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Photographe sous-marin de l’année

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The Underwater Photographer of the Year est un concours basé au Royaume-Uni, qui célèbre et met en lumière la photographie sous-marine.

Un retour sur les gagnants de 2019 qui nous proposaient de voir des merveilles dans différentes catégories (12 principales et 2 additionelles), telles que: grand angle, macro, épaves, comportement, portrait, noir et blanc…

Le jury était composé des juges de renommée internationale Alex Mustard, Peter Rowlands et Martin Edge.

Richard Barnden, du Royaume-Uni, a été, lui, nommé photographe sous-marin de l’année 2019 ainsi que photographe britannique sous-marin de l’année 2019 avec son image captivante intitulée «The Gauntlet». Le Coréen Taeyup Kim, l’Espagnol Eduardo Acevedo, l’Anglais Malcolm Nimmo et l’Allemand Tobias Friedrich sont également lauréats de l’année.

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Gentle Giants,” Winner of Wide Angle. Photo: © François Baelen/UPY2019

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“Caretta Caretta Turtle,” Marine Conservation Photographer of the Year 2019. Photo: © Eduardo Acevedo/UPY2019

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“Fast Cuttlefish,” Winner of Macro. Photo: © Fabio Iardino/UPY2019

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“Beauty in the mud”, Winner of British Waters Macro. Photo: ©Arthur Kingdon/UPY2019

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« Morning Tide Mackerel », Winner of British Waters Living Together. ©Victoria Walker / UPY2019

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« Playtime », Winner of British Waters Compact. ©Martin Edser/UPY2019

 

LA UNE : © Richard Barnden / The Gauntlet
Source : Fubiz.net

La pensée du crabe masqué

Si tu veux savoir si t’es con ?
Gratte l ’image avec une pièce.

Bedecomics

 

Éphémérides : Le clocher de l’Église Saint-Pierre de Lavernière est frappée par la foudre

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24/04/1947 Le clocher de l’Église Saint-Pierre de Lavernière est frappée par la foudre pour une troisième fois.

Au fil des ans, la foudre a frappé plusieurs fois l’église de Lavernière, celle-ci a heureusement été épargnée. Reconnue comme bien culturel religieux depuis le 28 novembre 1992, elle fait l’objet de nombreuses visites pratiquantes et touristiques.

Photo : L’Église Saint-Pierre de Lavernière en 1930, 100e anniversaire, 1876-1976, Le comité de l’album, 1976, page 74.

Éphémérides : Concession des Îles de la Madeleine à Sir Isaac Coffin

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24/04/1798 Concession des Îles de la Madeleine, par lettres patentes à Sir Isaac Coffin. Coffin devint seigneur des Îles de la Madeleine. En vertu de ses lettres patentes, il devait permettre aux pêcheurs d’accéder librement aux plages et aux rives.

Étant donné les qualités professionnelles de Coffin et sa présumée connaissance des pêches, on escomptait un grand « bénéfice public » de son accession à la propriété des îles. Pourtant, comme il était un propriétaire absentéiste qui n’agissait que par l’entremise de représentants, il n’eut que des ennuis. À l’instar d’autres personnes d’origine britannique qui avaient des propriétés en Amérique du Nord britannique, il voulait des colons anglophones, mais les îles ne leur offraient que peu d’attraits.


Officier de marine et seigneur, né le 16 mai 1759 à Boston, fils de Nathaniel Coffin, fonctionnaire des douanes, et d’Elizabeth Barnes ; le 3 avril 1811, il épousa Elizabeth Browne Greenly, après quoi il prit le nom et les armoiries des Greenly pendant deux ans ; décédé le 23 juillet 1839 à Cheltenham, Angleterre.

 

Photo : Wikimedia Commons

Jackson Dickson, Enfant Soleil 2022 des Îles-de-la-Madeleine

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Chaque année, Opération Enfant Soleil honore le courage d’un enfant malade de chacune des régions administratives du Québec. Les Enfants Soleil sont des ambassadeurs qui, avec leur famille, sont invités à partager leur vécu et leur réalité afin de sensibiliser les donateurs à la cause.

Jackson Dickson, 2 ans
Atteint de chylothorax congénital

« C’est tellement beau et significatif, de voir toute une province se serrer les coudes et amasser des fonds pour les enfants malades. Pour nous, ça signifie de meilleurs soins de santé dans une lutte contre une maladie qui frappe si injustement les petits…»

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Jackson en compagnie de ses parents Andrée-Anne Vigneau et Jeremy Dickson. ©Facebook / Andrée-Anne Vigneau

L’échographie de la 29e semaine de grossesse d’Andrée- Anne décèle une importante quantité de liquide logée dans l’enveloppe du cœur de son bébé et autour de son poumon droit. Pandémie oblige, Maman est transférée seule par avion-ambulance au Centre mère-enfant Soleil du CHU de Québec, où elle subit une série d’examens. Les résultats révèlent que l’accumulation de liquide est très importante et que l’épanchement risque d’épuiser le petit cœur de Bébé Jackson. Les médecins annoncent à Andrée-Anne qu’ils ne sont pas certains que son bébé « passera la fin de semaine » et qu’elle doit demeurer hospitalisée afin qu’ils puissent étroitement surveiller la condition de Bébé. Le but: le garder dans le ventre de Maman le plus longtemps possible.

Cinq difficiles semaines s’écoulent, pendant lesquelles Andrée-Anne est hospitalisée, seule et loin de Jeremy, son conjoint. À 34 semaines de grossesse, la situation se dégrade: la quantité de liquide ayant augmenté, il faut procéder à une césarienne. On laisse le temps à Papa Jeremy de rejoindre Maman à Québec pour assister à la naissance de son garçon. Jackson est immédiatement pris en charge par l’équipe de néonatologie. À quelques jours de vie seulement, il subit une importante opération. Il faut créer une fenêtre péricardique: une ouverture dans la membrane qui entoure le cœur afin de soulager la pression de l’épanchement. Un drain doit également y être installé afin d’optimiser le drainage du liquide. Finalement, un autre drain est installé à l’enveloppe de son poumon droit. Heureusement, Jackson peut bénéficier des meilleures conditions possibles pour ses opérations grâce à la salle de chirurgie cardiaque financée par Opération Enfant Soleil.

Malgré de nombreuses tentatives pour diminuer et ultime- ment empêcher les fuites de liquide, les épanchements se poursuivent. Une nuit, l’état de Jackson se dégrade, et son cœur ralentit considérablement. Le lendemain, ses parents sont confrontés aux mots que tous redoutent… « Nous avons eu peur de le perdre. ». Angoisse. Panique.

Un jour, à bout de ressources, on intègre un lait plus gras à son alimentation… Contre toute attente, les fuites se col- matent naturellement ! Quelques semaines plus tard, on retire l’aide respiratoire, puis le Picc-line, un cathéter veineux utilisé pour administrer les médicaments et procéder aux prises de sang, et, finalement, tous les fils ! À quatre mois, Bébé Jackson reçoit enfin son premier bain donné par Maman et Papa: des souvenirs à jamais gravés dans leur mémoire. Jackson rattrape rapidement son retard, ce qui remplit ses parents d’espoir. Quelques semaines passent, et Jackson peut enfin rentrer à la maison. Il prend du mieux, les rendez-vous s’espacent. Bien que ses poumons soient plus fragiles, il est un petit garçon vigoureux et souriant. L’important, c’est qu’aujourd’hui, Jackson va bien !

La famille de Jackson vous remercie d’être là pour lui et pour tous les enfants malades du Québec !

Andrée-Anne Vigneau et Jeremy Dickson


Les petits miracles n’arrivent pas seuls

Visitez le operationenfantsoleil.ca pour découvrir le parcours de tous les Enfants Soleil de la province à travers leurs fiches et vidéos.

Vous souhaitez vous impliquer ? 1 877 683-2325 • [email protected]

Source : Opération Enfant Soleil

 

Documentaire historique : Le Père Frédéric Landry raconte la Grave

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Le Père Frédéric Landry (1931-2012) raconte la Grave.

Production: Comité de protection et de mise en valeur de la Grave.
Textes : Pol Chantraine
Entrevues : Georges Langford

Source : CTCF-TV – 1994

Finale de «Star Académie» : Eloi ou Krystel, le public fera son choix!

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Deux personnalités, deux voix, deux parcours et deux approches artistiques vont s’affronter lors de la finale de «Star Académie», ce dimanche. Eloi Cummings a pu compter sur le soutien des téléspectateurs à chacune de ses mises en danger, alors que Krystel Mongeau bénéficie de l’appui indéfectible des profs, qui voit en elle un diamant vocal. 

Mais le public sera le seul maître de la décision, à savoir de couronner Eloi ou Krystel comme gagnant de cette édition 2022.

Eloi Cummings, 16 ans, Îles-de-la-Madeleine

Le charme de la jeunesse

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Fraîchement débarqué des Îles de la Madeleine, Eloi Cummings n’aurait jamais pensé se rendre en finale de «Star Académie», il y a seulement quelques semaines. Les votes du public successif lui ont toutefois laissé entrevoir la possibilité de remporter cette finale.

En s’inscrivant aux auditions, l’adolescent de 16 ans avait surtout envie d’en découvrir davantage sur le milieu de la musique. «Je voulais apprendre le plus possible, explique-t-il en entrevue. Mon idée était d’emmagasiner le plus d’apprentissages possible, tout en recevant des conseils avisés sur ce métier. Je voulais recevoir le plus de réponses à toutes mes questions sur la manière dont ça fonctionne. Je me disais aussi que ça pourrait me permettre de me faire connaître et que le public me découvre.»

Son passage à l’Académie de Waterloo a finalement pris des proportions qu’il n’aurait jamais crues possibles. Il a fait un cheminement incroyable depuis quatre mois, et il constate lui-même qu’il s’est énormément amélioré autant dans la connaissance de la musique, l’interprétation, les techniques de chant que tout ce qui touche au métier.

«Je me sens plus mature. Les profs ont pu m’apprendre plein de choses. Je sens aussi que je suis plus solide. En fait, j’ai pu apprendre autant avec les autres Académiciens qu’avec les profs et les rencontres que l’on a pu faire.»

Quoi qu’il arrive lors de la finale, Eloi souhaite finir son secondaire pour apprendre les bases, mais il se sent aussi prêt à se lancer dans une carrière en musique. Il a mis à profit les dernières semaines pour se faire des scénarios dans la tête et se poser les bonnes questions sur son avenir. «Je me sens en confiance pour me lancer dans une carrière et tout donner au public. On en a parlé avec mes parents, je crois qu’ils sont d’accord pour me laisser aller dans cette direction. Ils me font confiance, ils me laissent faire ce que je veux, mais pas d’importe quoi non plus.»

Le soutien inconditionnel du public, qui se traduit par sa présence en finale, le pousse et le motive, tout comme ses idoles qu’il a pu rencontrer au fil de la saison. «Je suis très content de la présence de Salebarbes au Variété, ce dimanche, dont deux membres sont originaires des Îles. J’ai aussi pu discuter avec plein de gens que j’admire, comme Daniel Lavoie, Zachary Richard ou Yannick Nézet-Séguin. Ce sont, chaque fois, des rencontres très fortes en émotion.»

Le jeune madelinot est même prêt à faire le sacrifice de quitter ponctuellement ses Îles pour aller chanter à travers le Québec. Une tournée des deux finalistes est d’ores et déjà prévue pour l’hiver 2023.

Krystel Mongeau, 25 ans, Sherbrooke

Une voix étincelante

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Soutenue par le corps professoral depuis le début de la saison, Krystel Mongeau a décidé de vivre l’aventure à fond, et d’explorer toutes les facettes de ce métier, avant de pouvoir l’exercer à plein temps.

«Star Académie» est arrivée au bon moment dans la vie de Krystel. Après deux ans à s’occuper de sa fille au quotidien, sans chanter, elle a ressenti l’appel de la musique. «Il me manquait quelque chose dans ma vie. Avec mon chum, on a pris la décision, et je me suis lancé pour donner un second souffle à ce que j’aime le plus faire au monde. Je me suis écouté et ça m’apporte beaucoup de bonheur.»

La jeune femme affirme aussi avoir acquis une grande confiance en elle à travers cette expérience. Plutôt introvertie à la base, elle a compris qu’elle avait sa place et qu’elle devait la prendre à sa juste valeur.

«Je me suis laissé aller et j’ai découvert une autre facette de moi. Je vais toujours rester la petite fille introvertie, mais je me laisse beaucoup plus être qui je suis, en plus de me donner le droit de faire des erreurs.»

Elle se demande comment elle a réussi le défi de passer près de quatre mois sans avoir sa fille auprès d’elle, mais en se rappelant quotidiennement les raisons pour lesquelles elle a décidé de venir à l’Académie l’a aidé. Elle affirme même que l’expérience en valait la peine. «Le fait d’être en finale me fait réaliser que tous ces sacrifices n’ont pas été vains. Je l’ai fait pour moi, mais aussi pour ma fille. Elle va comprendre que, dans la vie, il faut aller au bout de ses rêves pour être heureux. Avant de partir, je me suis quand même assuré que les fondations étaient solides, que tout notre entourage allait aider mon chum et ma fille durant mon absence.»

La chanteuse à la voix exceptionnelle a choisi d’interpréter «Je ne suis qu’une chanson», de Diane Juster, lors de la finale, mais elle aimerait bien se lancer dans le New Country dans un avenir rapproché. «Gregory Charles m’a fait comprendre que je suis actuellement dans une compétition, et qu’il faut que je fasse des chansons qui vont mettre en valeur toutes mes facettes. Le country va venir plus tard.»

Ce qui est sûr, c’est qu’elle va tout faire pour rester dans ce milieu le plus longtemps possible. «Je vais d’abord prendre du temps pour rebâtir une nouvelle routine avec mon chum et ma fille. Ensuite, je veux foncer pour relancer les contacts que je me suis fait ici. Que ce soit en tant que chanteuse ou choriste, je veux faire ce métier. Tant que je suis sur une scène et que je chante, je vais être heureuse.»

 

 

PAR Samuel Pradier | Agence QMI
LA UNE : Joël Lemay / Agence QMI

 

Découvrir les Îles de la Madeleine à pied

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Découvrir les îles de la Madeleine à pied, légèrement hors saison, en compagnie d’un guide de randonnée madelinot, voilà une recette gagnante pour visiter cet archipel convoité.

À la sortie du traversier à Cap-aux-Meules, nous rejoignons notre groupe dans une jolie maison à Havre-aux-Maisons. Sur place, le guide de randonnée du voyagiste Karavaniers, Jean-Philippe Leblanc nous attend. Originaire des Îles-de-la-Madeleine, il met la main sur des kilos de homard bien frais pour nous faire des pizzas maison. À l’apéro, nous avons même droit au fard de homard — une tartinade à base de foie, d’œufs et de chair de homard — de sa tante Monique. Ça commence bien les vacances !

Les Îles à pied

Notre séjour débute à Grande-Entrée, sur le Sentier entre vents et marées — un circuit balisé totalisant 230 km favorisant la protection de l’environnement — vers l’île Boudreau, une presqu’île enveloppant le bassin aux huîtres. Du haut de la falaise, le vent des Îles rend la randonnée des plus confortables.

Tous les jours, il fait bon manger aux Îles. Comme ce soir, après une longue randonnée à la dune du Nord, le père de Jean-Philippe, Jean-Louis, apporte 4 kilos de chanterelles qu’il a cueillies pour nous. Le soir venu, notre guide nous les cuisine en pâté forestier garni de fromage Pied-de-vent. Quel délice !

Un autre soir, après la randonnée sur la plage du Havre jusqu’au Bout du banc, il nous sert le fameux pot-en-pot, un généreux pâté de fruits de mer typique des Îles. Et les plaisirs culinaires ne s’arrêtent pas là ! Pour notre journée de repos, nous visitons les incontournables, Le Fumoir d’antan et la Fromagerie du Pied-de-Vent.

Protéger le savoir-faire des îles

Au Fumoir d’antan, Économusée de la Boucanerie, nous rencontrons la famille Arseneau, plus précisément Éloi à Ben (son père) à Ben (son grand-père) à Fabien (son arrière-grand-père) — la façon de nommer les gens aux Îles pour savoir de quelle famille il s’agit exactement. À la barre du fumoir artisanal depuis 1942, la famille Arseneau possédait l’un des quarante fumoirs de l’époque. Le poisson était ensuite envoyé dans les Antilles, notamment en Haïti, en République dominicaine, à Cuba et à Porto Rico.

« À la fin des années 1970, mon grand-père a décidé de fermer le fumoir à cause de la surpêche faite par les pays comme le Portugal, l’Espagne et la France », raconte, Éloi Arseneau. Ce n’est que vers la fin des années 1990 que Le Fumoir d’antan ressuscite et diversifie son offre de produits, comme les pétoncles et la truite fumés. Malheureusement cette année, la pêche au hareng du printemps est interdite dans le sud du golfe du Saint-Laurent. Il faudra donc attendre au moins deux ans avant de revoir du hareng fumé au Fumoir d’antan.

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À l’Économusée de la Fromagerie du Pied-de-Vent, nous rencontrons leur troupeau de vaches canadiennes — l’unique élevage de vaches laitières aux Îles-de-la-Madeleine, et l’un des dix derniers élevages de cette race patrimoniale au pays. « On essaye de valoriser la race le plus possible, explique Dominic Arseneau, copropriétaire de la fromagerie. Dans notre cas, on pense que la transformation fromagère, étant donné la rusticité et le lait plus riche en gras et en protéines des vaches canadiennes comparativement au lait de vache holstein [la race dominante dans le monde], est la meilleure façon de la remettre sur un piédestal intéressant. »

En effet, le fromage de vache canadienne possède l’appellation de spécificité (AS) du Conseil des appellations réservées et des termes valorisants (CARTV).

De belles surprises

Au moment de notre passage, le plongeur et caméraman Mario Cyr offrait des conférences presque tous les soirs à son bistro, Plongée Alpha, à Grande-Entrée. Nous avons eu droit à une soirée mémorable en sa compagnie, au cours de laquelle il nous a transmis avec passion son parcours singulier à travers les eaux polaires, que peu de gens osent fréquenter.

Puis, il y a cette journée à l’île d’Entrée, qui ne compte désormais que 50 habitants permanents. C’est certainement un moment fort du séjour. L’ascension de la colline Big Hill (174 m), porte à réfléchir à tous ces petits villages isolés, presque fantômes sur le territoire québécois. C’est précieux d’être ici, de fouler ce bout du monde, alors qu’il est encore temps de discuter avec ses habitants pour connaître leur histoire bien différente de la nôtre.

 

 


BON À SAVOIR

Par bateau, le tarif du traversier CTMA est plus abordable avant le 15 juin et à partir du 15 septembre.

En avion, Air Canada offre un vol quotidien direct entre Montréal et Cap-aux-Meules entre le 19 mai et 10 octobre 2022.

PASCAN offre des vols quotidiens vers Les Îles-de-la-Madeleine à l’année, comprenant une ou plusieurs escales, selon la ville de départ.

Le séjour de Karavaniers Îles-de-la-Madeleine : entre vents et palabres, aura lieu du 17 au 24 septembre 2022.

Catherine Lefebvre / Collaboration spéciale
Notre journaliste était l’invitée de Karavaniers.

LA UNE : Photo: Catherine Lefebvre Les randonnées sur les bords des falaises, comme celles de l’Anse-à-la-Cabane, sont typiques aux Îles-de-la-Madeleine.

Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs

Arrivée du printemps, arrivée des vélos!

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Une hirondelle ne fait peut-être pas le printemps, mais lorsqu’on aperçoit le va-et-vient de plus en plus fréquent des cyclistes dans les rues et les sentiers, on sait que le beau temps est dans l’air.

Ce beau temps, qui parfois se fait désirer, contribue certainement au bonheur des cyclistes qui seront de plus en plus nombreux à enfourcher leur vélo au cours des prochains jours et semaines.

C’est le cas de Daniel Doiron, de Dieppe, pour qui l’activité peut être pratiquée de façon récréationnelle ou très sérieuse, selon ses choix.

«Ce que j’aime de ce sport-là, c’est qu’une personne compétitive peut être avec quelqu’un de récréationnel puis tout le monde a quand même du plaisir en partageant une activité commune», dit-il.

Daniel Doiron, à droite sur la photo, lors d’une sortie en famille. - Gracieuseté
Daniel Doiron, à droite sur la photo, lors d’une sortie en famille. – Gracieuseté

«Personnellement, j’ai eu un BMX quand j’étais très jeune, mais mon premier vélo plus sérieux, c’était vers l’âge de 13 ans, quand j’ai acheté mon premier vélo de montagne. Là, je sortais vraiment tout seul, pour le plaisir», explique le cycliste.

Plus tard, lorsqu’il a fréquenté la polyvalente et l’université, Daniel Doiron a exploré le vélo de route pendant quelques années.

«Depuis que les gens sont beaucoup sur leur téléphone, j’ai vendu mon vélo de route. C’est trop risqué», confie-t-il.

Depuis ce temps, il fait beaucoup de cyclo-cross et gravier. Ce type de vélo permet d’explorer différentes sortes de pistes. Par exemple, celles du parc national Kouchibouguac, la Véloroute de la Péninsule acadienne, ainsi que le parc linéaire interprovincial Petit Témis qui part d’Edmundston et se rend au Québec.

«On explore beaucoup. On fait ça en famille», explique le mordu de vélo.

«On aime aussi le vélo de montagne. Ma fille a 11 ans, mon fils a 14 ans, ma femme et moi, on a tous des vélos. On est tous à des niveaux différents. On peut être ensemble, à différents moments, pour faire différentes activités. On peut être sur une piste cyclable, sur l’asphalte, dans les montagnes, dans les roches, la terre, n’importe où en train d’explorer ou pousser ses limites», explique Daniel Doiron.

L’amateur de plein air aime beaucoup le réseau de pistes du Madawaska pour le vélo de montagne.

«Il y a aussi le parc Fundy», ajoute-t-il.

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Daniel Doiron, à droite sur la photo, lors d’une sortie automnale en famille. – Gracieuseté

Bertin Haché

Bertin Haché utilise un fatbike d’hiver durant la saison morte mais ce n’est pas le seul vélo qu’il possède.

«J’ai un vélo stationnaire avec une station virtuelle. Tous les mordus de vélo ont un set up de vélo virtuel», tranche-t-il. Le cycliste installe son équipement dans son sous-sol.

Selon lui, ces systèmes sont devenus vraiment sophistiqués.

«Je roule mon vélo sur une station virtuelle et puis j’ai une télévision devant moi que je branche à mon téléphone ou une application. Si je roule sur un chemin de terre uni (selon l’image), je sens les vibrations de mon vélo», explique-t-il.

Bertin Haché est bien installé pour pédaler, même dans son sous-sol. - Gracieuseté
Bertin Haché est bien installé pour pédaler, même dans son sous-sol. – Gracieuseté

En jasant, les bons souvenirs refont surface.

«Je me souviens, j’avais 14-15 ans, je faisais Lamèque-Shippagan, Lamèque-Tracadie plusieurs fois par semaine. Même qu’à un moment donné, j’étais partie avec un ami. On avait fait Lamèque-Bathurst avec tout notre équipement de camping pour cinq jours.»

Il s’est intéressé par la suite au vélo de montagne avec un groupe de Caraquet. Quelques années plus tard, il s’est tourné vers le vélo de route.

«J’adore la route, dit-il. Faire de la route sur l’asphalte, c’est une autre sensation, un sentiment de liberté, exprime M. Haché. Quand tu roules, tu vois les choses, tu sens les choses. Tu as une proximité avec les éléments. Tu vas voir des animaux. Au mois d’août, dans les grosses chaleurs, tu vas sentir les bleuets.»

Il prévoyait sortir son vélo de sa station virtuelle dans les prochains jours. «Je vais faire un peu de route autour de chez nous, à Dieppe et Memramcook. Ce ne sera pas des longs trajets, soit 25 à 30 kilomètres, admet-il. J’aime faire des longues distances, mais je ne veux pas performer. Moi c’est vraiment un plaisir, le social de la chose puis profiter du beau temps», explique Bertin Haché.

«C’est sûr que je suis en conflit d’intérêt, je viens de Lamèque. Mais le tour de l’île (Lamèque), en passant par Miscou, tu passes le long des caps à Cap-Bateau et Pigeon-Hill et revenir par Petite-Rivière, c’est de toute beauté, dit-il. Se rendre au phare à Miscou, c’est quelque chose de magique. Tu reviens et tu as la baie des Chaleurs en pleine face.»

«Je peux aussi te parler de la Véloroute. Ce sont des sentiers spectaculaires. C’est tellement agréable. Il n’y a pas de voitures, pas de danger, pas de bruit. C’est absolument fantastique», mentionne M. Haché.

Les vélos électriques ont la cote

Les affaires vont bien chez les détaillants de vélos, surtout depuis les dernières années, et ça se poursuit encore cette saison.

«Depuis les trois dernières années, c’est beaucoup plus populaire, indique Roger Roy, propriétaire du Centre cyclisme et sport de Nigadoo. Il y a plusieurs facteurs, c’est sûr que la pandémie a donné un bon coup de pouce pour le monde qui se cherchait des choses à faire.»

Il mentionne que les vélos électriques sont très en demande.

«Je te dirais que toutes les catégories de vélos sont très populaires, mais les vélos électriques sont en train de prendre de l’ampleur. On vend un à deux vélos électriques par jour, tout le temps, tout le temps.»

Roger Roy a planifié ses achats en conséquence. Il a commandé des vélos en plein hiver pour les offrir en magasin cette saison.

Ce vélo de marque Cannondale peut servir à faire de la route ainsi que pour les sentiers de gravier. - Acadie Nouvelle: Mario Tardif
Ce vélo de marque Cannondale peut servir à faire de la route ainsi que pour les sentiers de gravier. – Acadie Nouvelle: Mario Tardif

«On en a en stock aussi parce qu’il y a toujours un problème d’approvisionnement. On est chanceux, j’en ai à peu près 125 en stock tout de suite, juste des vélos électriques», dit le commerçant.

«Il y a eu les fat bikes aussi durant l’hiver qui étaient populaires. Les vélos de gravelle prennent aussi de la popularité. Ça remplace un peu le vélo de route pour la personne qui veut de la vitesse, mais qui ne veut pas vraiment avoir des pneus trop durs sur lui, et qui peut faire des sentiers légers», explique le propriétaire.

Selon le commerçant, il y a toute une variété de vélos sur le marché avec des sous-catégories dans différents modèles.

«Dans les hybrides, tu as les hybrides de performance, les hybrides de confort, des hybrides juste normaux. Tu as beaucoup de catégories dans chaque catégorie», explique Roger Roy.

Les affaires vont bien chez les détaillants de vélo. - Acadie Nouvelle: Mario Tardif
Les affaires vont bien chez les détaillants de vélo. – Acadie Nouvelle: Mario Tardif

De son côté, Réal Jaillet, propriétaire de Fitworks Equipments à Dieppe sait déjà qu’il vendra beaucoup de vélos ce printemps.

«On se prépare pour une bonne saison. C’est super occupé déjà, même à la maintenance. Plus il y a de vélos sur le marché, plus il y a de services. Après trois jours de soleil, on le voit, tout le monde amène son vélo.»

Le propriétaire avoue que le vélo électrique représente une bonne partie de son marché.

«Il y a toujours des nouveaux modèles, mais là c’est plus difficile à cause du Covid. Tout est retardé», explique le commerçant.

Dans certains cas, l’incertitude règne quant à l’arrivée des commandes de vélos.

«C’est difficile à planifier. Avec tous les retards des manufactures et de l’expédition, comme n’importe quoi d’autre qui est commandé et qui vient autre que du Canada, c’est difficile à prévoir quand on va recevoir de quoi», avoue Réal Jaillet.

«On a du monde qui attend leur vélo depuis six mois, confie le commerçant. Nous autres ça fait deux ans, depuis que le Covid a commencé, que tout est en retard. Ils disent que ça va aller à une autre année, et même plus que ça, avant que ce soit à nouveau à jour.»

Les nouveautés

«Chaque année il y a des nouveautés. La technologie change, comme le changement de vitesse qui va devenir électronique avec des batteries, affirme Réal Jaillet. Le vélo électrique avec l’assistance électrique est vraiment super populaire aussi.»

«Il y a tout le temps de meilleures choses qui sort, des nouveaux modèles de casque, des nouveaux systèmes de pédales ou souliers. C’est incroyable la technologie de vélo. Ils sont toujours en train de travailler dessus, de changer», affirme l’homme d’affaires.

En magasin, on nous montre un vélo muni d’un feu arrière qui clignote lorsqu’il y a du mouvement à proximité, soit d’un véhicule ou autre. Un autre appareil à petit écran qu’on installe sur le guidon peut signaler la présence d’un véhicule à l’arrière.

 

LA UNE : «Moi c’est vraiment un plaisir, le social de la chose puis profiter du beau temps», explique Bertin Haché, à gauche sur la photo. – Gracieuseté

Jérémie AUCOIN (1934-2022)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 14 avril 2022, de monsieur Jérémie Aucoin. Il était âgé de 87 ans et résident de Fatima, aux Îles-de-la-Madeleine.

Il était le conjoint de madame Donalda Duclos, le père de Pierre (Karine), Denis (Jacynthe) et Louise (André). Il avait 4 petits-enfants Dominik (Joannie), André-Pier (Jessica), Cristelle et Romane, et 6 arrière-petits-enfants Romy, Loïc, Liam, Madison, Zoé et Mahee-Lee. Il laisse aussi dans le deuil ses beaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces, parents et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules le vendredi 29 avril 2022 de 19h à 22h. Les funérailles de monsieur Jérémie Aucoin seront célébrées le samedi 30 avril 2022 à 11h à l’église Notre-Dame du Rosaire de Fatima et de là, au cimetière de l’endroit.

Samedi le 30, jour des funérailles, le salon ouvrira à 9h.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur : port du masque, lavage des mains et distanciation physique.

Toutes marques de sympathie peuvent aussi être témoignées à la famille par voie électronique.


Les dons reçus seront versés à :
Logis du Bel Âge
164 chemin Valentin-Cummings
Fatima (Qc) G4T 2E4
Téléphone : 418 986-4045

Les photos étonnantes du concours du photographe sous-marin de l’année 2020

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Le concours du photographe sous-marin de l’année, est un festival annuel. Et les gagnants de l’édition 2020 ont été annoncés. C’est le photographe sous-marin et animalier français Greg Lecoeur, qui a remporté le titre. Le cliché qui le mène à la première place du podium est « Frozen Mobile Home », où l’on peut voir des phoques crabiers nager autour d’un iceberg et qui a été pris en Antarctique.

5500 photographies ont été soumises, provenant de 70 pays du monde entier et réparties dans différentes catégories telles que : Macro, Conservation marine, Grand angle, Comportement, Noir et blanc etc.

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Six autres photographes ont été récompensés : Anita Kainrath, d’Autriche, dans la catégorie « Photographe sous-marin prometteur », mais aussi Nicholas More, du Royaume-Uni, dans la catégorie Photographe sous-marin anglais ». On peut également trouver Pasquale Vassallo, d’Italie, dans la catégorie « Conservation marine ». Nur Tucker, du Royaume-Uni, a été récompensée dans la catégorie du « Photographe sous-marin britannique le plus prometteur de l’année ». Pietro Formis, un autre photographe italien, a lui obtenu un prix dans la catégorie « Livre de photographie sous-marine de l’année ».

LA UNE : Underwater Photographer of the Year 2020 – Greg Lecoeur
Source : FUBIZ

 

Rosetta MASSÉ (1932-2022)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 21 avril 2022, de madame Rosetta Massé. Elle était âgée de 89 ans et résidente de l’Étang-du-Nord, aux Îles-de-la-Madeleine.

Elle était la fille de feu monsieur Jean Massé et feu madame Joséphine Bourque, l’épouse de feu monsieur Armand Chiasson et la mère de Madeleine (Michel Villeneuve), feu Lise (Daniel Jacques), Jeannot (feu Lucie Cyr), Linda (Claude Bouillon) et Huguette (Gérald Brousseau). Elle avait 8 petits-enfants Annie, Simon, Michel, Mariève, Yannick, Francis, Audrey-Maude et Alexandra, et 12 arrière-petits-enfants. Elle était la soeur d’Isabelle, Marie-Berthe et Gérard, ainsi que de Thérèse, Héliodore, Aurèle et Yvon, décédés. Elle laisse aussi dans le deuil ses beaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces, parents et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules le lundi 25 avril 2022 à compter de 10h. Suivront les funérailles à 17h à l’église Saint-Pierre de La Vernière et l’inhumation au cimetière de l’endroit.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur : port du masque, lavage des mains et distanciation physique.

Toutes marques de sympathie peuvent aussi être témoignées à la famille par voie électronique.


Les dons reçus seront versés à la Fondation Santé de l’Archipel pour le Fonds Francine-Daigle.