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La chasse aux phoques du Groenland devrait débuter le 17 mars

La chasse aux phoques du Groenland devrait ouvrir la semaine prochaine, si la météo est clémente.

Les préparatifs sont en cours. Bruno Lelièvre en a parlé avec le chasseur de phoque, accompagnateur et boucher, Réjean Vigneau.


  Au coeur du monde / Entrevue avec Réjean Vigneau


Réjean Vigneault. 40 années d’expérience dans la chasse au phoque PHOTO : Sandra Fillion

Un temps des sucres minimaliste aux Îles-de-la-Madeleine

Bien qu’elle ait été déclarée patrimoine immatériel du Québec l’an dernier par le gouvernement Legault, la tradition du temps des sucres n’a pas fait son chemin jusqu’aux Îles-de-la-Madeleine, où les forêts d’érables ne sont pas légion.

En fait, le feuillu emblématique pourtant si abondant sur les rives du Saint-Laurent, est carrément absent de la forêt indigène de l’archipel. À ce propos, les écrits du Frère Marie-Victorin, qui a exploré le territoire près de quatre siècles après Jacques Cartier, nous confirment un dicton local voulant «qu’aux Îles, c’est pas pareil».

Le célèbre botaniste a noté, dans son inventaire de la flore laurentienne, que la forêt avait à l’époque «disparu de presque partout», sauf à l’île Brion où, de nos jours, le couvert forestier est surtout constitué de conifères.

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N’empêche que quelques Madelinots aventureux, dont Jean-Paul Harvie du canton de Grand-Ruisseau, produisent contre vents et marées un peu du liquide doré pour se sucrer le bec!

M. Harvie, un passionné d’horticulture, a planté une douzaine d’érables autour de sa maison, dans les années 1970. Il raconte que depuis qu’ils sont devenus matures, avec des troncs d’environ 65 cm de circonférence, ses arbres produisent plus de 210 litres d’eau d’érable par année. Ce printemps, il en sera à sa 11e récolte.

«Ça prend 40 onces (1,18 litre) d’eau pour faire 1 once (0,03 litre) de sirop», précise M. Harvie, qui soufflera bientôt ses 80 bougies. Ainsi, bon an mal an, il en produit une vingtaine de pots, que son épouse Gabrielle verse dans tous les contenants réutilisables qui lui tombent sous la main, qu’il s’agisse de pots Masson, à beurre d’arachide ou à Cheez Whiz.

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Notre producteur insulaire récupère aussi ses seaux de viande salée pour récolter son eau d’érable. Il explique avoir développé un système reliant les chalumeaux insérés dans ses arbres à ses chaudières, afin de composer avec le facteur vent qui n’est pas à prendre à la légère dans l’archipel. «Quand il vente 90-100 km, aux Îles, c’est assez souvent! C’est pour ça qu’avec le tuyau, ça va direct dans la chaudière. Et puis, avec le couvercle sur la chaudière, ça empêche les feuilles et les cochonneries de revoler dans l’eau.»

Autres différences avec le continent: le temps des sucres est plus tardif en plein cœur du Golfe et le climat n’y est pas très propice, selon M. Harvie. «Aux Îles, quand il fait froid la nuit, il fait aussi froid le jour, observe-t-il. Par exemple, s’il fait moins 7°Celsius la nuit, il fait rarement plus de zéro le jour, alors qu’il faudrait plutôt que ça monte jusqu’à 7°Celsius pour que la sève coule.»

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Benoit Boudreau, technicien forestier à la Municipalité des Îles, est d’avis que le secteur entouré de buttes où est installé M. Harvie forme un microclimat favorable aux érables, même si le vent y est omniprésent. «Il faut un secteur assez abrité du vent, parce que sinon on va avoir de la misère.»

D’ailleurs, c’est sur sa propriété abritée par un boisé qu’Hilaire Poirier, à Havre-aux-Maisons, a, lui aussi, réussi à faire pousser de beaux grands érables. Il dit en avoir semé une centaine au fil des années. Et il se prépare, pour la première fois, à expérimenter une trentaine d’entailles. «Mon but, c’était plus de me faire de la parure que de faire du sirop d’érable, tu sais. Mais à c’t’heure qu’ils sont là, je vais quand même essayer de m’en faire une tasse de temps en temps pour triper avec ça!»

PAR HÉLÈNE FAUTEUX

Qu’est-ce qu’une goélette?

Par Georges Gaudet

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Pacific Grace

Dans la littérature maritime, on y lit qu’il s’agit en quelque sorte d’un navire très effilé, élégant même et dont le gréement est constitué d’une voile de misaine placée à l’avant du grand mât. Quant à la forme polygonale des voiles, elles sont dites « auriques » et parfois « bermudiennes » quand la grande voile est triangulaire. D’ailleurs, l’expression « gréement de goélette » demeure une expression consacrée et dont l’exactitude est aujourd’hui symbolisée par le porte-étendard de la Nouvelle-Écosse, la « Bluenose II ». Le mot goélette, autrefois épelé « goëlette » viendrait par analogie du mot goéland. Ce serait les Bretons qui auraient ainsi nommé cet élégant navire de pêche alors que le concept de sa voilure serait d’origine hollandaise et aurait pris naissance autour du 17e siècle. Il faut souligner qu’à cette époque, des marins pêcheurs bretons partaient des ports de Paimpol et Fécamp en France pour venir pêcher le long des côtes du nouveau continent. Toutefois, tout comme le long des rives du fleuve Saint-Laurent, les Polynésiens utilisent encore le mot « goélettes » pour désigner les petits caboteurs qui assurent les liaisons de ravitaillement entre les diverses Îles de leur archipel.

Dans la langue anglaise, on appelle ce voilier un « schooner » et l’origine de ce mot est tout aussi particulière.   Une légende populaire veut que la première goélette ait été construite par le constructeur Andrew Robinson et lancée à Gloucester, Massachusetts, où un spectateur se serait exclamé : « Oh! Look how she scoon » (Oh! Regardez comment elle glisse », le mot « Scoon » étant similaire à scone, un mot écossais qui signifie sauter le long de la surface de l’eau. Robinson aurait alors répondu : « So scoon be it ». (Une goélette qui saute sur l’eau, eh bien, qu’il en soit ainsi.) On dit que ce lancement aurait eu lieu entre 1713 et 1745. Toutefois, certains grands constructeurs de goélettes comme Howard Chapelle ont rejeté cette histoire comme étant pure fable enfantine, mais certains spécialistes linguistiques estiment que la légende peut soutenir cette origine américaine du mot, si ce n’est l’invention du navire.

Caractéristiques de la goélette

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Le Thomas W.Lawson, le plus gros navire à gréement goélette jamais construit.

Au cours du temps, sa silhouette a évolué, mais des caractéristiques majeures sont demeurées intactes. Les puristes diront que pour qu’on appelle un voilier, une goélette, il lui faut d’abord une voilure correspondante, peu importe la forme de la coque. Pour les durs de durs, la coque aura tout autant son importance alors que le nombre de mâts n’influencera pas sur la désignation de ce type de navire. En effet, les Portuguais en particulier sont venus pêcher sur les Grands bancs de Terre-Neuve avec des barques à gréement goélette dotées de cinq mâts, rien de moins. Les Américains, jamais en reste, ont gréé une barque de 7 mâts à gréement goélette, le THOMAS W.LAWSON. D’une longueur de 145 m (475 pieds), jaugeant 5300 tonnes, elle fut inaugurée en juillet 1902 pour finir une courte carrière en 1907, victime de la concurrence des bateaux à vapeur. Afin de donner un ordre de grandeur aux néophytes en la matière, disons qu’il s’agissait d’un navire plus long que le CTMA VACANCIER (126 m – 413 pieds) mais en contrepartie doté de lignes beaucoup plus fines, voilure oblige (5300 tonnes vs le VACANCIER : 12000 tonnes). Toutefois, l’image traditionnelle qui restera d’époque sera celle de tous les voiliers de pêches et de courses ressemblants en tous points à la «BLUENOSE», une goélette mythique dont une province canadienne en a fait son symbole. Il s’agit d’une coque fine, peu large pour la voilure qu’elle doit porter, dotée d’une quille profonde et dont les formes minimisent la trainée et les remous, excellents destructeurs de vitesse. Voilà qui explique pourquoi ce genre de coque et de gréement fut prisé d’abord par les pirates, les flibustiers, les boucaniers, les corsaires et aussi, les rhum-runners (1). Ces gens avaient besoin de navires rapides pour rivaliser avec les lourds vaisseaux des nations dominantes de leur époque. Plus tard, les pilotes utilisèrent aussi ce type de navire pour sa rapidité légendaire et ensuite, les pêcheurs, puis les caboteurs. Bien qu’offrant moins de capacité de charge, leur rapidité, leur manoeuvrabilité, leur faible besoin d’équipages, leur excellent comportement en haute mer en aura fait la préférence de toute une industrie maritime pendant plus d’un siècle et demi.

La voilure

goeletteLa plupart des pêcheurs n’utilisaient jamais toute la capacité du gréement goélette pour deux raisons principales. D’abord les coûts, l’encombrement et l’entretien d’une garde-robe élaborée et ensuite, le peu d’occasions d’utiliser la totalité des huit voiles que pouvait compter un pur voilier de la trempe de la BLUENOSE.   

   A –Foc volant.

   B – Foc.

   C – Trinquette.

   D – Misaine.

   E – Flèche de misaine.

   F – Fisherman.

   G – Grand-voile.

   H – Flèche de grand-voile.

Comme écrit précédemment, les pêcheurs et les caboteurs n’utilisaient qu’une partie de ce genre de voilure, soit le foc, la trinquette, la misaine et la grand-voile. Dans les eaux du golfe Saint-Laurent, ce type d’agencement demeurait à la fois efficace, passablement sécuritaire et facile à manœuvrer. Souvent, on retirait le beaupré, ce long mât horizontal à l’avant, pour ne garder que la trinquette qui devenait alors le foc. Ce beaupré fut d’ailleurs l’objet de craintes pour plusieurs marins tout comme pour leurs familles. Il était en effet très dangereux d’aller ramasser (ferler) le foc au bout du beaupré par mer bien formée et c’est ainsi que cet appareil qui était très efficace pour aider le voilier à remonter presque le nez au vent s’est mérité le surnom de « widow maker » (faiseur de veuves). Plus tard, certains concepteurs réalisèrent qu’en reculant un peu plus les mâts vers l’arrière du navire, on y déplaçait le centre de voilure et le beaupré devenait ainsi à toute fin inutile, ou presque.

Autour des Îles de la Madeleine

L’époque des goélettes eut un effet marquant dans toute l’histoire de la navigation autour de l’archipel madelinot. D’abord propriété d’étrangers, particulièrement d’origine américaine, ces navires firent l’objet d’autant d’admiration que de controverses. Utilisés comme rhum-runners, ils étaient pour le transport de la boisson l’équivalent de ce que sont aujourd’hui les passeurs de drogue. Utilisés comme bateaux de pêche, ils apportaient efficacité, économie locale et admiration. Toutefois, les lois de la circulation en eaux canadiennes étant sous juridiction britannique, la présence de ces goélettes américaines, portugaises et françaises dans les eaux de Sa Majesté ne fit pas toujours bon ménage, les uns prétendant exercer un droit, les autres les accusant de contrebande. C’est d’ailleurs pourquoi dès septembre 1844, soit 23 ans avant la fondation du Canada, un bureau de douanes fut installé aux Îles, précisément à Havre-Aubert. Trois années plus tard, en mai 1847, éclate une mini révolte sur le perron de l’église de cette même paroisse parce qu’on perçoit comme une injustice, les perceptions gouvernementales. La révolte gronde à tel point que le douanier de l’époque, I.C. Belleau craint pour sa vie. En 1849, monsieur Belleau est muté ailleurs et on le remplace par un anglais, James Fox. Peu à peu, les Madelinots ont fini par s’accomoder des douanes, mais pas les Américains. Sans donner de détails, l’histoire relate de nombreuses frictions entre les équipages des goélettes américaines et le bureau des douanes des Îles de la Madeleine. Comme ces goélettes achetaient ou transportaient souvent de la farine, de la viande de porc, du sel, du charbon, des patates, du bois, du vieux fer et parfois… du rhum, on peut supposer que les Madelinots, qu’ils soient pêcheurs ou commerçants, trouvaient leur compte lors de l’arrivée de ces goélettes chaque printemps, ceci au grand désarroi de la Couronne Britanique.

 

Source : Magazine LES ÎLES

Virginie CHEVARIE (1930-2022)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 10 mars 2022, de madame Virginie Chevarie. Elle était âgée de 92 ans et résidente de Fatima, aux Îles-de-la-Madeleine.

Elle était l’épouse de feu monsieur Willie Forest, la soeur de Marguerite, Adèle (Aldéric), Edmond (Éva), ainsi que de Dismond, Léger, Paul-Émile et Yvonne, décédés. Elle laisse aussi dans le deuil sa belle-soeur Gilberte, ainsi que ses neveux, nièces, parents et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules le mercredi 16 mars 2022 à compter de midi. Suivront les funérailles à 16h à l’église Notre-Dame du Rosaire de Fatima et l’inhumation au cimetière de l’endroit.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur : port du masque, lavage des mains et distanciation physique.

Toutes marques de sympathie peuvent être témoignées à la famille par voie électronique.


Les dons reçus seront versés à la Fondation Santé de l’Archipel pour le Fonds Eudore-Labrie.

La menace d’une tempête plane sur l’ouverture de la chasse aux phoques

Pêches et Océans Canada a annoncé l’ouverture de la chasse aux phoques du Groenland, le 17 mars, aux Îles-de-la-Madeleine. Les Madelinots qui n’ont pas pu chasser l’année dernière s’en réjouissent. Ils espèrent toutefois que la tempête, annoncée cette fin de semaine, n’éloignera pas le troupeau trop loin des Îles.

Jonathan Vigneau est dans les préparatifs pour mettre un bateau à l’eau à Cap-aux-Meules dès l’ouverture de la chasse, jeudi prochain.

Le chasseur capture des loups marins depuis six ou sept ans. Selon lui, il faut être prêt à partir en mer au moment propice. C’est une chasse compliquée et sophistiquée qui dépend de beaucoup de facteurs comme la météo, les conditions de glace, les dérives de glaces, la direction des vents, détaille le chasseur.

L’année dernière, la chasse n’avait pas pu avoir lieu en raison de l’absence de couvert de glace.

Cette année, la saison de la chasse aux phoques du Groenland s’annonce fructueuse, à en croire le directeur de l’Association des chasseurs de phoques des Îles-de-la-Madeleine, Gil Thériault. Il y a une partie du troupeau du phoque du Groenland qui vient mettre bas au large des côtes des îles, explique-t-il.

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Le ministère estime qu’environ 200 000 blanchons auraient vu le jour sur les glaces qui bordent l’archipel madelinot, une situation qui n’a pas été vue depuis 10 ans.

Cette conjoncture attise l’excitation des Madelinots, témoigne le directeur de l’association dont le téléphone ne dérougit pas.

Nombreux sont les amateurs à vouloir s’inscrire à la session d’informations que l’association donne en vue de l’obtention d’un permis de pêche.

Une ouverture de la chasse trop tardive ?

L’Association des chasseurs de phoques des Îles partage la déception de bon nombre de chasseurs par rapport à la décision d’ouvrir la chasse aux phoques après une grosse tempête annoncée cette fin de semaine.

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Ils sont proches des côtes en ce moment. S’il faut qu’on pogne une tempête de vent dans les prochains jours, on ne les aura plus autour des Îles. C’est tellement rare qu’ils soient autour des Îles, regrette Gil Thériault.

Selon les données enregistrées mardi matin par Pêches et Océans Canada, la partie la plus rapprochée de la mouvée de loups marins se trouve à moins de 20 kilomètres au nord de l’île du Havre aux Maisons.

Jonathan Vigneau aurait lui aussi préféré que la date d’ouverture soit devancée. 6,7jours plus tôt, avant la grosse tempête. Le monde aurait aimé ça, pouvoir aller s’en chercher, pour sa consommation personnelle mais ce n’est pas possible","text":"Ça aura été bien6,7jours plus tôt, avant la grosse tempête. Le monde aurait aimé ça, pouvoir aller s’en chercher, pour sa consommation personnelle mais ce n’est pas possible"}}">Ça aura été bien 6, 7 jours plus tôt, avant la grosse tempête. Le monde aurait aimé ça, pouvoir aller s’en chercher, pour sa consommation personnelle mais ce n’est pas possible, se résigne le capitaine.

À ce propos, Gil Thériault note le regain d’intérêt des Madelinots pour la chasse personnelle.

Il tient à souligner le travail de Réjean Vigneau pour redonner ses lettres de noblesse à la viande de phoqueLes gens veulent savoir d’où vient leur viande, manger de la viande sans hormone, sans antibiotique, bonne pour la santé, sans trace carbone, ça s’inscrit dans ce courant là, fait-il valoir.

L’allocation accordée à la flottille des chasseurs de phoque des Îles-de-la-Madeleine par Pêches et Océans Canada correspond à 20 % de l’allocation disponible pour le Golfe Saint-Laurent.

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Les engins autorisés dans le cadre de la chasse sont le hakapik, le gourdin, et l’arme à feu.

Avec les informations de Bruno Lelièvre et d’Isabelle Larose.

LA UNE : La chasse aux phoques du Groenland ne sera ouverte que la semaine prochaine, alors qu’une tempête est prévue samedi aux Îles (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / CBC

PAR Perrine Bullant

Rencontrez le plus mignon vendeur de poisson au Vietnam

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Il y a un vendeur de rue au Vietnam qui semble être au-dessus de ses concurrents. Principalement parce qu’il a l’air très attrayant. ????

C’est un chat de 3 ans et son propriétaire, Lê Quốc Phong, l’appelle Dog (Chien). Ensemble, ils ont été repérés dans un marché local plusieurs fois. Comme un vrai homme d’affaires, Dog est toujours bien habillé, il a l’air élégant et gagne très bien sa vie. Il s’avère que c’est aussi une rockstar. «Il aime la crème glacée, voyager et dormir», a déclaré Lê Quốc Phong.

«Mon petit chat adore se faire prendre en photos. Il est également très coopératif lorsqu’il porte ses costumes. »

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Crédits photos : Lê Quốc Phong

Des photographies inspirantes de l’océan vues d’en haut

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Tobias Hagg est un photographe/vidéaste suédois. Il réalise différentes séries photographiques de ses aventures et explorations avec une approche unique.

En prenant de la hauteur sur un environnement, il offre une nouvelle perspective du monde qui nous entoure. D’un esthétisme remarquable, la transmission de l’émotion est assurée dans ses clichés.

Sa série “The Ocean” s’intéresse à l’une de nos plus grandes richesses. Les nuances de bleu variant du profond au turquoise s’échouent dans le blanc de l’écume pour un rendu puissant.

Ces prises de vue offrent un point de vue aérien sur cette force de la nature et en montrent la diversité à travers des teintes différentes.

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Source : airpixelsmediart.com

Le conteur Cédric Landry emmènera les Franco-Manitobains aux îles de la Madeleine

Le conteur Cédric Landry, originaire des îles de la Madeleine, parcourt le Canada depuis 2018 pour faire découvrir aux diverses communautés francophones son spectacle Sur la piste à Avila. Il s’arrête pour quelque temps au Manitoba.

C’est au tour des Franco-Manitobains de découvrir les histoires du conteur acadien. Dans Sur la piste à Avila, Cédric Landry aborde plusieurs sujets qui touchent le cœur des communautés francophones en situation minoritaire.

La richesse de la diversité de la langue française

Pendant 75 minutes, Cédric Landry parle de ses origines.

Le conteur vient d’abord des îles de la Madeleine, un archipel situé au milieu du golfe du Saint-Laurent, où les 12 000 habitants se disent Acadiens.

Il raconte également comment la langue a évolué dans cette petite communauté au fil des ans. : fais attention de ne pas chavirer ton verre","text":"Nous autres, on a gardé des vieux mots français qu’on utilise encore aujourd’hui et puis beaucoup de termes maritimes, puisqu’on est sur une île. On va par exemple dire: fais attention de ne pas chavirer ton verre"}}">Nous autres, on a gardé des vieux mots français qu’on utilise encore aujourd’hui et puis beaucoup de termes maritimes, puisqu’on est sur une île. On va par exemple dire : « Fais attention de ne pas chavirer ton verre », cite-t-il en exemple.

« Sur mon île, on est 12 000 habitants mais il y a six accents différents… Même chez nous, on a de la misère à se comprendre! » — Une citation de  Cédric Landry, conteur

Quand je vais faire mes spectacles ailleurs, je parle beaucoup de la langue française et à quel point nos accents sont importants, car c’est notre couleur, c’est notre langue, c’est notre fierté, confie le conteur.

Un parallèle avec ce que vivent les communautés francophones du Manitoba que Jocelyne Doré, du Comité culturel de Notre-Dame-de-Lourdes, a tout de suite remarqué dans le catalogue du Réseau des grands espaces. Elle a donc décidé de le faire venir au Manitoba.

Je trouvais que son spectacle pouvait très bien se transposer ici […] Les affaires de racines, de trouver ses origines, de trouver d’où on vient… Je me suis dit que beaucoup pouvaient se reconnaître là-dedans. Son spectacle représente l’esprit de notre communauté, précise Jocelyne Doré.

« Quand je vais dans les communautés francophones à l’extérieur de chez nous, on peut trouver un parallèle ensemble. C’est comme vouloir garder notre parole vivante. » — Une citation de  Cédric Landry, conteur

La question des origines

Sur la piste à Avila est aussi un spectacle qui parle du père de Cédric Landry et des origines.

Le conteur raconte qu’il accompagne son père qui est dans sa chambre d’hôpital, à la veille de sa mort.

Je pars en voyage avec lui pour retrouver nos ancêtres. Aux îles, on dit : « C’est Cédric à Martin à Fred. » On utilise le nom du père ou de la mère pour savoir de qui on parle parce qu’il y a beaucoup de Landry… Je pars avec mon père pour aller retrouver les générations d’avant, explique Cédric Landry.

« Mon père disait toujours que c’est important de savoir d’où on vient pour savoir vers où on s’en va. » — Une citation de  Cédric Landry, conteur

Un voyage en musique aux îles de la Madeleine

Sur la piste à Avila est aussi un spectacle pour voyager.

C’est vraiment un voyage […] J’emmène les gens sur mes îles. Moi, je suis un peu comme le capitaine du bateau, mais ce sont les gens qui se font leurs propres histoires dans leur tête. Avec la force des mots, les gens peuvent se faire leurs propres images.

À ce voyage, le conteur ajoute un peu de guitare pour faire vivre l’Acadie à travers ses souvenirs.

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Le peuple acadien, pour passer les hivers qui sont assez rudes, on restait plusieurs mois sans contact avec la grande terre. Pour passer le temps, on sortait la guitare et le violon, puis on racontait des histoires. C’est comme ça que j’ai grandi, raconte le conteur.

« Souvent, je fais chanter le monde avec moi… ça fait que c’est comme un party qu’on vivait dans le temps. » — Une citation de  Cédric Landry, conteur

Quant au titre du spectacle, on en apprend la signification seulement à la fin du voyage. La seule chose que je peux dire, c’est que ça m’a appris à faire la différence entre une croyance et un fait, confie l’artiste sur un ton mystérieux.

Émotion et rire, c’est ce que le conteur souhaite apporter aux spectateurs. : oui, raconter des histoires, oui faire rire mais aussi faire réfléchir","text":"On rit et on est aussi ému. C’est vraiment une volonté en tant qu’artiste: oui, raconter des histoires, oui faire rire mais aussi faire réfléchir"}}">On rit et on est aussi ému. C’est vraiment une volonté en tant qu’artiste : oui, raconter des histoires, oui, faire rire, mais aussi faire réfléchir, précise-t-il.

Cédric Landry sera le 10 mars à 19 h au Centre de l’amitié à La Broquerie ainsi que le 12 mars à Notre-Dame-de Lourdes pour un spectacle en soirée.

LA UNE : Le conteur Cédric Landry sur scène. PHOTO : RADIO-CANADA / YVAN COUILLARD


La facture de l’érosion grimpe à plus de 50 M$ dans l’archipel depuis 2018

Les projets pour contrer l’érosion des îles de la Madeleine se multiplient et les fonds publics investis par Québec, Ottawa et la Municipalité le long des berges ne cessent d’augmenter.

À lui seul, le ministère des Transports (MTQ) a déboursé 32 millions de dollars depuis 2018 pour réaliser des travaux visant à protéger la route 199. Le ministère a procédé à 20 interventions sur 11 sites

Dans les cinq prochaines années, le ministère des Transports du Québec va investir massivement dans trois autres projets d’envergure à Pointe-au-Loup et à Grosse-Île, sans compter la vingtaine d’interventions prévues sur une douzaine de sites.

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Une facture oscillant entre 21 et 55 millions de dollars viendra ainsi s’additionner aux 32 millions déjà décaissés, le ministère refusant d’être plus précis pour ne pas nuire aux appels d’offres à venir.

Trois nouveaux projets de protection des berges du ministère des Transports du Québec :

  • Reconstruction et prolongement des enrochements existants dans le secteur de la jetée du Détroit (entre Havre-aux-Maisons et Pointe-aux-Loups)
  • Protection de la jetée du pont Keating à Grosse-Île incluant deux phases : renforcement de l’enrochement existant et l’aménagement de brise-lames;
  • Rechargement massif de la plage de Pointe-aux-Loups sur 1 km avec 100 000 m3 de sable de dragage provenant du chenal de la Grande Entrée

2018 et2019","text":"C’est beaucoup d’argent, mais on n’a pas le choix, on a eu de grosses tempêtes coup sur coup en2018 et2019"}}">C’est beaucoup d’argent, mais on n’a pas le choix, on a eu de grosses tempêtes coup sur coup en 2018 et 2019, explique le directeur général de Transports Québec pour la région Bas-Saint-Laurent–Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Yves Berger.

« Il y a un seul lien aux Îles-de-la-Madeleine qui est la route 199. C’est important de s’assurer qu’il n’y ait pas de coupure de route et de la protéger au maximum. » — Une citation de  Yves Berger, directeur du bureau régional du ministère des Transports

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M. Berger précise qu’un budget est désormais destiné aux changements climatiques au ministère des Transports du Québec.

Le gouvernement tient de plus en plus tient compte de ce phénomène-là, il y a des sommes débloquées expressément pour ça, indique-t-il. Ça n’enlève pas les sous pour faire du pavage ou de la construction de route, c’est un portefeuille à part. On va devoir vivre avec les changements climatiques, c’est une nouvelle réalité.

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Parallèlement aux chantiers du ministère des Transports du QuébecMTQ, la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine pilote deux importants projets pour protéger les falaises du centre-ville de Cap-aux-Meules et le site historique de La Grave.

La facture de ces deux chantiers s’élève à 19 millions de dollars. La part municipale est fixée à 2,5 millions et la balance est assumée par Québec et Ottawa.

Lancement des appels d’offres sous peu pour Cap-aux-Meules

La Municipalité des Îles-de-la-Madeleine a autorisé cette semaine le lancement d’un appel d’offres pour protéger les falaises de Cap-aux-Meules.

Initialement, le début des travaux de ce chantier de 11,6 millions de dollars était attendu à l’automne dernier. L’échéancier a finalement été repoussé au 31 mars 2023, en accord avec les partenaires financiers.

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L’équipe municipale est tout de même d’avis que les délais demeurent serrés.

Est-ce que c’est réaliste de faire des travaux à l’automne?, questionne le directeur de l’ingénierie, Jean Hubert. On le souhaite, on avait eu six soumissions pour La Grave. Le projet de Cap-aux-Meules est annoncé depuis longtemps, donc j’espère que les entrepreneurs attendent notre appel d’offres avec impatience et qu’ils seront rendez-vous à l’automne.

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Le maire, Jonathan Lapierre, n’exclut pas de devoir demander une autre prolongation, car plusieurs variables du chantier demeurent imprévisibles.

Il y a le jeu des appels d’offres, la disponibilité de la main-d’œuvre, l’approvisionnement en matériel, tout ça ne dépend pas de la Municipalité, indique M. Lapierre. S’il faut demander un autre prolongement, il me fera plaisir de le demander au gouvernement parce qu’on parle ici de travaux nécessaires pour protéger les Îles.

Projet de La Grave : un budget total de 7,4 M$

Le coût total du projet de recharge de plage du site historique de La Grave aux Îles-de-la-Madeleine s’élève finalement à 7,4 millions de dollars, tel que décrété par résolution par le conseil municipal mardi.

La facture était d’abord estimée à 5,4 millions de dollars, mais des travaux complémentaires pour prolonger l’ouvrage vers l’ouest ont finalement été ajoutés au projet initial.

C’est le ministère des Transports qui assumera les coûts supplémentaires. La part de la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine demeure donc la même, soit 1,4 million de dollars.

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Selon le directeur de l’ingénierie à la Municipalité, Jean Hubert, les travaux qui demeurent à faire pour compléter la recharge de plage auront finalement lieu en mai.

Il reste trois barges à venir de Terre-Neuve, mais actuellement les conditions de glace ne permettent pas le transport par barges, explique M. Hubert. 7 à10jours de travail sur La Grave pour compléter l’ouvrage.","text":"Il reste entre7 à10jours de travail sur La Grave pour compléter l’ouvrage."}}">Il reste entre 7 à 10 jours de travail sur La Grave pour compléter l’ouvrage.

La Municipalité a déjà indiqué qu’un autre chantier majeur visant à protéger le secteur de Gros-Cap sera lancé, mais le coût du projet n’est pas encore connu.

LA UNE : La Municipalité des Îles-de-la-Madeleine pilote actuellement deux chantiers totalisant 19 M$ pour protéger le centre-ville de Cap-aux-Meules et le site historique de La Grave et les falaises de Cap-aux-Meules. À cela s’ajoutent les investissements de 32 M$ réalisé par le MTQ depuis 2018 (archives). PHOTO : COLLECTION MUNICIPALITÉ DES ÎLES-DE-LA-MADELEINE

PAR Isabelle Larose

Le Québec est de retour à la Seafood Expo de Boston avec un nouvel outil de promotion

Le 40e salon nord-américain de commercialisation des produits marins s’ouvre dans quelques jours à Boston après une pause de deux ans. Cette année, GIMxport en profitera pour présenter son nouveau bébé : un portail de commercialisation des produits marins québécois.

Financé par le Fonds canadien de stabilisation des produits de la mer, ce projet permettra aux acheteurs internationaux d’entrer en contact avec une entreprise québécoise de transformation des produits marins.

Un portail similaire qui fait la promotion en français et en anglais des produits canadiens existe déjà, mais il ne regroupe que les provinces de l’Atlantique.

Le Québec n’en fait pas partie, explique le directeur de GIMxport, Gino Cyr. Peu importe les foires commerciales, quand des acheteurs étrangers voulaient faire affaire avec le Canada, ils étaient dirigés vers ce portail-là et les produits du Québec n’étaient pas présents.

Une des raisons de ce déséquilibre, explique Gino Cyr, tenait au fait que les programmes destinés à financer ce genre de projet exigent souvent le regroupement de plus d’une région. C’était quelque chose qui était dénoncé depuis plusieurs années, commente M. Cyr. On a fait la démonstration que le Québec était désavantagé sur ce plan-là.

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GIMxport a finalement reçu une réponse positive à la mi-janvier, a indiqué M. Cyr lors de son entrevue à l’émission Bon pied, bonne heure sur les ondes de Radio-Canada.

Un montant de 75 000 $ sera investi dans la création du portail, financé à 75 % par le gouvernement fédéral. Le reste de la facture sera payé par le fonds de réserve de GIMxport. Pour les entreprises, le service sera donc gratuit, souligne Gino Cyr. On ne voulait pas mettre un prix. L’objectif est de s’assurer d’avoir toutes les entreprises du Québec, d’avoir un bon référencement.

GIMxport travaille avec une entreprise des Îles-de-la-Madeleine pour la conception et la réalisation du portail, qui devrait regrouper autour de 125 entreprises et être mis en ligne d’ici l’automne.

À Boston, Gimxport a réservé un kiosque pour faire la promotion de son futur portail, quebecseafood.ca. Les acheteurs éventuels seront invités à s’inscrire à l’infolettre.

Une opération similaire aura lieu en avril à la foire commerciale de Barcelone.

Une bonne année en perspective

Gino Cyr profitera aussi de la foire commerciale de Boston pour renouer avec les clients. En étant sur place, dans un endroit stratégique, ça nous permet de rencontrer l’ensemble de nos membres, de nos clients et de nos partenaires du secteur, fait-il valoir.

La saison s’annonce bonne, tant pour le crabe des neiges que pour le homard.

Ce salon post-pandémie permettra aux entreprises de transformation de la Gaspésie et des Îles de réajuster leur mise en marché, indique M. Cyr. Durant la COVID, les entreprises sont allées sur des marchés sûrs. Moins de manutention, plus d’écoulement en gros volumes : ç’a été ça, l’important, et le marché a tout pris. Les inventaires sont assez bas.

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En contrepartie, les marchés de niche ont été laissés de côté. Gino Cyr donne l’exemple du crabe pour le marché japonais. Ça fait deux ans que ce genre de marché a été mis de côté, dit-il.

Même si plus de 80 % de leurs produits marins sont exportés aux États-Unis, les Gaspésiens et les Madelinots se souviennent de la crise économique de 2008-2010 et de la chute des prix du homard, relève le directeur de GIMxport.

C’est pourquoi, selon Gino Cyr, les entreprises du Québec devraient profiter des rencontres de Boston pour renouer avec des marchés plus ciblés afin de diversifier leur clientèle.

Les industriels du secteur des pêcheries du Québec profiteront aussi du salon de Boston pour amasser des informations sur le marché international.

Déjà malmené par la pandémie, le marché l’est maintenant par la guerre en Ukraine et par la montée de l’inflation en Amérique et en Europe.

Plus grande foire commerciale de produits marins en Amérique du Nord, la Seafood Expo North America se tiendra du 13 au 15 mars 2022.

Mary CHAPPELL TAKER (1944-2022)

The MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC informs you of the death of Mrs. Mary (Chappell) Taker on March 8th, 2022 at the age of 77 years.

Resident of Grosse Ile, Magdalen Islands, she was the wife of the late Mr. Huntley Taker and mother of Charles and Barbara (Gaetan). Beloved grandmother of Myriam (Jean-Gabriel), Olivia, and Cassidy (Jason), and cherished great grandmother of Éloi.

She leaves to mourn her two sisters, Dolly and Jane and brother, Roy, as well as sister and brothers-in-law, nieces, nephews, relatives and friends.

Visitation will take place on Monday, March 14, 2022 from 2 p.m to 9 p.m at Holy Trinity Church in Grosse Ile. The funeral will be celebrated on Tuesday, March 15, 2022 at 11 a.m.

Please respect the measures put in place by the public health authorities : masks, hand washing and social distancing. All are welcome to both the visitation and funeral

Messages of sympathy may be sent by e-mail.

Memorial donations may be made to Holy Trinity Church.

Royaume-Uni : Une chance sur deux millions de remonter un homard bleu

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La sortie fut bonne pour ce pêcheur britannique. Dans l’un de ses 400 casiers installés au large de l’île de Jersey (Royaume-Uni), se trouvait un homard bleu vif, une prise unique.

Le pêcheur a déclaré à la BBC que le crustacé avait été pêché dans la Manche « à cinq kilomètres au sud de la pointe de la Corbière ».

Un expert du département de zoologie de l’université d’Oxford a déclaré que la probabilité d’attraper un homard bleu est estimée à environ un sur deux millions.

Les homards bleus tiennent leur couleur d’une anomalie génétique qui les amène à produire une certaine protéine en plus grande quantité que les autres crustacés de son espèce.


En 2017, deux homards bleus pêchés en trois semaines

Cinq ans plus tôt, un pêcheur breton avait lui aussi eu la bonne surprise de pêcher un de ses spécimens rarissimes dans le baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). L’animal avait été envoyé à l’Aquarium Océanopolis de Brest.

Trois semaines plus tard, un autre homard bleu s’était retrouvé dans les filets de pêcheurs français. Cette fois dans la baie de Vauville (Manche).


Le homard relâché

Bien que le homard ait été de la taille légale pour être pêché (8,7 centimètres), le pêcheur l’a laissé retourner dans l’océan pour la conservation de l’espèce.

Si ces spécimens étaient autrefois répandus dans les eaux de la Manche, leur population a considérable diminué. « Le homard bleu est de moins en moins fréquent », déplore Kevin McIlwee, président de l’association Jersey Marine Conservation.