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Top-5 : 36 arrêts (dont deux spectaculaires sur la même séquence) pour Jake Allen

Grosse soirée de hockey hier soir.

26 des 32 équipes de la LNH étaient en action.

Voici les résultats et les faits saillants :

1. Un autre fort match pour Jake Allen

Aux deux premiers départs de Jake Allen dans l’uniforme des Devils du New Jersey, DLC s’est donné pour but de faire un résumé un peu ses matchs. Difficile de ne pas le faire lorsqu’il joue si bien.

Dans le cadre de cette entrée, je vais continuer cette tradition en vous parlant de son troisième départ. Qu’a-t-il accompli cette fois-ci?

Il a premièrement réalisé deux beaux arrêts coup sur coup contre Sidney Crosby et Marcus Pettersson.

Le New Jersey a finalement remporté le match par la marque de 5-2.

Merci à Allen, qui, depuis qu’il est au New Jersey, joue comme Martin Brodeur.

Il a terminé son troisième match avec 36 arrêts sur 38 lancers.

Les Diables s’approchent à quelques points des Red Wings et du dernier rang donnant accès aux séries éliminatoires.

2. Pas de Couturier, pas de problème

Hier, la nouvelle du jour dans le monde du hockey : Sean Couturier, le capitaine des Flyers, a été laissé de côté.

Cette nouvelle a fait le tour de la planète du hockey et le capitaine avait même répliqué à son entraîneur-chef.

John Tortorella aura finalement eu raison de l’avoir laissé de côté puisque Philadelphie a gagné contre la grosse machine offensive des Leafs.

Marque finale : 4-3.

Ç’a commencé dès les premières secondes alors qu’Owen Tippett a ouvert la marque.

Ensuite, Nicolas Deslauriers et Ryan Reaves se sont livré un combat d’hommes.

Rappelons que Reaves n’avait pas jeté les gants contre Arber Xhekaj le 9 mars dernier.

Les Flyers ont eu chaud puisqu’ils menaient 3-0 à un moment, mais ils ont tenu bon.

Est-ce que laisser de côté le capitaine est la nouvelle chose à faire dans la LNH, hehe?

3. David Pastrnak, Mikko Rantanen et Mark Scheifele s’offrent des tours du chapeau

Si vous ne vouliez pas manquer les filets de David Pastrnak, hier soir, vous n’aviez qu’à arriver de bonne heure.

Le Slovaque a inscrit un tour du chapeau, mais il a marqué ses deux premiers buts en première période.

En troisième, il a finalement trouvé le fond du filet pour la troisième fois du match.

Son 44e de la saison.

Mikko Rantanen a lui aussi marqué trois buts.

Il a d’abord brisé la glace à la suite d’une passe parfaite, magistrale de Nathan MacKinnon, qui, lui, augmentait à 16 sa séquence de matchs avec au moins un point.

Mark Scheifele a également connu une belle soirée avec, lui aussi, un tour du chapeau, son huitième en carrière.

Dans une victoire de 4-2 des Jets contre les Rangers, il a marqué ses 20e, 21e et 22e filets de la saison.

Il a ainsi franchi le plateau des 20 buts pour une neuvième saison consécutive.

Il n’est qu’à 10 saisons de 20 buts d’égaler la marque d’Ovi.

4. Les Wings ne perdent pas la face contre les Blue Jackets

Les Red Wings ne sont pas sur une bonne séquence présentement. Ils ont été en feu pendant un bon moment, mais présentement, ça va mal.

Hier, Detroit pouvait reprendre confiance face à l’un des pires clubs, les Blue Jackets.

Le club du Michigan semblait se diriger vers une défaite, mais Lucas Raymond a sauvé la face de son club avec ce but pour forcer la prolongation.

Puis, en prolongation, Patrick Kane a décidé qu’il prenait les choses en main.

Il a marqué ce superbe but pour permettre aux Wings de se sauver avec les deux points.

Les beaux buts n’ont pas manqué dans ce match.

Plus tôt dans la rencontre, Alex Texier a marqué tout un filet en échappée.

5. Jack Campbell accorde un bizarre de but

On a parlé des Oilers hier soir, mais dans ce texte, je vais parler du club-école.

Pourquoi? Parce que Jack Campbell était en action et il a accordé un but que lui seul peut accorder.

Sur un tir de pénalité, il a réalisé l’arrêt, mais la rondelle est allée dans les airs et est retombée dans le filet sans qu’elle touche quoi que ce soit.

Les Condors de Bakersfield ont finalement perdu le match par la marque de 2-1. Le gardien a réalisé 30 arrêts dans la défaite.

Pour ce qui est d’un rappel éventuel dans son cas, je doute que ça survienne bientôt ; Stuart Skinner et Calvin Pickard jouent très bien depuis quelque temps.

Et Edmonton va bien.

Prolongation

– Alex Wennberg brise la glace.

– Et les deux ont ajouté des points hier soir. Kuznetsov en a eu un et Guentzel en a eu trois.

– Kyle Connor franchit le plateau des 30 buts.

– Petite soirée de huit buts.

– Le changement d’air lui a fait du bien.

– Beau plateau.

– Grosse soirée pour Nikita Kucherov.

(Crédit: NHL)

– Soirée de hockey plus tranquille ce soir.

(Crédit: Google)

Le Canadien est au troisième rang de la LNH pour les défaites en prolongation/fusillade

Hier soir, pour compléter la portion albertaine de son voyage dans l’Ouest, le Canadien se frottait aux Oilers. Les hommes de Trevor Letowski ont perdu en prolongation au compte de 3-2.

Le club a donc une fiche de 0-1-1 depuis que son entraîneur-chef a pris une pause afin de rejoindre sa famille.

Ceux qui ont vu le match savent que le CH n’a pas gagné, mais a quand même obtenu des victoires morales au cours de la rencontre. Si ça comptait, les victoires morales, le CH serait en séries cette saison…

Farce à part, de tenir tête à un bon club de hockey comme les Oilers a démontré que le club pouvait tenir son bout contre des bonnes équipes. La remontée de deux buts en troisième et la façon dont le CH a survécu à plusieurs avantages numériques des Oilers est aussi un bon signe.

Il a notamment écoulé 3:45 d’une punition de quatre minutes (dont la majorité était en prolongation) avant de céder et de perdre le match.

Ce que cela veut dire, c’est que le Canadien a récolté un autre point au classement. Pour la 12e fois cette saison, le CH n’a pas obtenu le W, mais a aidé sa cause au classement.

Et quand je dis aider, je parle d’un point de vue d’aller chercher des points, pas de tanker.

(Crédit: Tankathon)

Dans les faits, quand on regarde le classement, seules deux équipes ont plus que 12 revers en overtime cette saison : les Bruins et les Islanders. Ils sont tous les deux à 15 chacun.

Cela fait en sorte que le club montréalais va chercher des points qui le placent plus haut au classement.

(Crédit: NHL.com)

Je suis le premier à dire qu’il ne faut pas souhaiter des défaites à tout coup parce que ça peut détruire un club à long terme de toujours perdre, mais je ne suis pas fou non plus : les points de classement n’aident pas le CH et je le sais.

Si on enlevait quelques points au classement, le CH serait mieux placé pour bien repêcher cet été. C’est logique.

Quand on prend pour acquis que les clubs comme le Kraken et les Penguins seront difficiles à rattraper et que c’est la même chose pour les Ducks, les Blackhawks et les Sharks, on voit bien que le CH se bat réalistement contre trois clubs : les Coyotes, les Sens et les Blue Jackets.

Et même là, Columbus, c’est un stretch.

Avec 12 points en prolongation ou fusillade dans des défaites, il est clair que cela explique le fait que le CH est devant l’Arizona et Ottawa. Ces deux clubs-là ont 28 victoires (trois de plus que le CH), mais ont surtout respectivement sept et huit revers de moins en overtime que le CH.

Ça fait la différence.

Ceci étant dit, dans ces clubs-là, la défaite est acceptée/normale depuis tellement longtemps qu’on voit clairement que le feu est éteint. Il est difficile de voir la lumière au bout du tunnel là-bas.

Ce n’est pas comme à Montréal, où cette rage-là existe encore. Hier, Nick Suzuki voulait vraiment gagner et ça se sent.

Ce n’est cependant pas tout ce qu’on doit retenir de ce deuxième match-là de cinq dans l’Ouest du continent. Vancouver, Seattle et Denver seront aussi au menu.

Qu’est-ce que j’ai noté, donc?

1. Le Canadien a donné cinq avantages numériques aux Oilers. Le club a bien fait à court d’un homme contre les locaux, mais à la fin, se défendre à quatre contre trois contre les gros canons des Oilers est devenu trop difficile.

Et ce n’est pas comme si Joel Armia (qui aurait été utile dans de telles circonstances) méritait absolument d’être puni pour son geste à la base.

2. Le Canadien tente de se construire un bon club pour le futur… mais chaque match contre les Oilers rappelle au club que non, il n’a pas de Connor McDavid dans son pipeline d’espoirs.

Quel beau jeu de la part du capitaine des Oilers, quand même.

3. Samuel Montembeault n’a pas mal fait durant le match, au contraire. Il ne pouvait pas grand chose sur le premier et le troisième but du match et il a gardé les siens dans le match dans les moments difficiles.

Il a réalisé 29 arrêts sur 32 tirs.

4. Josh Anderson n’a pas l’air d’avoir envie de jouer au hockey en ce moment. Son engagement sur la patinoire n’est vraiment pas exceptionnel et il semble avoir de la misère à se sortir de sa léthargie.

On ne lui demande pas de se battre comme Michael Pezzetta, mais il pourrait s’inspirer de Joel Armia – et c’est une phrase que je ne m’attendais pas à écrire cette saison.

5. Kaiden Guhle est un gars d’Edmonton qui a joué une portion de sa carrière junior à Edmonton. Dans les derniers jours, il est allé manger chez sa mère et cela lui a fait du bien.

Si c’est ce que ça prend pour le voir marquer de la sorte… le club pourrait demander à sa mère de venir faire son tour à Montréal une fois de temps en temps pour voir son gars. Non?

6. Nick Suzuki n’a pas marqué le plus beau but de sa carrière, mais c’était son 27e de la saison, un sommet. Il a 27 buts et 37 passes, soit 64 points. Il s’approche de son record de 40 passes et de 66 points et il s’approche aussi de la marque du point par match. Il a joué 68 matchs jusqu’à présent.

Surtout, il travaille fort et inspire les boys. C’est important, ça.

Prolongation

Même si le CH a joué l’un de ses meilleurs matchs de la saison, selon l’entraîneur par intérim du club, le Canadien doit passer à autre chose rapidement puisque le voyage sera encore long.

Demain soir, à 22h, les Canucks seront au menu. Un entraînement à 15h 30 (heure du Québec) est à prévoir aujourd’hui, à Vancouver.

Voici où les joueurs de la LNH sortent quand ils viennent à Montréal

Montréal est reconnu comme une ville où il est amusant, pour les joueurs, de venir faire la fête. Sur la route, c’est l’une des destinations de choix pour les joueurs de la LNH. 

Si vous vous demandiez où vont les joueurs, JT Utah Stanley, du site La Coupe Chez Nous, a partagé un article dans lequel il donne un endroit où les gars vont fêter quand ils sont en ville.

C’est le resto Palma, à Griffintown.

Selon JT, Connor Bedard est passé là quand les Blackhawks de Chicago étaient en ville un peu plus tôt cette année. Et il n’est certainement pas le seul à y être allé. Pourquoi je dis ça?

Parce que le compte Instagram du restaurant partage lui-même des photos des gars sur place. C’est donc une information publique.

 

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Les Capitals, le Wild, les Panthers, les Oilers, les Sharks et les Red Wings sont notamment tous passés au resto et il y a des photos sur le compte IG du Palma qui sont là pour le prouver.

Ça fait de la bonne pub et cela permet de contrôler le message sur où les gars sortent en ville : les gars font bien d’accepter de prendre des photos de la sorte, quand même.

 

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Rappelons que les équipes de la LNH doivent dormir dans la ville où ils vont jouer le lendemain soir. C’est donc dire que si on fait abstraction des deux matchs en deux soirs, les gars ont souvent une soirée off dans une ville adverse.

Pour un endroit comme Palma, avoir autant de joueurs de la LNH est forcément un bon signe.

Notons aussi que ce ne sont pas que les clubs en visite qui vont au resto. Selon ce qu’on a entendu, Cole Caufield y était aussi un vendredi soir la veille d’un match récemment.

Donc si vous voulez voir des joueurs de la LNH, vous savez où aller.

En rafale

– Vous en dites quoi?

– Hum…

– John Tortorella ne veut pas parler de Sean Couturier.

– Qu’est-ce que cela donnera?

– Oh.

Jessika dénommée surprend son amoureux avec une grosse surprise!

Jessika Dénommée avait plus d’un tour dans son sac pour la fête de son amoureux qui s’apprêtait à fêter ses 30 ans.

En effet, elle lui a fait une grande surprise en l’amenant skier à Whistler lors d’un petit séjour de quatre jours.

«30 ans for my love❤😬 Je lui ai donc organisé un petit séjour-surprise de 4 jours à Whistler❤», a écrit Jessika avec excitation et bonheur.

Ce voyage de ski semble lui avoir fait énormément plaisir… Un cadeau qu’il se rappellera toute sa vie!

D’ailleurs, le couple profite encore plus des moments passés ensemble, puisqu’ils vivent une relation à distance.

Rappelons-nous qu’il y a deux semaines, le couple fêtait leurs retrouvailles après trois mois sans se voir, puisque son amoureux était parti à l’étranger pour le travail.

Longue vie aux amoureux!

Marilou Bélanger file le parfait amour avec Lance Stroll

Marilou Bélanger, que l’on a connue à Occupation Double dans l’Ouest, a publié sur son compte Instagram de beaux moments qu’elle a vécus dans les derniers temps.

Celle qui aime beaucoup voyager semble avoir passé quelque temps à l’étranger dans des endroits où les paysages sont à couper le souffle!

«Happy mind, happy life», a écrit Marilou sous un carrousel de photos magnifiques.

On peut notamment voir Marilou prendre la pose dans des endroits aussi beaux les uns que les autres, passant par les montagnes, la plage, les monuments historiques et les palmiers.

Bélanger a également publié une jolie photo d’elle et de son amoureux, le pilote de F1 montréalais Lance Stroll, eux qui semblent filer le parfait amour!

Rappelons que Marilou Bélanger est en couple avec le pilote de course depuis 2023.

Encore une tuile pour Ben Affleck

L’un des couples les plus en vogue d’Hollywood, soit Jennifer Lopez et Ben Affleck, a dû composer avec une crevaison pendant un après-midi romantique dans la Cité des Anges.

J.Lo et Affleck circulaient paisiblement le weekend dernier dans une BMW de couleur argent quand, soudainement, un pneu a éclaté, ce qui a mis une pause sur ce moment entre tourtereaux.

Sans crier gare, les deux amoureux se sont relevé les manches. Ils ont vérifié dans le coffre de la voiture et sous celle-ci afin de repérer la roue de secours, mais en vain. Ils ont donc abandonné la voiture, quittant la scène avec un chauffeur qui est venu les récupérer.

La BMW a été récupérée et reconduite à un garage afin de régler cette situation cocasse. D’ailleurs, Ben Affleck est un habitué de ce type d’événement, lui qui est reconnu pour être très malchanceux avec ses voitures.

La journée s’est toutefois bien conclue puisque les amoureux se sont retrouvés au match des Lakers dimanche soir (17 mars), ce qui démontre que c’est n’est pas une vulgaire crevaison qui les arrête!

Sean M. Haffey/Getty Images

Choisir l’hiver aux Îles de la Madeleine

Des vacances d’hiver aux Îles de la Madeleine. L’idée fait son chemin. Avec des températures moins froides d’ailleurs au Québec, les visiteurs hivernaux y séjournent pour se ressourcer dans un archipel en pause. Vous avez besoin d’un moment pour vous ? les Îles pourraient bien être votre spa à ciel ouvert !  

Dans cet article, vous allez rencontrer :

Iles de la madeleine hiver pauline Gervaise Grégoire

Pauline-Gervaise Grégoire, créatrice débridée

iles de la madeleine hiver photographe Alex Miousse

Alex Miousse, photographe sur terre et dans le ciel

iles de la madeleine portrait

Juliette Guilbeault, en mode renaissance insulaire

Un traineau à chien file dans la poudreuse propulsant dans sa course un million de paillettes éphémères. Le ciel est bleu profond, à peine quelques nuages d’altitude.

Fastueux, les sapins aux contours arrondis sont recouverts d’une couche uniforme de 15 centimètres de neige ouatée aux reflets turquoise. 

Pas très loin des skieurs descendent les pentes avec souplesse. Leur vitesse est inversement proportionnelle à celle des remonte-pentes qui tournent en boucle dans l’air à moins 30°. 

Le Québec en hiver, quoi. Le grand classique qui déplace les foules, et on les comprend. Mais les classiques c’est aussi fait pour être secoué. C’est même conseillé à celles et ceux qui cherchent à s’offrir des surprises et à élargir leurs horizons. Celles et ceux qui veulent faire un pas de côté et se tenir éloigné(e)s de l’animation estivale. A la recherche d’un moment différent. 

Alors … avez-vous déjà pensé au Québec insulaire en hiver ?

Le Québec côté îles c’est les Îles de la Madeleine. 

Elles se visitent en été. Des milliers de personnes affluent pour profiter des beautés des plages et des paysages étonnants, mélanges de forces brutes et de délicates fragilités de sable.

Tout le monde y va / en rêve / en parle … l’été. A tel point que si vous n’avez pas encore fait vos réservations pour l’été 2024 il est grand temps de vous y mettre. Comme on le recommande à Tourisme Îles de la Madeleine, pensez à réserver votre hébergement + votre voiture de location AVANT de réserver vos billets d’avion ou de bateau.

Le succès des îles est tel que chaque année il n’y a pas de place pour tout le monde. Ça se comprend : de juin à septembre l’été madelinot est incroyablement turbulent, savoureux, et festif. 

Puis, une fois la saison terminée, les Îles de la Madeleine sont restituées aux résidents à l’année. C’est comme si tout s’apaisait à mesure que les îles glissent dans l’hiver. Comme un ballon qui se dégonflerait tout doucement.

En hiver, les madelinots se retrouvent presque seuls sur leur archipel, au milieu du Saint-Laurent : en pleine mer, au coeur des vents et des tempêtes.

iles de la madeleine hiver étang du nord hiver

Dunes de neige et de sable. Etang-du-Nord. Crédit photo : Alex Miousse Photographie

Certes, avec l’influence maritime, l’hiver y est plus doux qu’au Québec continental. Tellement plus doux d’ailleurs que la banquise qui accueillait les blanchons et les visiteurs venus à leur rencontre n’est plus vraiment au rendez-vous. On dit même que cette année connait la plus faible couverture de glace sur la mer depuis 1969 … On peut parier que la tendance va se confirmer.

Pour les visiteurs hors saison, l’archipel est en train de devenir la destination idéale pour une parenthèse de repos hivernal. Allez-y de janvier à mai :  vous aurez les îles et leurs résidents juste pour vous ! 

Crédit photo : Juliette Guilbeault

iles de la madeleine butte des demoiselles hiverCrédit photo : Juliette Guilbeault

Aux Îles de la Madeleine, l’hiver on a le temps

Une chose se vérifie à chaque fois lorsqu’on évoque « la basse saison”  avec les madelinots et les madeliniennes, ils commencent toujours par la même phrase : « L’hiver, on a le temps. » 

On a le temps. 

Repassez-vous cette phrase en boucle. C’était quand la dernière fois que vous avez eu cette sensation d’avoir le temps ?

Cette fois où vous avez pu vous dégager de cette pression permanente qui relie entre eux tous les habitants des grandes villes ? Mélange de pression professionnelle, familiale, scolaire avec par dessus la peur de manquer le prochain bus ou de passer plus de 30 minutes dans les bouchons et arriver en retard au cours de médiation.

Avoir le temps. Le temps de flâner, le temps de rêver, le temps de vous balader, le temps de réfléchir. Le temps de ne rien faire.

Le temps de prendre votre temps.

Le temps d’être vous-même.

Sentez-vous cette petite brise qui vient vous caresser le visage juste à l’évocation d’une pause dans votre vie qui va trop vite ? 

Pour moi, c’est l’argument ultime qui me fera choisir une destination hors-saison : des vacances dans un endroit où j’aurais le temps et où tous les gens autour de moi, eux aussi auraient le temps. 

Petit monde idéal où recharger ses batteries; se reconnecter à soi-même, aux éléments et à d’autres humains sereins au milieu d’une Nature qui prend encore plus de place que le reste de l’année. Une Nature qui décide à votre place.

iles de la madeleine hiver fatbike

Crédit photo : Mathieu Dupuis

C’est l’expérience de Juliette Guilbeault qui vient de Saint-Donat, au coeur des montagnes boisées de Lanaudière, le Québec des stations de ski. En 2023 elle est venue s’installer dans l’archipel madelinot. Elle y vit son premier hiver : 

«  Je viens d’un coin où on profite beaucoup de l’hiver, d’une autre façon. J’ai été très agréablement surprise parce qu’ici je trouve en hiver quelque chose qui m’apaise. C’est un rythme lent où on prend son temps, et ça fait du bien parce qu’on ne s’ennuie pas une seconde non plus. Vraiment, j’aime l’hiver aux îles. »

 Avec l’été qui va si vite, « l’hiver est la période de l’année où on crée des liens. Je me rends compte que c’est la période idéale pour rencontrer les gens d’ici. C’est le moment où ils peuvent être plus relax. 

Même sans les pistes enneigées que je fréquente habituellement, on peut faire plein d’activités en extérieur : ski de fond, fatbike sur la plage, char à glace, ou tout simplement balade sur les sentiers. On trouve mille moyens d’avoir du fun en hiver ! »

Les Îles en hiver, pour se dorloter soi-même

En toutes saisons, mais encore plus en hiver, aucun séjour aux Îles de la Madeleine ne devrait débuter sans une visite à la librairie Flottilles. A Cap-aux-Meules, à quelques centaines de mètres du débarcadère du traversier, vous ne pourrez pas la manquer. 

Oui, là où vous vivez il y a de bonnes librairies indépendantes, en tout cas, je vous le souhaite.  Mais Flottilles, ce n’est pas pareil. 

Flottilles est une librairie coopérative qui appartient à ses lecteurs. C’est une librairie blanche et jaune comme un gilet de sauvetage, avec un haut plafond et une pièce pleine de lumière. On y propose une sélection de livres empreinte du vécu îlien des gens qui l’a constituent.

iles de la madeleine librairie flottille

Crédit photo : HDE

librairie flottille iles de la madeleine
Crédit photo : HDE
librairie flottille iles de la madeleine
Crédit photo : HDE

Sensible au fait insulaire, évidemment, j’ai été séduite par la sélection d’auteurs locaux, régionaux, nationaux et par la place fait à la littérature du voyage et au thème îlien. 

Un passage chez Flottilles va vous permettre de trouver des voix littéraires et poétiques en adéquation avec le paysage qui vous entoure. Ne passez pas à côté de ce plaisir là : se trouver aux Îles de la Madeleine en hiver et vous délecter de bonnes lectures.

Vous n’oublierez pas de prendre leur programme de « causerie + lectures + dédicaces », également disponible sur la page Facebook de Flottilles artisan.e.s libraires.

Pour s’encabaner, puis s’extasier 

« Ça se peut qu’il ne fasse pas beau. Mais il y a de la beauté dans tout. Il faut juste avoir les bons vêtements. » Pauline-Gervaise

Tout ce qu’on vous souhaite c’est d’être sur les Îles de la Madeleine au moment d’une belle grosse tempête de neige, pour vous « encabaner », vous aussi, et vivre un jour ou deux le plaisir régressif du « on ferme tout et on reste à l’abri ». 

Préparer une lampe de poche et des bougies en cas de coupures de courant, faire du feu dans le poêle, s’assurer qu’on ne manquera pas de bois, ni de nourriture (solide ou liquide …), écouter les bulletins météo, sentir l’excitation monter à l’approche du « gros mauvais temps ». 

Se joindre à un convoi entre Havre-Aubert et Cap aux Meules, le bonnet enfoncé sur les sourcils, la chaufferette à fond, les essuie-glace au max derrière « une charrue » (une déneigeuse) qui ouvre la route selon le planning bien précis communiqué à la radio. Parce qu’il n’est pas possible de s’aventurer seul sur cette route. Petits frissons.

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Crédit photo : Meggy Turbide

Madelinot et ambassadeur de son archipel à travers ses photos, Alex Miousse résume le sentiment qui prévaut sur les îles : 

« Ces journées de tempête sont aussi intenses après que pendant. Quand le soleil revient, tout le monde sort et va se dégourdir sur les sentiers sous un beau ciel bleu, raquettes ou ski de fond aux pieds. »

Un régal pour son oeil de photographe :

«La mer est souvent encore assez forte juste après les tempêtes et pour moi c’est toujours l’occasion de belles sorties photo. J’aime aussi vraiment quand on a des gros abats de pluie en hiver. Ça donne une épaisseur d’eau douce sur la glace qui prend alors une couleur turquoise incroyable. »

iles de la madeleine hiver Alex Miousse photographe

Après la pluie, en hiver. Crédit photo Alex Miousse Photographie.

En hiver aux Îles de la Madeleine, pour voir autrement

« Pour ceux qui veulent être en dehors de la masse, il n’y a rien de tel que les Îles de la Madeleine en hiver. Pour les artistes, les créatifs, les gens qui ont besoin de se ressourcer, l’hiver est le moment idéal. » c’est le conseil que Pauline-Gervaise Grégoire avance en premier.

Voir les choses autrement.

Les dunes de sable deviennent dunes de neige,

Le vert des collines devient paille,

Le rouge des falaises ne tranche plus que sur le bleu du ciel, mais aussi sur le blanc des côtes enneigées.

Se laisser inspirer. 

La créativité, c’est le fond de commerce de Pauline-Gervaise. Elle dirige l’Atelier Côtier, sa « flotte créative » et son « laboratoire à idées » sur la Grave à Havre-Aubert (connu avant sous le nom « Les Artisans du Sable » ). Le magasin est ouvert toute l’année.

Ici on fabrique « maison » des objets qui doivent répondre au cahier des charges exigeant d’être à la fois modernes, esthétiques et profondément en rapport avec les Îles de la Madeleine.

Créer à partir des inspirations que leur offrent les îles en toute saison, c’est le travail de son équipe quand il faut imaginer un imprimé, une nouvelle sculpture de sable ou un bijou. 

Si vous sentez que les îles vous inspirent, allez donc tout de suite mettre en application les idées qui vous viennent. Prenez par exemple rendez-vous à La Maison du Potier pour y vivre une expérience de poterie. C’est une activité offerte toute l’année (sur réservation seulement). Si, au fond de vous, c’est un contact avec la matière qui vous a toujours attiré, un temps aux îles en hiver vous permettra de faire cette découverte là.

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Crédit photo : La Maison de la Poterie

Voir les choses autrement, c’est aussi se lancer dans des activités dont on se sent incapable et qui pourtant, sont possible, pour peu qu’on arrive à franchir ses barrières mentales. Mettez-vous au défi.

Les 300 km de plage des Îles de la Madeleine ? on les laisse déserts pendant l’hiver ? Sûrement pas ! On s’y baigne toute l’année.

PAR Patricia Detchevery

LA UNE :  : Alex Miousse Photographie.

Le couvert de glace autour des Îles

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En 2024, un nouveau record est battu. D’après les informations compilées par le Service canadien des glaces depuis 1969, cette année marque le plus faible couvert de glace jamais enregistré dans le Saint-Laurent.

Comparativement à l’ancien record datant de 2010, où 11 km3 de glace enveloppaient le fleuve et le golfe, cette année seulement 6 km3 ont été répertoriés.

L’Institut Maurice-Lamontagne souligne qu’il s’agit de moins de 10 % de la superficie du Saint-Laurent, qui était englacé au maximum cet hiver.

Ces données sont le fruit du relevé océanographique mené, couvrant le tronçon du Saint-Laurent de l’île d’Orléans à Tadoussac, jusqu’aux détroits de Belle Isle (entre l’ouest de l’île de Terre-Neuve et l’est du Labrador) et de Cabot (entre Terre-Neuve et la Nouvelle-Écosse).

En 2024, de légères accumulations de glace ont été observées dans les secteurs de Sept-Îles, d’Anticosti, de la baie des Chaleurs et du détroit de Northumberland, situé entre l’Île-du-Prince-Édouard et le continent.

Golfe – Madeleine

Prévisions des glaces pour le golfe du Saint-Laurent émises par Environnement Canada à 10 h HAE le mardi 19 mars 2024 pour aujourd’hui cette nuit et mercredi.

Eau libre sauf glace blanchâtre consolidée pourrie sur certaines parties des côtes.

Voici une carte animée qui combine les dernières données de glace disponibles à partir des cartes du Service canadien des glaces.

Cartes quotidiennes et régionales des glaces du SCG pour les 10 derniers jours.

Cette information sur la glace est mise à jour quotidiennement dans les zones d’activités maritimes connues.

 

Source : Gouvernement du Canada
LA UNE : EOSDIS Worldview – Nasa

Le Phare des Îles : première construction de l’écoquartier de Cap-aux-Meules

Le projet de construction d’appartements supervisés destinés à des adultes ayant des besoins particuliers sera vraisemblablement le premier à se concrétiser dans l’écoquartier de Cap-aux-Meules, puisque les travaux devraient commencer d’ici la fin de l’année.

Le 12 mars, le conseil municipal des Îles-de-la-Madeleine a approuvé les travaux de construction qui respectent les plans d’implantation et d’intégration architecturale propres à l’écoquartier.

Cette étape d’approbation par les élus municipaux en est une importante, selon la présidente de l’organisme Le Phare des Îles, Martine Martin, qui travaille sur ce projet de construction d’appartements supervisés depuis bientôt 10 ans.

Ça va permettre à notre équipe de professionnels de finaliser tous les plans en architecture et en ingénierie, explique Mme Martin.

Le bâtiment du Phare des Îles abritera huit appartements. Sept unités pourront loger des adultes présentant une déficience intellectuelle, un trouble du spectre de l’autisme ou des limitations fonctionnelles, et un logement sera réservé pour un locataire-ressource qui veillera à la sécurité durant la nuit.

Martine Martin espère que les appels d’offres pour la construction seront lancés le plus rapidement possible. L’objectif est d’entamer la construction au plus tard à l’automne afin de finaliser la structure avant l’hiver.

On pousse beaucoup nos professionnels pour lancer les appels d’offres en mai ou juin, dès qu’on est prêt.

Une citation de Martine Martin, présidente du Phare des Îles

Le projet d’envergure nécessitera 40 semaines de travaux.

La présidente du Phare des Îles estime désormais les coûts du projet à 7 millions de dollars. On va le savoir plus précisément quand on va avoir les soumissions des entrepreneurs, précise Mme Martin. Depuis qu’on a fait les premières évaluations, les coûts ne cessent d’augmenter.

Déjà, le projet a reçu un financement de 4,65 millions de dollars provenant de Québec et d’Ottawa.

Martine Martin est optimiste pour la portion du projet qui reste à financer. Il y aura des annonces qui seront faites dans les prochains mois, indique-t-elle. Le montage financier est bien attaché.

Un dessin représentant un salon.

Les choix de couleurs, de matériaux, de l’éclairage et l’insonorisation des appartements du Phare des Îles ont été pensés en fonction des besoins particuliers des personnes vivant avec un trouble du spectre de l’autisme. PHOTO : COURSOL-MIRON ARCHITECTES

L’habitation collective du Phare des Îles sera intégrée dans le microréseau intelligent d’Hydro-Québec qui verra le jour dans l’écoquartier. La société d’État a d’ailleurs conseillé l’équipe de conception afin de rendre le bâtiment le plus écoénergétique possible.

Une fierté pour les élus

L’approbation des travaux de construction du Phare des Îles a suscité beaucoup d’enthousiasme et de fierté au sein du conseil municipal.

Ça fait plusieurs années que je suis président du comité consultatif d’urbanisme et d’environnement et je vous avoue que ce point-là, c’en est un qui me fait vraiment plaisir, a indiqué le conseiller de Grande-Entrée, Gaétan Richard, lors de la séance du conseil du 12 mars.

Le maire Antonin Valiquette s’est aussi réjoui que le projet du Phare des Îles soit le premier construit dans l’écoquartier.

Que ce soit un aussi beau projet que celui de huit appartements supervisés destinés à une clientèle avec des limitations physiques ou mentales, ça lance bien le projet d’écoquartier.

Une citation de Antonin Valiquette, maire des Îles-de-la-Madeleine

C’est un projet de logements, c’est une priorité pour le conseil municipal, mais en plus, ce sont des logements qui vont s’adresser à une clientèle vulnérable, ça ajoute une plus-value. C’est vraiment intéressant, c’est vraiment porteur, précise-t-il.

Présélection des locataires

Si seulement sept adultes pourront vivre dans la future habitation collective, une douzaine de personnes ont déjà été présélectionnées.

On a évalué les candidats, afin d’identifier les défis personnels à travailler, explique Martine Martin. Ça peut être sur l’autonomie, l’hygiène, le budget, apprendre à cuisiner ou faire le ménage. C’est une belle façon de les motiver à développer les compétences. Plus ils seront compétents, plus ils auront la chance d’avoir une place au Phare.

Un dessin représentant la future cuisine commune du Phare des Îles

Chacun des sept locataires du Phare des Îles devra être autonome et disposera de son propre appartement équipé d’une cuisine, d’un salon, d’une salle de bain et d’une chambre à coucher. Une cuisine commune sera aussi mise à la disposition des occupants, mais chacun devra être capable de cuisiner ses propres repas. PHOTO : COURSOL-MIRON ARCHITECTES

Le choix officiel des futurs locataires sera fait lorsque la date de livraison de l’immeuble sera fixée.

L’organisme Le Phare des Îles a déjà planifié une série d’ateliers pour accompagner et outiller les futurs locataires et leur famille en vue de leur déménagement.

 

La réalité virtuelle fait son entrée au Cégep de la Gaspésie et des Îles

Le campus de Carleton-sur-Mer du Cégep de la Gaspésie et des Îles s’est doté de 12 casques de réalité virtuelle pour tester cette technologie comme moyen d’apprentissage.

C’est notamment dans un cours de chimie que les étudiants ont pu se familiariser avec ce nouvel outil, à la fois ludique et pédagogique. À travers leur casque, ils ont accès à un laboratoire de réalité virtuelle pour la première fois.

Comme dans un jeu vidéo, ils doivent résoudre des énigmes scientifiques, manipuler du matériel et créer des solutions chimiques, mais leur quête reste d’abord et avant tout pédagogique.

La réalité virtuelle permet de faire vivre aux étudiants une expérience pédagogique interactive, plutôt qu’un cours magistral où l’enseignant transmet la matière à des élèves plutôt passifs.

On tombe dans un apprentissage qui est beaucoup plus actif, la motivation devient intrinsèque, l’étudiant est au centre de ses apprentissages, explique la conseillère pédagogique, Amanda Emilie Côte Boudreau.

Amanda Emilie Côte Boudreau sourit à la caméra.

Amanda Emilie Côte Boudreau est conseillère pédagogique au campus de Carleton-sur-Mer. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Ce premier cours de chimie en réalité virtuelle semble avoir eu un effet bénéfique sur la motivation des élèves.

C’est une manière différente d’apprendre la matière et ça permet de visualiser ce qu’on ne peut pas vraiment visualiser en chimie, mentionne l’étudiante Nolann Cloutier.

C’était vraiment le fun, mais on a vraiment fait comme en labo d’habitude, mais c’est différent et c’est une bonne manière d’apprendre, ajoute sa camarade Rafaëlle Darveau.

Les deux étudiantes sourient à la caméra.

Nolann Cloutier (à gauche) et Rafaëlle Darveau (à droite), deux étudiantes du cours de chimie. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Cette façon ludique d’apprendre a également de bons côtés au chapitre de la sécurité.

En chimie par exemple, dans un laboratoire, on peut se douter qu’on n’utilise pas toutes les solutions, parce qu’il y a des solutions dangereuses, alors que dans un jeu comme ça, ça devient un environnement très stable, très contrôlé et l’étudiant peut répéter son expérience autant de fois qu’il le veut, soutient Mme Côte Boudreau

Un casque… jusque dans le gymnase

Les étudiants testent aussi la réalité virtuelle dans leur cours d’éducation physique, et ce depuis l’automne 2023.

Ils ont notamment pu vivre des séances d’entraînement cardio offertes virtuellement, en plus de bouger de façon plus ludique.

Des étudiants dans un cour d'éducation physique, dans un gymnase, portent des casques de réalité virtuelle.

«[Les étudiants] se sont vraiment appropriés ça rapidement, même qu’au fil des cours, […] ils étaient autonomes dans leur pratique», affirme l’enseignant en éducation physique, Keith Sexton. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Il y a des applications gratuites qui viennent avec ça. [Elles sont] un peu plus ludiques, avec des sabres laser [où le but est] d’aller couper des cubes. Ça permet de bouger surtout le haut du corps et d’aller chercher de la coordination, explique Keith Sexton, enseignant d’éducation physique.

Ça permet aussi de faire de l’activité physique de façon non traditionnelle, ce qui la démocratise un peu.

Une citation de Keith Sexton, enseignant d’éducation physique
Keith Sexton sourit à la caméra.

Keith Sexton est enseignant en éducation physique au campus de Carleton-sur-Mer du cégep de la Gaspésie et des Îles. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Après l’éducation physique et la chimie, la réalité virtuelle sera testée dans une troisième matière à la prochaine session.

À plus long terme, l’objectif est d’intégrer cette technologie dans le plus grand nombre de disciplines possible enseignées au campus de Carleton.

LA UNE : Les étudiants utilisent des jeux et applications déjà existants en réalité virtuelle, mais qui sont liés à des éléments de compétences de cours. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

’après le reportage d’Isabelle Larose.

 

Somme record amassée par Centraide GÎM lors de sa campagne 2023

Centraide a recueilli la plus importante somme de toute son histoire. Le résultat de la campagne 2023 est de 622 500 $. Cette somme est de 22 500 $ de plus que l’objectif visé.

On reçoit Stéphan Boucher, le directeur général de Centraide Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

LA UNE : La dernière campagne de financement de Centraide Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine a permis d’amasser la plus importante somme de toute l’histoire de l’organisme. (archive) PHOTO : Radio-Canada