouvernement estime qu’il y en a plus de 500 qui sont morts. D’autres espèces semblent aussi touchées, tels les cormorans, goélands, alcidés (macareux, guillemots) et canards», affirme Joël Arseneau, député des Îles-de-la-Madeleine pour le Parti Québécois.

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PHOTO COURTOISIE, LOUISE MATTE Le cadavre d’un cormoran sur la plage du Bassin de l’île du Havre Aubert.

Et si la grippe aviaire a immédiatement été soupçonnée, les premiers rapports ne vont pas dans ce sens.

«Le MAPAQ m’a dit aujourd’hui (lundi) que les analyses de premiers spécimens de fous de Bassan ne pointaient pas vers la grippe aviaire. C’est assez intrigant. Mais est-ce qu’on se base sur les oiseaux ramassés aux Îles-de-la-Madeleine ou sur ceux en Gaspésie?», se questionnait M. Arseneau, qui n’a pas encore obtenu toutes les réponses.

Le maire de la municipalité des Îles-de-la-Madeleine, Jonathan Lapierre, a aussi eu cette information.

«On a eu des échanges avec des biologistes que les quelques spécimens acheminés ne présentaient pas de signes de grippe aviaire. Est-ce quelque chose dans l’eau, dans la nature, un changement radical du climat? Il y a plusieurs hypothèses sous analyse», a-t-il révélé.

Craintes

M. Lapierre s’étonne du nombre de fous de Bassan qui sont morts. «Nous n’avons pas de colonie importante à proximité des Îles. Elles sont plutôt à l’île Brion et aux Rochers-aux-Oiseaux. Et tout à coup on les retrouve ici [morts].»

Joël Arseneau souligne les préoccupations des gens de sa circonscription devant l’ampleur du phénomène.

«La population s’inquiète de la cause de la mortalité d’une part, et parce que le nettoyage n’a pas encore été fait. Les communications [des autorités] ne sont pas claires sur les risques sur les humains», regrette-t-il.

Le député a lu sur internet un message de désinformation selon lequel la grippe aviaire tuait entre 40% et 60% des personnes infectées.

Selon le site quebec.ca du gouvernement québécois, «la grippe aviaire représente un risque faible pour la population, le virus se transmet rarement des oiseaux aux humains. Il n’y a pas de transmission soutenue entre les personnes (…) Les symptômes d’un cas humain de grippe sont généralement semblables à ceux de la grippe saisonnière».

Aux États-Unis, le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) a répertorié un unique cas chez l’humain comparativement à 38 millions d’oiseaux contaminés.

À qui la responsabilité?

Malgré tout, le mot d’ordre des autorités est de ne pas s’approcher des carcasses.

«La grippe aviaire demeure une maladie à déclaration obligatoire en raison des effets sur les élevages. Et même s’il s’agissait d’une autre cause, il y a quelque chose qui se passe. Il faut faire le nettoyage pour des questions d’hygiène en raison de l’abondance de carcasses», souligne M. Arseneau.

Ce dernier s’inquiète notamment pour l’unique producteur d’œuf de sa circonscription si une contamination se propageait à son élevage.

La présence d’animaux domestiques et sauvages auprès des carcasses préoccupe aussi M. Arseneau qui, jusqu’à aujourd’hui (lundi), tournait en rond afin de faire nettoyer les plages.

«Ni le MAPAQ, le MFFP ou la Communauté maritime des Îles (l’équivalent de la MRC) n’entendent nettoyer les berges. Le ministère de l’Environnement pourrait aussi avoir un rôle à jouer, mais sa seule inspectrice est en arrêt de travail et n’est pas remplacée. Et le Réseau canadien de la santé de la faune n’a aucun répondant aux Îles-de-la-Madeleine», a-t-il d’abord expliqué lundi matin.

Une réponse

M. Arseneau a appris ensuite que le groupe Urgence-Environnement avait été mandaté pour le nettoyage.

«Je ne sais pas encore quand et comment. Le MAPAQ me l’a appris et le dossier est maintenant du ressort du MFFP», a expliqué le député.

Jonathan Lapierre a lui aussi rappelé les craintes dans la population. Et il s’est dit impuissant à nettoyer les berges dans le contexte actuel.

«La Santé publique demande aux citoyens de ne pas toucher aux oiseaux, on ne peut pas envoyer nos employés à l’aveugle sans savoir comment faire pour les récupérer. On a de la misère à trouver des employés pour ouvrir nos sites et entretenir nos routes. Nous sommes en pénurie de main-d’œuvre. On parle d’une vaste opération, de parcourir 300 km de plage et de ramasser chacun des oiseaux morts. C’est hors de la gestion des matières résiduelles normales», dit-il.

Et la disposition des carcasses et des éléments qui pourraient être contaminés cause aussi des maux de tête au maire.

«On les enterre? J’ai une nappe phréatique dans le sous-sol, il y a un danger de contamination? Nous n’avons pas d’incinérateur, on ne peut pas faire de feu à ciel ouvert. On a besoin de personnes expérimentées pour disposer de ces carcasses», estime M. Lapierre.

Mais l’élu veut d’abord et avant tout connaître la source de ces morts.

«Tous les jours, il y en a de plus en plus. À partir de demain (mardi), on va mettre de la pression sur le gouvernement pour déterminer la cause», a conclu Jonathan Lapierre.

LA UNE :  COURTOISIE MYRIAM VIGNEAUUn fou de Bassan mort à Havre-aux-Maisons, aux Îles-de-la-Madeleine, photographié le 18 mai.
PAR MARTIN LAVOIE

Des frais supplémentaires de 10 $ pour prendre le traversier de l’Î.-P.-É.

Les automobilistes qui prendront le traversier entre l’Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse cet été devront payer des frais supplémentaires de 10 $ destinés à couvrir la hausse du prix du carburant.

En tenant compte de la hausse des tarifs de 2 % imposée l’an dernier, le coût total de la traversée pour chaque voiture sera de 94 $ à compter du 1er juin.

Northumberland Ferries voulait que ces nouveaux frais supplémentaires soient respectueux et suffisamment modestes pour les voyageurs individuels, explique le directeur général et vice-président de l’entreprise, Don Cormier.

Les prix du carburant constituent le principal coût d’exploitation du traversier et il est évident que les consommateurs doivent les assumer en partie, dit-il.

Il sera toujours possible d’éliminer ces frais supplémentaires si le prix du carburant diminue considérablement, précise M. Cormier.

À l’heure actuelle, les tarifs s’élèvent à 84 $ par voiture et à 44 $ par motocyclette.

Légère hausse du prix de la nourriture à bord

Don Cormier ajoute que les prix de la nourriture à bord vont légèrement augmenter. Toutefois, ils seront assez près de ce qu’ils sont d’habitude, dit-il.

L’achalandage du traversier est presque semblable à ce qu’il était en 2019 depuis la reprise du service, au début de mai, souligne M. Cormier.

Le personnel du traversier doit toujours porter un masque à bord pour réduire les risques de contracter ou de propager la COVID-19. Le port du masque est conseillé aux passagers mais non obligatoire dans leur cas.

Avec les renseignements de Shane Ross, de CBC

LA UNE : Le coût total de la traversée pour chaque voiture à bord du navire qui relie l’Île-du-Prince-Édouard à la Nouvelle-Écosse s’élèvera à 94 $ à compter du 1er juin 2022. PHOTO : RADIO-CANADA / PATRICK MORRELL

Une nouvelle collaboration entre le Portail des Îles-de-la-Madeleine et ICI Gaspésie-Les-Îles

La chaîne Ici Première Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine est maintenant accessible en direct sur le portail régional ilesdelamadeleine.com grâce à une entente entre Radio-Canada et Gemini Médias.

Pour en parler, on accueille le directeur de Gemini Médias, Dany Bouffard. On parle aussi des projets de l’entreprise, dont un en réalité augmentée destiné à faire la promotion du homard des Îles chez des épiciers partout au Québec.


  Au coeur du monde /Entrevue avec Dany Bouffard, le directeur de Gemini Médias


LA UNE : Kim Bergeron et Isabelle Lévesque dans les studios de Radio-Canada. PHOTO : Radio-Canada / Luc Paradis

La pensée du crabe masqué

«Partir, c’est mourir un peu, mais mourir, c’est partir beaucoup.» – Alphonse Allais

Bedecomics

 

Edna BOURGEOIS (1932-2022)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 20 mai 2022, de madame Edna Bourgeois. Elle était âgée de 89 ans, résidente de Gros-Cap, aux Îles-de-la-Madeleine.

Elle était l’épouse de feu monsieur Fred Vigneau et la mère de Réjean (Manon Cadieux), feu Rémi (Nathalie Lapierre), Rénald. Elle laisse aussi dans le deuil sa petite fille Myriam ainsi que ses neveux, nièces, parents et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules le mardi 24 mai 2022 à compter de 11h. Suivront les funérailles à 16h à l’église Saint-Pierre de La Vernière et de là, au cimetière de l’endroit.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur.
Toutes marques de sympathie peuvent aussi être témoignées à la famille par voie électronique.

Les dons reçus seront versés à :

CHSLD Résidence Plaisance pour les activités
596 Chemin Principal
Cap-aux-Meules, QC
G4T 1G1
418-986-4422

Des timbres mettent en vedette 5 espèces de baleines en voie de disparition

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Les eaux canadiennes abritent une diversité remarquable de baleines. Si plus d’une trentaine d’espèces y vivent, certaines populations sont malheureusement en péril, le nombre d’individus n’étant plus qu’une fraction de ce qu’il était autrefois.

Les baleines meurent des suites de collisions avec des bateaux ou en se retrouvant piégées dans des engins de pêche et des débris. La pollution, le changement climatique et les bruits dans l’océan représentent aussi des menaces.

Le programme national de timbres-poste de Postes Canada met en vedette 5 espèces de baleines dont les populations canadiennes ont été désignées en voie de disparition par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC). Vous trouverez ci-dessous des renseignements sur chacune d’elles et sur ce que vous pouvez faire pour les protéger.

 
Béluga (Delphinapterus leucas)

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Espèce très sociable, le béluga se déplace en groupes pouvant compter plusieurs centaines d’individus. Excellent communicateur, il produit une grande variété de cliquetis, de sifflements et d’autres vocalises qui lui valent le surnom de « canari des mers ». La tête arrondie et flexible du béluga l’aide à s’orienter par écholocalisation, à chasser et à trouver des trous de respiration dans les nappes glaciaires. Les populations de l’estuaire du Saint-Laurent, de la baie Cumberland et de la baie d’Ungava sont en péril.

Rorqual bleu (Balaenoptera musculus)

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Plus grand animal sur Terre, le rorqual bleu peut mesurer jusqu’à 30 mètres de longueur et peser jusqu’à 170 tonnes. Son énorme bouche contient jusqu’à 400 paires de fanons, qui filtrent les proies se trouvant dans l’eau qu’il avale. Le rorqual bleu passe l’été dans les eaux polaires du Nord et migre vers les eaux tempérées du Sud pour l’hiver. Il est aussi l’un des animaux les plus bruyants de la planète : son meuglement, qui peut atteindre plus de 186 décibels, est plus fort que le bruit d’un avion à réaction moyen. On peut l’entendre jusqu’à 1 600 kilomètres. Les populations de cette espèce de baleine, autrefois estimées à plus de 350 000 individus dans le monde, en comptent aujourd’hui probablement moins de 10 000 en raison de la chasse qui les a décimées.

Épaulard (Orcinus orca)

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L’épaulard, ou orque, est une espèce très sociable qui se déplace et chasse en groupes familiaux. Il reste habituellement avec sa mère toute sa vie. Chaque clan a un dialecte distinctif et une culture unique et sophistiquée transmis de génération en génération. Trois groupes distincts d’épaulards vivent dans les eaux canadiennes du Pacifique, soit les épaulards migrateurs, hauturiers et résidents (qui comprennent les populations du Nord et du Sud). Autrefois capturés pour les aquariums, les résidents du Sud représentent aujourd’hui environ 75 individus, et il n’y a eu que quelques naissances réussies au cours des dernières années.

Baleine noire de l’Atlantique Nord (Eubalaena glacialis)

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Frôlant la disparition à la fin du XIXe siècle, la baleine noire de l’Atlantique est considérée par les baleiniers comme l’espèce idéale à chasser parce qu’elle nage lentement, est facile à approcher et produit de grandes quantités d’huile et de fanons. Aujourd’hui, la population en déclin est estimée à moins de 350 individus, et les prévisions actuelles indiquent que l’espèce pourrait disparaître d’ici 30 ans. La baleine noire de l’Atlantique Nord passe beaucoup de temps à la surface de l’eau, où elle socialise en groupe et communique en émettant des vocalisations de basse fréquence. On peut également la voir bondir dans les airs. Le golfe du Saint-Laurent, où de nombreux individus ont été observés, est un habitat important pour cette espèce.

Baleine à bec commune (Hyperoodon ampullatus)

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Cette baleine à dents, qui est environ de la taille d’un épaulard, tire son nom de son bec en forme de bouteille. Elle compte parmi les mammifères plongeant le plus profondément au monde (la plus profonde plongée enregistrée pour l’espèce était de plus de 2 300 mètres) et peut vraisemblablement rester sous l’eau jusqu’à 2 heures. La baleine à bec commune se trouve uniquement dans l’Atlantique Nord, principalement dans les eaux profondes du large où se trouvent des canyons sous-marins, comme le plateau néo-écossais. À l’instar des autres cétacés, elle recourt aux sons pour communiquer, trouver de la nourriture et s’orienter. Autrefois très chassée, elle était une proie facile pour les baleiniers, qui profitaient de sa curiosité à l’égard des navires et de sa tendance à rester près des membres blessés de son groupe. La population du plateau néo-écossais est estimée à 164 individus.

Source : Postes Canada

DOSSIER : Qui freinera les acquisitions d’usines de fruits de mer par de grands consortiums?

De nombreuses usines de transformation de fruits de mer, un des principaux moteurs économiques de la région atlantique, sont maintenant détenues en tout ou en partie par des consortiums et des firmes d’investissements provenant de l’extérieur de la région.

Les acquisitions et les consolidations dans le domaine des pêches dans l’est du Canada se sont accélérées au cours des dernières années.

Un temps de réflexion demandé

Les usines de transformation, les shops à poisson, sont des fleurons de l’économie en Acadie. À l’exception de la Péninsule acadienne, où la majorité des usines appartiennent à des Acadiens et sont encore gérées par eux, de nombreuses usines en Atlantique sont maintenant la propriété de firmes d’investissements et de consortiums provenant d’autres provinces et d’ailleurs dans le monde.

« Moi, ça fait 50 ans que je suis dans l’industrie et je n’ai jamais vu quelque chose de semblable aussi rapidement avec du capital de cette ampleur-là. » — Une citation de  Gilles Thériault, président de l’Association des transformateurs de crabe des neiges au Nouveau-Brunswick

Dans la petite communauté de pêcheurs de Cap-Pelé, l’image est frappante : au cours des trois dernières années, les deux plus importantes usines à homard du village ont été vendues à des consortiums dont les sièges sociaux sont à Montréal et à Vancouver.

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: prenons le temps de respirer et de comprendre qu'est-ce qui se passe, puis de s'assurer que quand même que ce serait dans l'intérêt de nos communautés rurales, que c'est dans l'intérêt de nos pêcheurs, que c'est de l'intérêt de nos travailleurs d'usine, que c'est dans l'intérêt de nos provinces","text":"C'est pourquoi je dis: prenons le temps de respirer et de comprendre qu'est-ce qui se passe, puis de s'assurer que quand même que ce serait dans l'intérêt de nos communautés rurales, que c'est dans l'intérêt de nos pêcheurs, que c'est de l'intérêt de nos travailleurs d'usine, que c'est dans l'intérêt de nos provinces"}}">C’est pourquoi je dis : prenons le temps de respirer et de comprendre ce qui se passe, puis assurons-nous que c’est dans l’intérêt de nos communautés rurales, de nos pêcheurs, de nos travailleurs d’usine, de nos provinces, indique Gilles Thériault, directeur du développement commercial a l’usine McGraw Seafoods, à Tracadie.

Ces sociétés – Champlain Financial et Premium Brand Holdings – ne se sont pas limitées à Cap-Pelé. Elles possèdent désormais une dizaine d’usines au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse et sont devenues des géants dans l’industrie.

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Mais ces acquisitions pourraient être de courte durée, du moins pour une de ces sociétés. Après avoir fusionné plusieurs usines, la firme d’investissements Champlain serait déjà prête à s’en départir, selon un magazine spécialisé dans l’industrie des fruits de mer. L’entreprise n’a ni confirmé ni démenti cette information.

Leur seul et unique objectif, c’est d’essayer de faire le plus de profits possible pour revendre. Alors ça, ça mérite quand même un échange et une réflexion plus pondérée au lieu d’être simplement des observateurs qui regardent le train passer, fait valoir Gilles Thériault

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Gilles Thériault représente aussi les transformateurs de crabe des neiges au Nouveau-Brunswick. Certains de ses membres ont été achetés par ces consortiums. Même s’il dit comprendre l’occasion d’affaires, les bienfaits d’injecter de nouveaux capitaux privés et la modernisation, il demande un temps de réflexion sur l’avenir de l’industrie.

La Péninsule acadienne, le village gaulois dans l’industrie

Le pêcheur de crevettes et président de l’Association coopérative des pêcheurs de l’Île à Lamèque, Hector Chiasson, compare la Péninsule acadienne au dernier village gaulois qui résiste encore aux acquisitions des grands consortiums et des firmes d’investissements.

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Ici, on n’a pas eu d’offres d’entreprises étrangères […] on n’a pas eu ça. Peut-être que ça serait beaucoup plus difficile, parce que nous autres on a beaucoup plus le sentiment d’appartenance parce qu’on est [copropriétaires] de l’usine, indique Hector Chiasson, président de l’Association coopérative des pêcheurs de l’Île.

Avec les 137 autres pêcheurs et cadres, il est membre-propriétaire de la coopérative. Un ultime rempart contre les acquéreurs de l’extérieur, selon lui. L’usine, qui transforme le crabe, le homard et la crevette, compte aujourd’hui 350 travailleurs. Dix millions de dollars ont été investis pour sa modernisation au cours des trois dernières années.

Non loin de là, sur l’île Miscou, l’usine Miscou Fish Products renaît littéralement de ses cendres. L’entreprise a été rebâtie après un incendie, puis restructurée et consolidée avec l’aide des gens de la communauté.

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Sébastien Boudreau est cofondateur de la firme E6 International, spécialisée en restructuration des entreprises, et est directeur des opérations de Miscou Fish Products.

L’avenir de l’industrie le préoccupe et il indique que les efforts mis dans la reconstruction de l’usine sont motivés en partie par ces inquiétudes.

« On voit des groupes américains, des groupes chinois ou d’autres groupes de l’extérieur du pays qui viennent gérer notre ressource, qui viennent dicter comment ça fonctionne. Étant originaire des îles de la Madeleine, je suis né en plein milieu du golfe du Saint-Laurent. C’est quelque chose qui me tient à cœur. » — Une citation de  Sébastien Boudreau, cofondateur de la firme E6 International et directeur des opérations de Miscou Fish Products

Ici aussi, la volonté est de garder la gouvernance et la propriété locales de l’entreprise.

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Le directeur des opérations affirme de toute façon ne pas avoir reçu d’offres d’intérêts extérieurs pour l’usine et laisse entendre qu’il les refuserait, le cas échéant.

Ça n’arrivera pas. Disons que le plan, la stratégie, c’est de garder l’usine avec des intérêts canadiens. C’est ça, la stratégie qu’on est en train de mettre en place, dit-il

Les pêcheurs craignent un monopole

C’est la concurrence entre les usines qui dicte les prix donnés aux pêcheurs. Pour l’instant, l’assiette est équilibrée, selon l’Union des pêcheurs des Maritimes (UPM), et les pêcheurs estiment recevoir un juste prix.

: des acquisitions, de la consolidation des capacités de transformation, qui nous inquiètent","text":"On n'a pas eu de plaintes venant de nos pêcheurs. Comme quoi, qu'il y avait eu de sérieux problèmes, par exemple de collusion ou de perte au niveau des revenus, au niveau du prix offert pour les différentes ressources qui sont pêchées, en particulier le homard dans ce cas-ci. Mais ça demeure que c'est une tendance: des acquisitions, de la consolidation des capacités de transformation, qui nous inquiètent"}}">On n’a pas eu de plaintes venant de nos pêcheurs comme quoi il y aurait eu de sérieux problèmes, par exemple de collusion ou de perte sur le plan des revenus, sur le plan du prix offert pour les différentes ressources qui sont pêchées, en particulier le homard dans ce cas-ci. Mais il demeure que c’est une tendance : les acquisitions, la consolidation des capacités de transformation nous inquiètent, soutient Martin Mallet, directeur général de l’Union des pêcheurs des Maritimes.

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En janvier 2022, la présidente de la Fédération des pêcheurs indépendants du Canada Melanie Sonnenberg écrivait dans une lettre adressée à ses membres, dont l’UPMUnion des pêcheurs des Maritimes fait partie : La propriété étrangère et la concentration aux mains de sociétés sont devenues des sujets de préoccupation au début de la pandémie. Nous [allons] continuer de faire pression pour qu’il y ait plus de surveillance. Les membres du Comité permanent des pêches et des océans ont également présenté une proposition pour qu’on étudie les impacts sur nos pêches et nos communautés côtières.

Martin Mallet partage quelques-unes de ces inquiétudes et espère que les pêcheurs n’auront pas de problèmes en ce qui a trait à leurs revenus à long terme.

« Nos inquiétudes, surtout sur ce plan-là, touchent la consolidation des usines au sein de quelques intérêts. À ce moment-là, une fois que tu contrôles le marché, tu peux contrôler le prix offert pour la marchandise, le homard dans notre cas. » — Une citation de  Martin Mallet, directeur général de l’Union des pêcheurs des Maritimes

Il faut resserrer les mécanismes, dit Serge Cormier

En théorie, ces consortiums ne peuvent pas acheter de permis de pêche, seulement des usines. La délivrance des permis de transformation du poisson est de compétence provinciale. Au fait de l’intérêt croissant pour cette industrie, le Nouveau-Brunswick répond qu’il s’agit de transactions interentreprises qui n’impliquent pas les gouvernements provincial ou fédéral. La ministre des Pêches de cette province n’a pas répondu à notre demande d’entrevue.

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Écoutez, quand on ne possédera plus nos usines, nos industries, il sera trop tard. Je pense que le gouvernement du Nouveau-Brunswick, encore une fois, aura la responsabilité d’octroyer les permis d’exploitation des usines. Il devrait être à la table, devrait collaborer avec nous, avec toute l’industrie pour regarder ce problème-là le plus rapidement possible et trouver des solutions pour que cette industrie demeure dans nos communautés, soit possédée par nos communautés, fait valoir Serge Cormier, député libéral d’Acadie-Bathurst.

Dans un courriel, le Bureau de la concurrence du Canada dit ne pas avoir jugé nécessaire de contester pour le moment ces transactions devant le Tribunal de la concurrence en vertu des dispositions de la Loi sur la concurrence traitant des fusions.

Le député Serge Cormier se demande si des modifications à la Loi sur les pêches ne sont pas nécessaires.

Quand on a des entreprises comme la Royal Greenland qui aident l’industrie à acquérir des usines dans notre région, je pense qu’on a de sérieuses questions à se poser. Et si la réponse du Bureau de la concurrence, c’est qu’on a déjà des mécanismes en place? Moi, je les invite à revoir leurs mécanismes parce que nous, on va le faire, dit Serge Cormier.

Il fait référence à l’acquisition en 2020 de plusieurs usines de transformation de crevettes et de crabe des neiges à Terre-Neuve-et-Labrador par la société danoise Royal Greenland, faisant de cette entreprise le principal transformateur de la province.

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En mars, des pêcheurs de cette province ont manifesté devant l’édifice de la Confédération, à Saint-Jean, pour dénoncer le quasi-monopole du secteur de transformation par une poignée d’entreprises, dont Royal Greenland.

Appel à la vigilance des jeunes pêcheurs

De retour sur le quai de Shippagan, Hector Chiasson s’apprête à prendre le large pour la saison de la crevette. Il sert cet ultime avertissement aux prochaines générations de pêcheurs, lorsque les prix redescendront ou que la ressource sera moins abondante.

Pour le moment, je ne pense pas que ça les inquiète parce que la vie est belle. À un moment donné, peut-être que ça va changer pis si ça change, ça va changer d’une façon radicale, dit le pêcheur d’expérience.

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Il se rappelle qu’il n’y a pas si longtemps le quai fourmillait d’activité. La situation est bien différente aujourd’hui.

« Dans les années 90 [à Shippagan], il y avait aux alentours de six usines qui travaillaient pour l’industrie des pêches. À l’heure actuelle, il n’en reste plus. La plupart, c’était des usines qui venaient de l’extérieur […]. Une fois que c’est devenu moins rentable, elles ont fermé leurs portes et sont parties. » — Une citation de  Hector Chiasson, président de l’Association coopérative des pêcheurs de l’Île

La solution n’est pas évidente, concède le pêcheur, alors que les propriétaires d’usines vieillissent et qu’il n’y a pas de relève. Dans ce contexte, Hector Chiasson espère un retour vers un modèle de gestion coopérative dans le secteur de la transformation, mais c’est un vœu pieux.

C’est rendu individualiste. Pour faire un regroupement, ça prend une crise, et présentement il n’y a pas de crise. C’est dur de dire comment ça va virer dans l’avenir, mais tant et aussi longtemps que tu n’as pas de crise, que la vie est belle, [les gens] ne s’inquiètent pas, dit-il.

LA UNE : Des transformateurs, des pêcheurs et des élus demandent qu’on étudie plus à fond les nombreuses acquisitions dans le domaine des pêches en Atlantique. PHOTO : RADIO-CANADA / NICOLAS STEINBACH

PAR Nicolas Steinbach

Marius POIRIER (1949-2022)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 15 mai 2022, de monsieur Marius Poirier. Il était âgé de 72 ans et résident de Havre-aux-Maisons, aux Îles-de-la-Madeleine.

Il était le fils de feu monsieur Avila Poirier et de feu madame Imelda Turbide, le conjoint de madame Aurélie Décoste et le père de Carlo (Cindy Milot). Il laisse aussi dans le deuil ses petits-enfants : Camille Poirier, Vincent Poirier, Élodie Poirier, ses frères et soeurs : Martin, François, William, Pierrette, Yvon, Céline, Lucie, Adèle, Alice, feu Josette, ainsi que beaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces, parents et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules le lundi 15 août 2022 à compter de 14h. Une célébration de la Parole se vivra dans l’intimité de la famille à 16h au même endroit.

Les dons reçus seront versés à la Fondation Santé de l’Archipel pour le Fonds Francine Daigle.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur.

Entente entre Radio-Canada et Gemini Médias

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Bonne nouvelle pour la communauté des Îles-de-la-Madeleine!

Nous vous annonçons en grande primeur la signature d’une entente entre Radio-Canada et Gemini Médias, pour la diffusion en ligne d’ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine via le portail régional ilesdelamadeleine.com.

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Les animatrices d’ ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE, Kim Bergeron (à gauche sur la photo) de l’émission Au cœur du monde et Isabelle Lévesque de l’émission Bon pied, bonne heure! Crédit photo: Luc Paradis

Dès maintenant, vous pourrez écouter en continu la radio de Radio-Canada Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine grâce à une diffusion 24 heures par jour, 7 jours par semaine afin de mieux desservir la région.

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Accueil du portail ilesdelamadeleine.com

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Gemini Médias, qui a déjà une vocation régionale depuis plus de 25 ans via ces différentes plateformes médias, vient renforcer la place du portail régional dans l’échiquier média de la région.

Source : Gemini Médias / Radio-Canada Gaspésie-Îles de la Madeleine
LA UNE : © Denise Séguin / Magazine LES ÎLES