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Dans les bottes d’un pêcheur de homards

À l’aube de la 147e saison de pêche au homard, j’ai pris le temps de discuter des préparations nécessaires pour la mise à l’eau des cages avec un pêcheur madelinot qui en est à sa 36e saison de pêche. Voici ce que j’ai appris de notre entretien.

Tourisme

Par Alicia Vigneau

Quelques semaines avant le jour J, plusieurs pêcheurs sortent leurs cages de l’endroit où elles sont entreposées pour l’hiver afin de les laisser s’abreuver dans de petites étendues d’eau qui recouvrent ici et là le territoire. Certains ne font tremper que leurs nouvelles cages, car selon les dires des vieux pêcheurs, le bouillonnement que le bois crée lorsqu’il s’imbibe d’eau pour la première fois ferait fuir les homards. Étant déjà gorgés d’eau, les casiers coulent aussi plus rapidement lorsqu’on les lance pour la première fois de la saison.

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Après un certain temps, lorsque le bois a fini d’absorber l’eau, les cages sont retirées une à une de la petite mare où elles ont été déposées puis sont apportées sur le quai à la place qui leur est désignée d’avance (derrière le bateau de leur propriétaire). Chaque pêcheur a droit à 273 cages qui sont attachées les unes aux autres par groupe de sept grâce à un bout de cordage. À chacune des extrémités, on attache une bouée identifiée qui permettra à chacun de retrouver l’endroit exact où ont été déposés les casiers, en plus d’éviter que plusieurs trawls (ensembles de sept cages) de pêcheurs différents s’empilent les uns sur les autres. Ainsi, avec les cages, les pêcheurs apportent sur le quai le reste du matériel nécessaire, qu’ils appellent le gréement de pêche.

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Quelques jours avant le samedi de la mise à l’eau, les appâts ou la boette (plie, maquereau, hareng, etc.) est mise dans chaque casier. Les pêcheurs peuvent se la procurer de plusieurs façons : en allant la pêcher eux-mêmes, en l’achetant auprès d’autres pêcheurs, etc. En appâtant les cages, ils les identifient avec des étiquettes qui leur sont fournies par Pêches et Océans Canada (MPO), les amarrent en groupe de sept et commencent à charger leur bateau après s’être assurés que le moteur et l’équipement sont en bon état. Comme la plupart des bateaux sont trop petits pour y mettre les 273 cages, les pêcheurs font généralement deux voyages pour aller les déposer au fond de l’eau.

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Le vendredi après-midi, vers 15 h, le MPO annonce si les prévisions météorologiques permettent bel et bien la mise à l’eau du lendemain. Si les vents annoncés sont trop forts (plus de 20 noeuds), le départ est reporté et la situation est réévaluée chaque heure ; si les conditions sont bonnes, les pêcheurs peuvent se préparer pour partir le lendemain matin à cinq heures. Pendant ce temps, ces derniers réfléchissent aux endroits où ils veulent aller déposer leurs trawls.

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Le grand jour enfin arrivé, la fébrilité se fait sentir sur le quai quand encore tôt le matin, les pêcheurs terminent leurs derniers préparatifs, souvent accompagnés de leurs famille et amis qui viennent assister au grand départ, leur souhaiter bonne chance ou encore dire une prière pour les protéger. À cinq heures pile, le signal est lancé et chaque bateau quitte le quai, l’un après l’autre, lançant officiellement une nouvelle saison de pêche qui, on l’espère, sera des plus abondantes.

 

Derniers préparatifs avant la mise à l’eau aux Îles-de-la-Madeleine

À la veille de la 147e mise à l’eau des casiers à homard, l’effervescence est à son comble sur les quais madelinots. Les 325 homardiers s’activent pour être fin prêts pour le coup d’envoi de la pêche samedi matin.

Comme à chaque début du mois de mai, la communauté des Îles-de-la-Madeleine vibre au rythme des préparatifs de la pêche au homard.

Dans les eaux de la Petite Baie, à Havre-aux-Maisons, de nombreux équipages s’affairaient jeudi après-midi à retirer leurs dernières cages de l’eau, après plusieurs jours de trempage.

On fait ça à l’ancienne, lance le capitaine Gabriel Chiasson.

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Dans l’archipel, les casiers traditionnels en bois ont encore la cote, contrairement à la Gaspésie où la vaste majorité des pêcheurs ont adopté la cage métallique.

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Quelques semaines avant le début de la pêche, les casiers de bois sont immergés dans les lagunes peu profondes afin d’éviter qu’ils ne flottent lorsque la pêche sera lancée.

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Sur les quais, les casiers se comptent par milliers. Chaque équipage dispose de 273 engins de pêche dont les dimensions sont balisées par le plan de pêche.

Certains homardiers de plus petite dimension ne peuvent contenir les 273 casiers. Après un premier déchargement en mer samedi matin, les équipages reviendront à quai pour transborder les casiers restants avant de reprendre le large une deuxième fois.

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Les pêcheurs regroupent leurs engins de pêche au moyen de cordage. Au moins sept casiers doivent être reliés sur une même corde (trawl) qui est elle-même rattachée à une bouée.

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PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Tous les casiers sont appâtés avec des poissons comme le maquereau, le hareng ou la plie.

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L’observation d’une première baleine noire au nord des Îles de la Madeleine suscite beaucoup d’inquiétude sur les quais madelinots. Tout en manipulant leurs bouées, le capitaine Gérald Chevarie et son fils Alexandre espèrent qu’aucun spécimen de cette espèce menacée ne va s’aventurer dans les zones de pêche au homard.

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L’an dernier, plus d’une centaine de homardiers madelinots avaient dû déplacer leurs casiers à la suite de la détection de deux baleines à l’est d’Old Harry, une situation jamais vue dans l’histoire de la pêche au homard dans l’archipel.

Le ministère tue un ours polaire, mais nous on doit déplacer nos cages pour protéger la baleine noire, lance Gérald Chevarie avec ironie, en faisant référence aux événements survenus récemment à Sainte-Madeleine-de-la-Rivière-Madeleine.

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Les premiers homards seront ramenés à quai lundi aux îles de la Madeleine.

L’an dernier, la valeur des débarquements avait atteint un sommet record de 102 millions de dollars.

LA UNE : L’aide-pêcheur Olivier Décoste place les appâts dans les casiers. Il fait partie de l’équipage du bateau Albatros amarré au quai de Cap-aux-Meules. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

PAR Isabelle Larose

Photos de personnes en jeunes adultes et à 100 ans!

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Le photographe Jan Langer a exploré les vies de personnes ayant vécu un siècle et plus dans une série de photos saisissantes.

Son projet compare les portraits de Tchèques lorsqu’ils étaient de jeunes adultes et à nouveau lorsqu’ils avaient cent ans.

Les photos « examinent les similitudes et les différences dans l’apparence et la physionomie ».

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Bedřiška Köhlerová, à 26 ans et à 103 ans.

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Marie Fejfarová, toutes ses photos ont brûlé. À droite, âgée de 101 ans.

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Vincenc Jetelina, à 30 ans et à 105 ans.

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Ludmila Vysloužilová, à 23 ans et à 101 ans.

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Ludvík Chybík, à 20 ans et à 102 ans.

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Vlasta Čížková, à 23 ans et à 101 ans.

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Marie Burešová, à 23 ans et à 101 ans.

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Antonín Baldrman, à 17 ans et à 101 ans.

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Prokop Vejdělek, à 22 ans et à 101 ans.

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Antonín Kovář, à 25 ans et à 102 ans.

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Anna Vašinová, à 22 ans et à 102 ans.

LA UNE : Stanislav Spáčil, à 17 ans et à 102 ans.

Source : janlanger.net

[VIDÉO] Un barbecue géant en LEGO

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Le barbecue, les différents éléments tels que le feu de camp animé et l’imposante broche ont été fait avec des LEGO. ?

 

Mais il ne s’arrête pas là. Pendant que la viande “cuit”, il prépare également un petit-déjeuner intégralement conçu avec les célèbres briques LEGO. On l’observe faire revenir ses œufs, du bacon grillé et même chauffer son propre café avec des gestes fluides pour un résultat surréaliste.

Source : Youtube / I like home

Une première baleine noire de l’Atlantique Nord observée au large des Îles

Une baleine noire de l’Atlantique Nord vient d’être repérée par Pêches et Océans Canada, pour la première fois cette année. Elle a été observée mardi, au nord des Îles-de-la-Madeleine, par un avion de surveillance.

Cette observation a déclenché la fermeture des pêches pour 15 jours d’un petit quadrilatère situé au nord des Îles-de-la-Madeleine.

Ce quadrilatère est situé au-delà de la zone des 20 brasses, où s’effectue la pêche au homard, qui n’est d’ailleurs pas encore commencée dans l’archipel. La fermeture du quadrilatère touche donc seulement les pêcheurs de crabe dans les zone 12 et 12E.

Ils seraient environ une dizaine à avoir jeté des casiers dans la zone, selon le représentant des crabiers traditionnels de l’archipel, Paul Boudreau, qui s’attendait à une telle annonce.

On est toujours déçu parce qu’on sait que ça va arriver. C’est de la fatalité. C’est sûr qu’il va y avoir des baleines, et c’est sûr qu’il y a des quadrilatères qui vont fermer, lâche-t-il, dépité.

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Il garde espoir de voir le quadrilatère de pêche rouvrir.

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Selon Paul Boudreau, les crabiers des Îles-de-la-Madeleine ont pêché environ la moitié du quota qui leur a été attribué par Pêches et Océans Canada.

Il y a environ 336 baleines noires de l’Atlantique Nord.

Quinze baleineaux ont été observés au cours de la saison 2022 dans les eaux américaines.

Le 7 mai 2021, la présence de l’espèce avait entraîné la fermeture d’une portion de la zone 12F de pêche au crabe.

LA UNE : Cette observation entraîne la fermeture d’un quadrilatère de pêche au crabe au nord de l’archipel. (archives) PHOTO : ASSOCIATED PRESS / MICHAEL DWYER

PAR Pierre Chapdelaine de Montvalon

La zone agricole et forestière officiellement protégée dans l’archipel

La Communauté maritime des Îles-de-la-Madeleine a mis sur pause la construction de résidences en zone forestière et agricole en adoptant un règlement transitoire qui sera en vigueur pour au moins un an.

En février, les élus avaient adopté une résolution de contrôle intérimaire valide pour 90 jours seulement pour mettre un frein à la délivrance de nouveaux permis de construction et de modifications de zonage en territoire agricole et forestier.

Dans le cadre d’une séance extraordinaire tenue mardi après-midi, la Communauté maritime a adopté un règlement de contrôle intérimaire qui fera perdurer l’interdiction jusqu’à l’adoption de la nouvelle mouture du schéma d’aménagement et de développement du territoire qui est attendue dans les prochains 12 à 18 mois.

On a fait ce pas de recul le temps qu’on termine le processus et les consultations publiques, explique le président de la Communauté maritime des Îles et maire des Îles-de-la-Madeleine, Jonathan Lapierre. Certains citoyens aimeraient qu’on soit plus restrictif, d’autres moins, la finalité va se trouver au centre de tout ça.

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Tandis que le projet de règlement présenté en avril excluait certaines zones de l’île du Havre Aubert, de L’Étang-du-Nord, de Fatima et de Havre-aux-Maisons, le règlement adopté mardi est plus contraignant, car il s’applique à tout le territoire de la municipalité des Îles-de-la-Madeleine.

On a préféré retirer les zones d’exclusion à ce moment pour que toutes les zones agricoles et forestières soient sur la même base de départ pour notre analyse qui vise à favoriser la densification résidentielle où il y a des services municipaux, précise Jonathan Lapierre. En deuxième lieu, on pourra ajouter des éléments plus précis d’analyse, comme le potentiel agricole réel de certaines zones ou le type de couvert forestier, ajoute-t-il.

Certaines exceptions s’appliquent toutefois du côté de la Municipalité de Grosse-Île puisqu’une grande partie de son territoire se trouve en zone forestière. De plus, les zones de densification résidentielle sont plus difficiles à définir, car Grosse-Île ne dispose pas de services d’aqueduc et d’égout.

Compte tenu de cette réalité-là qui est différente de tout le reste du territoire, on s’est dit qu’on allait exclure Grosse-Île, explique M. Lapierre. Par contre, la Municipalité de Grosse-Île devra faire une réflexion parce qu’elle sera aussi soumise au futur schéma d’aménagement et devra ajuster sa réglementation en conséquence.

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Si le règlement transitoire interdit la construction de résidences en zone agricole, l’implantation de bâtiments destinés à la culture de végétaux et l’élevage d’animaux de la ferme demeurent autorisés, de même que la construction d’une maison liée à un projet agricole.

En zone forestière, les camps et les yourtes peuvent toujours être construits à certaines conditions, mais ne peuvent être utilisés comme habitation permanente.

La construction résidentielle dans les zones agricoles et forestières de l’archipel madelinot a augmenté de façon significative au cours des dernières années. L’enjeu a soulevé plusieurs inquiétudes quant à l’étalement domiciliaire, la protection des paysages et à la sauvegarde des milieux naturels et des terres agricoles.

Quelques statistiques

  • Le nombre de permis délivrés pour la construction de résidence est passé de 17 en 2015 à 82 en 2021.
  • Depuis 2010, la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine a délivré 37 permis de construction sur des terres agricoles et forestières.
  • L’an dernier, 65 % des 55 demandes de modification de zonages analysées par l’administration municipale visaient la conversion de terres agricoles et forestières en zone résidentielle.

Des organismes ravis

La directrice du Bon goût frais des Îles-de-la-Madeleine, Caroline Jomphe, se réjouit que la Communauté maritime des Îles ait mis un frein à la construction résidentielle sur le territoire agricole.

« On est très, très content que les élus aient décidé d’adopter ce règlement-là pour nous permettre de protéger les terres agricoles, le temps que le prochain schéma soit rédigé et qu’on ait le temps de trouver des solutions durables et enviables pour tous. » — Une citation de  Caroline Jomphe, directrice du Bon goût frais des Îles

On est aussi content que la communauté affirme qu’elle tient à l’agriculture, ajoute-t-elle. En étant sur un si petit territoire, les agriculteurs ont besoin de l’appui de la population pour faire leur métier parce que beaucoup louent des terres qui ne leur appartiennent pas.

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Selon Caroline Jomphe, il était clair que le cadre législatif précédent ne convenait plus. Avec la pression que le territoire subit et la hausse des nouvelles constructions, ce n’était plus assez pour protéger nos terres, croit Mme Jomphe.

Le territoire agricole madelinot non protégé par la loi provinciale

Contrairement au reste du territoire québécois, la vaste majorité des terres agricoles des îles de la Madeleine ne sont pas assujetties à la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles.

Seulement 85 hectares de terre, soit l’équivalent de 160 terrains de football, ont été protégés par la législation provinciale, à la demande de certains agriculteurs.

La Société de conservation des Îles, un organisme à but non lucratif qui protège et met en valeur des terres en milieu privé aux Îles, salue également l’adoption d’une réglementation transitoire.

« Je crois que c’est le bon geste, de mettre un frein, temporairement, le temps qu’on réfléchisse collectivement à ce qu’on veut protéger aujourd’hui, mais surtout demain. » — Une citation de  Véronique Déraspe, directrice de la Société de conservation des Îles

C’est certain que ça fait jaser, il y a des gens qui avaient des projets pour leur terrain, donc ça change les plans de certaines personnes, mais de façon générale, à la Société de conservation des Îles, on garde à l’esprit ce qui sera le plus profitable pour la communauté, donc c’est sûr que c’était la bonne décision à prendre, ajoute Mme Déraspe.

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La révision du schéma d’aménagement s’est mise en branle au printemps 2021. La population madelinienne a été invitée à prendre part à la démarche à travers un sondage en ligne et une consultation publique qui s’est tenue le 20 avril dernier.

LA UNE : Les zones agricoles et forestières représentent 29 % du territoire madelinot (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

PAR Isabelle Larose

Denise AUCOIN (1943-2022)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 1er mai 2022, de madame Denise Aucoin. Elle était âgée de 78 ans et résidente de l’Étang-du-Nord, aux Îles-de-la-Madeleine.

Elle était l’épouse de monsieur Fernand Lapierre, la mère de Linda (Jocelyn Vigneau), Pierrot et feu Marc. Elle avait une petite-fille Karel. Elle était la soeur d’Armand, Guy (Pierrette Déraspe), Rachelle, Lilianne (Jimmy Pealey), Rina et Donald (Diane Martinet), ainsi que d’Augustin et René, décédés. Elle laisse aussi dans le deuil ses neveux, nièces, parents et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules le mardi 12 juillet 2022 à compter de 18h. Suivront une célébration de la Parole au salon à 19h et l’inhumation au cimetière Saint-Pierre de La Vernière.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur.

Toutes marques de sympathie peuvent être témoignées à la famille par voie électronique.

5 lauréats madelinots au 24e Gala du Défi OSEntreprendre

C’est mardi soir qu’avait lieu le 24e Gala du Défi OSEntreprendre Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, et les Îles-de-la-Madeleine se sont démarquées avec cinq initiatives, dont trois dans le volet Création d’entreprise. Ils se sont démarqués par la qualité de leur projet, leur créativité et leurs valeurs.

Le président d’honneur régional de ce 24e Défi OSEntreprendre, Christian Babin, président de Kuma Brake Pads s’est dit très inspiré par le dynamisme des lauréats. Monsieur Babin n’a pas manqué de souligner la mobilisation et la résilience d’une multitude d’acteurs des réseaux pédagogiques, économiques et sociaux et l’importance de croire en soi et de poursuivre ses rêves. Le Défi OSEntreprendre, selon lui, est le tremplin par excellence pour mettre en lumière ce qui se fait de beau dans la région!


Chic’O Poils s’est vu décerner le lauréat – Volet Création d’entreprise – Services aux individus

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La copropriétaire du salon de toilettage Chic’O Poils de Fatima, Kathleen Chevarie, a remporté le prix pour Services aux individus en plus de l’honneur pour Jeune entrepreneur, cumulant 6500 dollars en bourses.

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Les élèves du 2ème cycle du secondaire de Grosse-Île se sont vu remettre une bourse de 500 dollars pour leur projet de production de cadeaux personnalisés intitulé Custom gifts to go, couronné dans le volet Scolaire du Défi OSEntreprendre.

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Les jouets musicaux écoresponsables de Mini maestro inc se sont également mérité 1500 dollars dans la catégorie Exploitation-transformation-production.

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1500$ a été octroyé à la coopérative Flottille artisan-e-s libraires, lauréate dans la catégorie Économie sociale.

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Pour écouter le gala en différé :


À propos du Défi OSEntreprendre
La principale activité d’OSEntreprendre, le Défi OSEntreprendre, est un grand mouvement québécois qui fait rayonner annuellement des milliers d’initiatives entrepreneuriales de jeunes du primaire jusqu’à l’université avec son volet Scolaire, de nouveaux entrepreneurs avec son volet Création d’entreprise, des entrepreneurs au cheminement inspirant avec son volet Réussite inc. et des modèles d’approvisionnement d’ici avec son volet Faire affaire ensemble. Il se déploie et s’enracine aux échelons local, régional et national. Pour sa mise en œuvre, plus de 300 responsables se mobilisent dans les 17 régions du Québec afin de mettre en lumière les projets issus de leur milieu.

 

Source : Éliane Joseph / Responsable régional  / Défi OSEntreprendre de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine

source :

Portrait d’entrepreneurs : Pharmacie Geneviève Levesque – Jean Coutu

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Martin Cummings

Sur la photo : Martin Cummings, administrateur et Geneviève Levesque, pharmacienne propriétaire.

Martin est né à Fatima et a grandi à l’Étang-du-Nord. Son père, Roger Cummings est natif de Fatima et sa mère, Ginette Bouffard est originaire de l’Étang-du-Nord. Après des études en administration et en génie mécanique ponctuées de sa participation au football collégial AA, Martin est revenu aux Îles. Il a œuvré en tant que directeur technique de la salle de spectacle Les Pas Perdus avant d’accompagner sa conjointe. la pharmacienne Geneviève Levesque, dans l’administration de la pharmacie Jean-Coutu à Cap-aux-Meules. C’est en 2014 que Geneviève est devenue propriétaire-pharmacienne.

Un article original


Par Véronique St-Onge – Collaboratrice

INSPIRANT PERSONNAGE
“La pomme n’est pas tombée très loin de l’arbre, mon père Roger a toujours été un administrateur dans l’âme”, explique Martin. “ Papa a toujours été quelqu’un d’un peu hyperactif, il a toujours eu plein de projets. Il a travaillé plusieurs années à la mine mais ce n’était qu’une question de temps avant qu’il devienne entrepreneur. Même retraité, il continue de s’occuper de ses animaux, il n’arrête pas beaucoup. C’est inspirant! « , poursuit-il.

Une période préférée dans l’année?
Martin adore les mois de mai et juin pour l’effervescence qu’ils apportent : « La grisaille part, la pêche commence. À la pharmacie on reçoit plein de stock, c’est la concrétisation de la saison estivale ! »

Entreprises chouchou des Îles?

    • L’arbre à pain “J’ai toujours du plaisir quand je vais là! J’aime leur vision et leur philosophie d’entreprise. “

    • Les jardins du havre vert “Nata et Jacques ont de belles valeurs, ils sont proches de la nature et ils offrent une belle biodiversité de produits! “

    • Atelier côtier “ Pauline et Martin ont su faire leur chemin à eux au sein d’une entreprise déjà bien établie aux Îles. Ils posent un autre regard sur la grave et ce regard est tout aussi beau que ça ne l’était avec l’entreprise précédente.”

    Pharmacie Geneviève Levesque – Jean Coutu EN 3 PRODUITS ET SERVICES

    1. Conseils santé personnalisés
    2. Grande sélection de produits saisonniers
    3. Large éventail de produits éco-responsables et d’aliments bio

    SON ÉQUIPE DE TRAVAIL

    • Dévouée
    • Impliquée
    • Fidèle


Éphémérides : Diffusion du long métrage «Le Ponchon»

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04/05/1971 : Diffusion du long métrage «Le Ponchon» dans le cadre du mois culturel, les 4, 5 et 6 mai à l’auditorium de l’École Polyvalente. 

Film historique, relatant un des faits les plus importants de la vie des Madelinots : le lancement d’un «ponchon», ancêtre de tout notre réseau de communication actuel.

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Extrait du film «Le Ponchon» – Tiré de la programmation «Le mois culturel» – Mai 1971.

  • Réalisation : Rosaire Vigneault
  • Recherche : Sr Rose-D. Gaudet
  • Montage : Jean-Guy Chapdelaine
  • Son : Gaston Chiasson
  • Script : Micheline Décoste
  • Interviews : Roméo Ed. Vigneau

Quelques participants : M. Avila Leblanc, M. et Mme Jos Lebourdais, Mme Joseph Chevrier, M. Léo Vigneau et plusieurs autres…

 

LA UNE : Extrait du film «Le Ponchon» – Tiré de la programmation «Le mois culturel» – Mai 1971

Yvon Arsenault : Un homme et ses chapelets

Yvon Arsenault a passé une grande partie de sa vie dans le nord de l’Ontario, comme opérateur de machinerie lourde.  Lorsqu’il a pris sa retraite, il est revenu vivre dans sa province natale et dans sa région natale.  C’est un peu par hasard qu’il a commencé à faire des chapelets.  Il estime en avoir fait au-delà de 4 000. 

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Depuis au moins 20 ans, Yvon Arsenault, maintenant âgé de 91 ans, fabrique des chapelets. Outre les perles, il utilise du fil métallique pour les mailles et des petites pinces qui viennent de Fatima, un détail qui lui plait bien. Il en a déjà fait six ou sept par jour mais à présent, il se contente d’en fabriquer un ou deux.

Assis bien droit à sa table de cuisine, une petite paire de pinces à la main, Yvon Arsenault coupe et plie le métal et enfile les perles les unes après les autres, presque sans regarder.  «C’est comme une femme qui tricote», dit-il sans s’interrompre.

Les gestes sont simples, répétitifs et précis.  «Je peux dire que mes premiers 1 000 chapelets étaient moins réguliers que ceux-ci. Après au moins 4 000, j’ai pris le tour.»

Yvon Arsenault aura 92 ans le 23 mai prochain.  Il est connu comme Yvon à Gabrielle.  Sa mère, Gabrielle Bérubé, est devenue veuve lorsqu’Yvon avait à peine 11 ans.  C’est pour ça que le nom de sa mère lui est resté, plutôt que le nom de son père, Émilien F. Arsenault.  «On était neuf enfants. Vraiment, on était dix, mais une de mes sœurs est morte jeune», raconte-t-il.

C’est justement par une de ses sœurs, Yvette, qu’il a commencé à fabriquer des chapelets. L’histoire va comme suit.  Une religieuse native de la région Évangéline, (sœur Marguerite Arsenault) fabriquait des chapelets et les envoyait dans les missions.  Ayant besoin d’aide pour en fabriquer plus, elle a confié à Yvette le nécessaire de fabrication.  Or, fabriquer des chapelets donnait à Yvette des douleurs au dos.  Elle a donné son matériel à Yvon.  Il n’en fallait pas plus.

«Le premier chapelet que j’ai fait, il m’a pris une journée.  Depuis, je me suis amélioré.  Sœur Marguerite a continué à m’en demander et à m’apporter des perles pour que j’en fasse toujours plus.  Il y a des jours où j’ai pu en faire six ou sept par jour, peut-être plus.  Elle était toujours bien contente.  Les plus beaux, elle les vendait pour acheter d’autres fournitures.  Les autres, elle les envoyait aux missions.  Maintenant que sœur Marguerite est partie, je fais des chapelets seulement pour les donner aux alentours et pour passer le temps.»

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Sa table de cuisine est comme un petit sanctuaire.  On y trouve entre autres un chapelet qu’il avait fabriqué pour sa propre soeur Fernande (soeur Marie-Fernande Arsenault).

Yvon Arsenault dit son chapelet chaque matin.  «Ça me prend une demi-heure.  Des fois, la chatte vient me demander pour aller dehors.  Je descends les marches en priant et je les remonte de la même façon» dit-il en souriant.  Yvon a une grande affection pour Acadia, sa chatte toute noire.

Des perles et des perles, amen

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Les mains habiles, sans aucune trace d’arthrite, Yvon connait les gestes par coeur.

Il faut 59 perles pour faire un chapelet : cinq séries de 10 perles «Je vous salue Marie»; une perle «Gloire soit au père» entre chaque série; une courte série de trois perles «Je vous salue Marie», précédée et suivie d’une perle «Gloire soit au père».  Le «Notre Père» est récité au crucifix et à l’intersection, où Yvon place toujours une jolie petite image.

Parmi ses perles, Yvon affectionne particulièrement celles qu’un prêtre maintenant décédé lui a données.  «Le père Paul Egan était curé à Kelly’s Cross.  Quand j’allais visiter ma sœur qui vivait là-bas, j’avais eu l’occasion de le rencontrer.  Il avait appris que je faisais des chapelets.  Il a eu un gros accident.  Il est resté à l’hôpital presqu’un an et un jour, il est venu me voir pour que je lui montre à faire des chapelets.  Il a pris des dizaines de photos avec son téléphone et il s’est pratiqué à faire des chapelets.  Il a acheté de belles perles et, quand il est mort, il les a laissées à mon nom.  J’ai fait beaucoup de chapelets avec.  J’ai utilisé presque toutes ses perles.»

Durant sa vie professionnelle, Yvon a travaillé dans les grosses machineries, à des températures de – 40°, en hiver.  «Il y a des fois où je ne sentais plus mes mains.  Je suis chanceux que je n’ai pas trop d’arthrite.  Pourtant, je devrais en avoir, avec le travail que je faisais.  Je suis revenu dans la région en 1989, ça fait plus de 30 ans maintenant.  J’ai construit ma maison, et c’est moi-même qui l’ai placée sur la fondation, avec la grue.»

Homme à tout faire, ou presque, Yvon aime bricoler sur des autos.  «Il me reste deux petites Cadillacs.  Ce sont de bonnes voitures ça.»

Yvon Arsenault adore donner des chapelets.  Ce sont de beaux objets, bien faits, et pleins de symbolisme.

 

PAR Jacinthe Laforest

LA UNE : Autrefois opérateur de machinerie lourde, Yvon Arsenault, d’Abram-Village, fabrique de délicats chapelets qu’il distribue avec bonté. Il estime en avoir fait plus de 4 000. (Photos : J.L.)

C’est samedi, qu’est-ce qu’on mange? Du phoque

Élisabeth Cardin, animatrice du balado Manger le territoire, nous propose une recette de phoque extraite d’un livre qu’elle a coécrit avec Michel Lambert, publié aux éditions Cardinal : L’Érable et la perdrix : l’histoire culinaire du Québec à travers ses aliments.

INGRÉDIENTS (1 PORTION)
Beurre fumé – 20 ml
Longe de phoque (loup-marin) – 80 g
Une pincée de sarrasin rôti (kasha)
Une pincée de thé du Labrador en poudre
Une pincée de fleurs d’armoise en poudre
Pétales de mauve séchés (facultatif)
Fleur de sel, au goût

PRÉPARATION
Fumer le beurre à chaud environ 45 minutes, puis réserver;
Dans une poêle à feu vif, saisir la longe de phoque environ 25 secondes de chaque côté. Laisser reposer une dizaine de minutes;
Trancher la longe en fines lanières;
Dans un petit bol, mélanger le sarrasin, les herbes et les fleurs.

SERVICE
Placer les lanières de phoque dans un bol de service. Verser le beurre chaud sur la viande. Saler au goût. À côté, déposer le mélange de sarrasin;
Il est suggéré de manger ce plat avec les mains en passant un à un les morceaux de viande dans la trempette sèche.

NOTE
Les pétales de mauve peuvent être remplacés par des pétales d’épilobe, de violette ou de trèfle.


  Les malins / C’est samedi qu’est-ce qu’on mange?


PHOTO : Photo extraite du livre « L’Érable et la perdrix : l’histoire culinaire du Québec à travers ses aliments »