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Owen Beck joue comme un gars qui veut remplacer Christian Dvorak à Montréal

Depuis un petit moment, ça ne va pas exactement super bien chez le Canadien. Le club a perdu six de ses huit derniers matchs, mais le plus inquiétant, c’est la façon dont il les perd.

Il n’est pas juste défait : il est constamment déclassé par son adversaire.

Et parmi les gars qui sont pointés du doigt, il y a Christian Dvorak. Le vétéran ne joue pas exactement du hockey inspiré, et en ce moment, il nuit plus qu’il n’aide la cause du Tricolore.

Ça fait donc en sorte qu’en ce moment, on se dit qu’il y a peut-être (au moins) une chaise à prendre à Montréal. Et s’il y en a un qui a compris ça, c’est Owen Beck.

Hier, par exemple, le kid a marqué ce très beau but en désavantage numérique, un but qui s’est avéré être le but vainqueur pour le Rocket dans un match où le club a été un peu sauvé par son gardien, Connor Hughes.

Le club-école a d’ailleurs une fiche de 7-1-0, et ce, malgré l’infirmerie qui déborde.

Dans l’immédiat, le seul renfort dont disposera le CH, c’est celui qui est à l’interne. Les transactions en début de saison dans la LNH sont très rares, et souvent, un club doit surpayer massivement pour obtenir du renfort à ce stade de la saison.

Et ça, ce n’est pas la façon de faire habituelle de Kent Hughes.

Beck, lui, semble en être conscient. Le jeune a cinq points à ses cinq derniers matchs, et on le sent déjà comme un poisson dans l’eau chez les professionnels. L’adaptation d’un gars qui jouait déjà un style pro dans le junior n’a pas été trop complexe.

Je ne suis pas en train de vous dire ce matin que le CH doit rappeler Owen Beck dès maintenant. Dans les faits, le laisser maturer quelques mois de plus dans l’environnement du Rocket (qui, en ce moment, est bien plus rose que celui du Canadien) n’est peut-être pas une mauvaise chose.

Cela dit, personne ne va me convaincre ce matin que Beck ferait pire que Dvorak dans la LNH. Le CH serait mince en termes de centres droitiers avec un tel changement, mais Dvorak est un problème en ce moment, et si on veut du renfort dans l’immédiat, il devra venir de l’interne.

Je vous aurais bien parlé de Michael Hage, qui a réalisé cette sublime passe hier, mais il est dans la NCAA, lui. Au mieux, il sera en ville à la toute fin de la saison… s’il ne retourne pas passer une autre année dans la NCAA en 2025-26.

Beck n’est pas la seule option (Joshua Roy est un nom qui revient, et Brandon Gignac fait lui aussi du bon travail si le club veut un vétéran), mais en ce moment, il joue comme un gars qui veut prendre la chaise de Dvorak avec le Canadien.

La question, c’est de savoir s’il prendra cette chaise-là la saison prochaine… ou d’ici quelques semaines.

En rafale

– Parlant d’espoirs du CH.

– Qu’en pensez-vous?

– C’était la soirée Les Boys à Québec hier.

– Impressionnant.

– On lui souhaite le meilleur.

Ce soir, on recule d’une heure : les origines du changement d’heure

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Le prochain changement d’heure aura lieu dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 novembre 2024. À 2 h du matin, il faudra reculer les horloges d’une heure, ce qui nous ramènera à 1 h. Ce passage à l’heure normale permettra ainsi de gagner une heure de sommeil.

Le changement d’heure trouve ses origines dans une volonté d’économiser l’énergie et de tirer le meilleur parti de la lumière du jour, en particulier dans le contexte de crises mondiales. Au Canada, c’est en 1918, pendant la Première Guerre mondiale, que la Chambre des Communes adopta la Loi concernant l’utilisation de la lumière du jour. L’objectif était de maximiser l’utilisation des périodes d’ensoleillement pour réduire la consommation d’électricité, à une époque où chaque ressource était précieuse pour soutenir l’effort de guerre.

Par la suite, l’adoption de la Loi sur le temps légal en 2006 a permis de standardiser les dates de changement d’heure avec celles des États-Unis. En effet, les États-Unis venaient d’adopter l’Energy Policy Act of 2005, une législation visant à prolonger les périodes de changement d’heure pour favoriser les économies d’énergie dans une optique environnementale. Cette harmonisation a permis de simplifier les échanges économiques et les transports entre les deux pays tout en poursuivant l’objectif d’économie énergétique.

Aujourd’hui, bien que les économies d’énergie réalisées soient devenues modestes avec l’évolution des technologies, le changement d’heure perdure dans de nombreux pays. Ses objectifs sont souvent cités comme étant l’optimisation de la lumière naturelle pour des raisons de bien-être, mais il continue de soulever des questions, particulièrement autour des effets potentiels sur la santé et la productivité.

La statue de Gilles Villeneuve a été dérobée

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Un acte de vandalisme a endeuillé la communauté de Berthierville et les amateurs de sport automobile. La statue de bronze à l’effigie de Gilles Villeneuve, véritable icône québécoise de la course automobile, a été volée dans la nuit de mercredi à jeudi dernier. Cette œuvre d’art, qui trônait fièrement devant le musée dédié au célèbre pilote, a été coupée à la hauteur des chevilles et emportée par des individus encore inconnus.

Une statue unique

Créée en 1985 par le sculpteur Jules Lasalle, quelques années après la disparition tragique de Gilles Villeneuve, la statue était devenue un point de repère incontournable pour les visiteurs du musée.

Alain Bellehumeur, directeur général du Musée Gilles-Villeneuve, a témoigné à Radio-Canada : « C’était le premier geste de notre organisme, avant même qu’il y ait un musée ». La MRC d’Autray a également ajouté dans une publication Facebook : « Cette œuvre est un élément important de notre patrimoine. Nous sollicitons votre aide pour retrouver cette pièce historique ».

Le vol a été découvert jeudi matin par Alain Bellehumeur, profondément choqué de constater l’absence de la statue. « Je reçois l’appel d’un ami qui me dit : “Coudonc, la statue de Gilles Villeneuve n’est plus sur son socle?” Je sors dehors et, là, je vois les deux bottines de bronze de Gilles, et pas le reste de la statue », raconte-t-il à Radio-Canada lors d’une entrevue, encore sous le coup de l’émotion.

Une recherche active

La Sûreté du Québec a été immédiatement alertée, et une enquête est en cours. Les autorités invitent toute personne ayant des informations à se manifester. Les craintes sont grandes de voir cette œuvre d’art unique fondue pour en tirer profit.

Par ailleurs, en hommage à la légende automobile, un film retraçant la genèse du personnage de Gilles Villeneuve sera présenté en 2026. Samuel Tremblay-Michaud a d’ailleurs eu l’occasion d’en discuter avec la fille de Gilles Villeneuve, Mélanie Villeneuve, lors d’un épisode du Podcast RPM.

L’épisode complet sera diffusé jeudi prochain, le 7 novembre, sur rpmweb.ca, ainsi que sur YouTube, Spotify, Apple Podcast, Amazon Music et iHeart Radio. D’ici là, la Sûreté du Québec demande la collaboration de la population afin de retrouver cette statue emblématique.

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Le Chevrolet Silverado EV 2025 hérite d’une fonction intéressante du Hummer EV

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Lors de son introduction dans le marché, le GMC Hummer EV a frappé l’imaginaire pour plusieurs raisons, dont son système CarbWalk qui lui permet de se déplacer de côté, ou du moins en diagonale, une fonction intéressante quand on fait face à des obstacles. Si son utilisation demeure limitée, il est toujours intéressant de voir la réaction des gens quand on active ce mode. On peut ainsi démontrer toutes les capacités de cette plateforme.

GM Canada vient d’annoncer que le Chevrolet Silverado EV 2025 profitera aussi de cette technologie, elle portera l’appellation Sidewinder. Elle sera proposée de série à bord du Chevrolet Silverado RST 2025, donc une version plus haut de gamme.

Très similaire à la fonction CrabWalk

Ce principe est le même que dans le cas du Hummer EV ; la fonction Sidewinder du Silverado EV peut être activée à partir de l’écran d’infodivertissement. Elle permet aux 4 roues de tourner dans la même direction, en diagonale, jusqu’à une vitesse de 32 kilomètres/heure. Que ce soit pour des stationnements étroits ou des terrains accidentés, le mode Sidewinder augmente encore la maniabilité du Silverado EV RST, un véhicule qui affiche un gabarit assez imposant.

Une fois activée, cette fonction affiche des graphiques qui indiquent à l’écran que le mode Sidewinder est actif. Un message au tableau de bord du conducteur confirme également que Sidewinder est activé. Dans le cas du Hummer EV, des caméras placées sous le véhicule permettent de voir le travail des roues, mais GM n’a pas mentionné si ce sera le cas du Silverado EV.

Aussi proposée pour les propriétaires actuels

Les clients actuels ne seront pas en reste. GM mentionne que la fonction Sidewinder sera également offerte sur tous les Silverado EV First Edition RST 2024 par l’entremise d’une mise à jour OTA (Over-the-Air). Cette mise à jour sera envoyée aux modèles RST restants sur les lots des concessions ainsi qu’aux clients RST existants.

On se souviendra que Chevrolet a revu récemment la gamme de versions de son Silverado EV. Le véhicule EV devient aussi un peu plus abordable grâce à sa version WT à autonomie standard, une livrée qui sera cependant commercialisée un peu plus tard dans la gamme 2025. Le constructeur vient ici émuler la stratégie de Ford dans le cas de son Ford Lightning, soit offrir un modèle qui propose une autonomie plus modeste et un prix plus abordable.

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Éphémérides : Première diffusion du service français de la télévision de Radio-Canada

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Éphémérides : C’est arrivé le 02/11/1964

Première diffusion du service français de la télévision de Radio-Canada sur le canal 12, via Moncton.

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Identité visuelle au fil des ans (Tiré de Wikipedia).

La programmation à ce moment était alors diffusée sur l’unique journal de l’époque, Le Madelinot.

 

Photo : Logo de la société de 1958 à 1966.

Éphémérides : Naissance du prince Édouard, duc de Kent et de Strathearn et comte de Dublin

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2 novembre 1767 : Naissance du prince Édouard, reconnu comme le prince qui a donné son nom à l’Île-du-Prince-Édouard.

Le prince Édouard, duc de Kent et de Strathearn et comte de Dublin est reconnu comme le prince qui a donné son nom à l’Île-du-Prince-Édouard sans jamais y avoir mis les pieds.

Il aurait eu l’intention vers 1798 de se rendre à l’île qui s’apprêtait à adopter son nom, selon son biographe Nathan Tidridge. Un accident d’équitation aurait toutefois changé ses plans. Le militaire de carrière, qui était stationné à Halifax, est alors rentré en Angleterre. C’est à ce moment qu’il a reçu les titres de duc de Kent et de Strathearn et de comte de Dublin. Le prince est retourné brièvement à Halifax de 1799 à 1800 pour ensuite rentrer pour de bon en Europe. Il est mort le 3 janvier 1820.

LA UNE : Portait par Sir William Beechey (1818). / Wikipedia

Ford arrête temporairement la production du F-150 Lightning

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L’usine de véhicules électriques Rouge de Ford, à Dearborn, au Michigan, sera mise au ralenti pendant une période de 7 semaines. Cette installation, responsable de l’assemblage du Ford F-150 Lightning, devrait reprendre ses activités au début de janvier. Ford explique que cette décision est liée à une baisse de la demande de sa camionnette entièrement électrique.

Ajustement

La raison invoquée par Ford? Le Lightning, qui était autrefois la camionnette électrique la plus vendue sur le marché, a connu une année mouvementée. L’entreprise a d’ailleurs déclaré dans un communiqué au média Automotive News : « Nous continuons d’ajuster la production pour un mix optimal de croissance des ventes et de rentabilité. »

Il faut aussi noter que l’entreprise a été en mesure de rattraper un retard de production lié aux différents enjeux dans le domaine de l’automobile. Selon le cabinet d’études Cox Automotive, Ford disposerait d’un stock de F-150 suffisant pour 100 jours de ventes. Bien que les données spécifiques pour le F-150 Lightning ne soient pas précisées, il est probable que ses stocks soient similaires à ceux des autres véhicules électriques de Ford, comme la Mustang Mach-E et l’E-Transit, qui ont respectivement des stocks pour 130 et 128 jours.

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Ford interrompt la production du F-150 Lightning. En effet, l’entreprise avait mis à l’arrêt la chaîne d’assemblage pendant 9 semaines en février dernier pour régler un problème de qualité non divulgué. Le constructeur avait même émis un arrêt des ventes.

La production a repris en avril, et le Ford F-150 Lightning semblait avoir le vent dans les voiles. De fait, aux États-Unis, 22 807 Lightning ont trouvé preneur depuis le début de l’année, ce qui représente une hausse de 86 % par rapport à l’année précédente. Il est d’ailleurs impossible d’avoir les chiffres des ventes du F-150 Lightning ici, car Ford cumule les ventes des camionnettes électriques avec celle de l’ensemble de la gamme F, dont le F-150 régulier et les variantes Super Duty.

Une année tumultueuse

L’usine de Dearborn cessera donc ses activités à partir du 15 novembre et restera à l’arrêt jusqu’au 6 janvier 2025. L’arrêt de production de 7 semaines comprend la traditionnelle pause d’une semaine pour les vacances estivales.

Ford avait, par ailleurs, déjà commencé des coupes cette année. Le constructeur a décidé en janvier de réduire sa production de F-150 Lightning de 50 % pour se concentrer sur les Bronco et les Ranger. Des coupes dans les effectifs ont suivi en mars.

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Que pense-t-on d’un Chevrolet Traverse 2021 qui n’affiche que 36 000 kilomètres?

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« Que pensez-vous de la fiabilité d’un Chevrolet Traverse LT 2021 de 36 000 kilomètres que je darderais 8 ans à compter d’aujourd’hui ? » – Damien

Réponse

De facto, il faut dire que le Chevrolet Traverse n’est pas le premier de nos choix dans le segment des VUS intermédiaires à 3 rangées de sièges. On considère que les Honda Pilot, Toyota Highlander et le Subaru Ascent sont de meilleurs choix.

Dans le cas du Traverse, il faut quand même souligner qu’il n’est pas dépourvu d’avantages. En fait, il se distingue surtout pour un élément : l’espace intérieur qui est carrément gigantesque. Tous les occupants, peu importe leur grandeur, ont droit à de généreux dégagements. Avec des ados ou lors de voyages fréquents, voilà une caractéristique qu’on apprécie énormément.

En termes de mécanique, le V6 de 3,6 litres est bien connu et a démontré une bonne fiabilité depuis quelques années. En 2021, on cadre dans ses « belles » années. La puissance de 310 chevaux est bien livrée notamment avec l’apport de la boîte de vitesses automatique à 9 rapports. Cette dernière aussi s’est montrée assez fiable. En matière de rouage, on obtient l’intégrale, mais il est à activation manuelle, personnellement, je préfère les systèmes réactifs qui interviennent aux besoins sans qu’on doive s’en préoccuper.

Sur le plan technique, il est suggéré de vérifier l’état des freins. Il y a quelques cas qui répertorient un rendement moyen des composants d’origine. Il est recommandé de prendre des pièces d’après-marché qui seraient plus performantes et plus endurantes dans le temps. Considérant le fait que le véhicule a un faible kilométrage, assurez-vous d’avoir accès à son carnet d’entretien pour valider que le kilométrage est bel et bien le bon sur votre véhicule.

Pour le reste, vous devriez jouir d’une valeur assez abordable, surtout par comparaison avec les ténors de la catégorie nommés plus haut. Le Chevrolet n’est pas aussi accompli que les produits japonais, mais sa plus faible valeur de revente nous aide à lui pardonner quelques irritants. L’idée de le conserver 8 ans est aussi très bonne dans la mesure où sa valeur continuera de descendre. Pour une aussi longue période, le secret pour assurer sa longévité est un entretien rigoureux et un traitement antirouille annuel pour préserver son intégrité.

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Le Matou: Divertissant, émouvant, chansons vitaminées et chorégraphies exaltées

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L’idée pouvait paraître saugrenue sur papier. L’univers du Matou transposé en comédie musicale? Le petit Monsieur Émile («MONSIEUR Émile, compris?!»), alcoolique et mal engueulé, allait chanter sa petite misère sur fond de la Binerie de l’avenue du Mont-Royal?

Seulement, rendons à César ce qui appartient à César: l’auteur Jessy Brouillard, à qui on doit le livret de la production, et le metteur en scène Joël Legendre, ont conçu un spectacle qui, sans être grandiose ou exceptionnel, s’avère hautement divertissant et émouvant, avec des chansons vitaminées et des chorégraphies exaltées. Qui rend dignement hommage au petit monde façonné par le grand écrivain Yves Beauchemin, puis amené au cinéma par le tout aussi marquant (et regretté) Jean Beaudin. Et qui fait exploser à la face du monde le talent d’un jeune interprète, Eliot Dupras (dans le rôle-titre), qui n’est probablement qu’aux balbutiements d’une carrière qui s’annonce prometteuse. Un peu comme un certain Guillaume Lemay-Thivierge avant lui.

Une comédie musicale créée de toutes pièces ici, bien de chez nous, pour une œuvre phare de chez nous, soulignant les 40 ans d’un des romans les plus vendus de l’histoire de la province: déjà, l’initiative était louable. On aime les franchises de Broadway à la Waitress; mais une création d’ici, dans notre joual, notre Montréal, notre réalité, c’est encore plus réconfortant.

Une scène de la comédie musicale Le Matou, avec Matthieu Lévesque, Nicolas Drolet et Marilou Morin / Crédit : Serge Cloutier

C’était, mardi, la première montréalaise de cette colorée mouture scénique du Matou, à la Salle Pierre-Mercure du Centre Pierre-Péladeau. Et l’envie récurrente de siffloter et de s’attendrir nous a fréquemment envahis au gré des tableaux!

Fières chansons

L’histoire est connue: en 1974, l’idéaliste Florent, soutenu par sa compagne Élise, rêve d’acquérir son propre restaurant. Un mystérieux bougre du nom d’Egon Ratablavasky surgit de nulle part pour leur offrir une opportunité en or. Mais la proposition dissimule une supercherie. De magouille en revirement, Florent et Élise, épaulés de leur jeune protégé Monsieur Émile, du cuisinier français Picquot et du journaliste fouineur Gladu, parviendront à sortir la tête hors de l’eau. Mais la fin ne sera pas heureuse pour tous…

Sur la scène généreusement occupée de panneaux de décors mobiles (on passe de la ruelle à la Binerie, puis au salon de Florent et Élise, parfois côte à côte), textes autant qu’environnement mettent parfaitement en relief le va-et-vient de la population malfamée du quartier populaire de Montréal où se campe l’intrigue du Matou.

Les dialogues bien fournis mènent aux refrains tout aussi évocateurs, morceaux d’une trame sonore de très grande qualité, tant au niveau des paroles que des mélodies. Avec son chat, en ouverture, dans laquelle la faune des environs décrit habilement le petit bonhomme impoli qu’est le Matou et déplore son triste sort, suscite d’emblée la curiosité et donne envie d’aller plus loin. D’autres numéros aux ritournelles fortes, comme Les Chaudrons de Cléopâtre, Lucifer, Papillon et Qu’une vie, ainsi que la douce complainte Petit homme, retiennent aussi l’attention.

C’est simple: les airs du Matou reflètent bien le Matou. Le détail n’est pas anodin: si cette portion du Matou n’était pas réussie, jamais on n’aurait pu croire à l’ensemble de l’œuvre. Mais la mission est très finement accomplie.

Norman Carrière, alias Ratablavasky, dans une scène du Matou / Crédit : Serge Cloutier

Surtout, les comédiens habitent des personnages qui leur vont comme des gants. Bien sûr que Matthieu Lévesque et Audrey-Louise Beauséjour (dont la puissance vocale épate) rappellent les Serge Dupire et Monique Spaziani du long métrage de 1985. Martin Larocque (Picquot), Alain Dumas (Gladu), Norman Carrière (Ratablavasky) et Marilou Morin (Loretta, la mère d’Émile), brillent allègrement.

Craquant et solide

Par-dessus tout, Eliot Dupras (vu, entre autres, dans la série Les moments parfaits) constitue une révélation. Dans la peau du frondeur petit Monsieur Émile, évidemment vêtu de son mythique chandail lainé rouge rayé bleu, toujours, ou à peu près, flanqué de son chat Déjeuner, le petit garçon est aussi craquant que solide. Même en sacrant comme un charretier, le gamin démuni attire la sympathie, et la petite famille qui se tisse entre Florent, Élise et lui est parfaitement crédible. Mardi, la pièce À temps plein, où le couple entonne son affection pour son petit pensionnaire, a suscité de chaudes réactions au parterre.  

Au fil des représentations du Matou, le garçonnet est interprété en alternance par Eliot Dupras et Diego Flint Djebari (lequel, souffle-t-on, est aussi talentueux que son vis-à-vis). Rappelons qu’à l’origine, Théodore Lemay-Thivierge, fils de Guillaume, et sa maman Émily Bégin, devaient personnifier Émile et Loretta dans le projet, mais ils se sont retirés par souci d’horaire trop chargé. Une décision qui n’avait rien à voir, a-t-on beaucoup répété, avec les événements du début de l’année impliquant Guillaume Lemay-Thivierge.

À tout juste 6 ans à l’annonce de la comédie musicale du Matou, l’an dernier, le petit Théodore n’avait peut-être pas encore la maturité nécessaire pour assumer une telle partition.

Une scène de la comédie musicale Le Matou, avec, entre autres, Matthieu Lévesque / Crédit : Serge Cloutier

Pour revenir à la prestation, il a évidemment fallu condenser la riche trame du Matou (plus de 660 pages en format poche) pour lui permettre de tenir en 1 h 45 (avec entracte). Miracle (rare pour une comédie musicale): aucun segment ne s’étire en longueur et le rythme est efficace.

Il nous tardera de replonger dans le bouquin (fraîchement réédité chez Québec Amérique), voire également dans le film (disponible dans le répertoire Éléphant d’illico sur demande), pour départager et comparer ce qui a trouvé place dans cette réinvention actualisée de notre classique qu’est Le Matou.

Assurément, considérée indépendamment, cette fresque théâtrale est un magnifique hommage, honnête et respectueux, à un beau bijou de notre patrimoine culturel.

Le spectacle Le Matou est présenté à Montréal jusqu’au 10 novembre, et partira en tournée par la suite.

Consultez le site officiel (lematou.ca) pour toutes les dates.

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

Une sortie publique pour l’ex de Stéphane Rousseau et son fils

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Stéphane Rousseau, figure incontournable de la culture artistique québécoise depuis de nombreuses années, est également le père d’un grand garçon issu d’une précédente union, avec Maud Saint-Germain.

La chorégraphe de la pièce musicale le Matou, actuellement à l’affiche, était présente sur le tapis rouge lors de la première médiatique du spectacle, et elle était plutôt bien accompagnée.

Getty Images

En effet, la danseuse professionnelle était aux côtés de son garçon, Axel Saint-Germain Rousseau, qui se trouve à être aussi le fils de Stéphane Rousseau.

Le jeune homme a d’ailleurs bien grandi!

Serge Cloutier

Trouvez-vous que lui et son papa se ressemblent?

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Top-5 : Will Smith inscrit ses deux premiers buts dans la LNH

Le Canadien était en action hier soir à Washington. Et les hommes de Martin St-Louis ont encore perdu de façon assez convaincante… 

Mais il y avait aussi six autres matchs présentés ailleurs dans la LNH.

Allons voir ce qui s’est passé :

1 : Un beau moment pour Will Smith 

Après avoir disputé huit matchs, Will Smith n’avait toujours pas récolté son premier point dans la Ligue nationale.

Il a remédié à la situation hier soir.

L’espoir de premier plan des Sharks s’est démarqué avec deux beaux buts inscrits à l’aide de son tir puissant et précis.

Son deuxième du match était particulièrement beau : 

Les deux filets de Smith ont permis aux Sharks de l’emporter 3-2 face aux Blackhawks.

Il s’agit notamment d’une troisième victoire consécutive pour les Requins. 

Les choses vont bien après leur début de saison extrêmement difficile…

2 : Sidney Crosby ne ralentit pas 

Même s’il a 37 ans, Sidney Crosby est encore l’un des meilleurs joueurs de la Ligue nationale.

C’est lui, d’ailleurs, qui a procuré la victoire aux siens hier soir en prolongation face aux Ducks d’Anaheim.

Sid a profité d’un revirement pour déjouer le gardien. Les Penguins l’ont emporté par la marque de 2-1 :

Ça fait tellement longtemps qu’on voit Crosby terroriser les gardiens adverses qu’à un certain moment, les clubs doivent comprendre qu’il ne peut pas être laissé seul dans l’enclave comme ça.

On en a eu un bel exemple hier soir. 

3 : Zach Hyman se réveille… Enfin

Lors de la dernière saison, Zach Hyman a marqué un total de 54 buts.

Il a (de loin) connu sa meilleure saison en carrière au niveau de la production offensive, mais c’est plus difficile depuis le début de la campagne actuelle.

Ça lui aura pris onze matchs, mais il a finalement marqué son premier but de la saison hier soir :

Les Oilers ont servi une correction aux Preds (5-1), qui continuent d’accumuler les défaites malgré les acquisitions de Steven Stamkos et de Jonathan Marchessault.

Ça ne se passe pas comme prévu à Nashville…

4 : 8 buts pour les Hurricanes

Les Hurricanes sont en feu depuis le début de la saison. Et hier soir, ils n’ont pas été gentils avec les Bruins.

La formation de la Caroline a gagné le match par la marque de 8-2 pour ainsi signer une septième victoire en neuf rencontres cette saison.

Le préféré de tous les partisans à Montréal, Jesperi Kotkaniemi, s’est démarqué en inscrivant le dernier but de son équipe :

Du côté des Hurricanes, Martin Necas a été dominant avec une belle performance de quatre points (un but et trois passes).

Sortie difficile pour Jeremy Swayman, qui a accordé six buts sur les 22 tirs auxquels il a fait face avant d’être chassé de la rencontre.

5 : Ryan McDavid Poehling

Ryan Poehling s’est établi comme un joueur utile dans la formation des Flyers de Philadelphie.

Il joue sur le bottom-6, et il a la confiance de son entraîneur.

Mais hier, Poehling avait plutôt l’air de Connor McDavid sur la patinoire.

Il a créé un jeu tout simplement magnifique pour le premier but de la saison de Garnett Hathaway, qui n’en revenait tout simplement pas :

Le match entre les Flyers et les Blues a été un peu tranquille.

Seulement trois buts ont été inscrits dans la rencontre, et ce sont finalement les Flyers qui ont gagné le match.

Bobby Brink a marqué l’autre but des Flyers.

Prolongation

– Il a un bon début.

– Wow!

– Un beau moment pour la famille.

– Trop fort.

– Un but dans un filet désert pour Auston Matthews.

– Il est en feu, lui.

– Les meilleurs pointeurs de la soirée :

(Crédit: Capture d’écran NHL.com)

– L’horaire ce soir dans la LNH :

(Crédit: Capture d’écran Google)