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400 kilos de déchets ramassés par un seul homme aux Îles!!

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Claude Roy

Un peu partout dans la province, des bénévoles ont plongé dans le nettoyage du Saint-Laurent et de ses berges dans le cadre de Mission 1000 tonnes.  Un résident des Îles de la Madeleine, Claude Roy a lui seul a amassé 400 kilos de déchets sur l’archipel. 

«C’est l’œuvre d’un passionné qui nous suit depuis le début de notre mission, et qui travaille sans relâche à garder les magnifiques plages Îles de la Madeleine en santé.» –  Mission 1000 tonnes

Merci, Claude Roy pour ta dévotion! Tu es vraiment inspirant!!

La mission 1000 tonnes vise à retirer 1000 tonnes de déchets des cours d’eau de la planète.

LA UNE :  Déchets provenant de la mer accumulés au cours des mois d’été à la plage de la Cormorandier.
Source : mission1000tonnes.com


La population de baleines noires est à son plus bas niveau en 20 ans

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La population de baleines noires de l’Atlantique Nord, en danger critique d’extinction, continue de décliner: elle atteint son plus bas niveau en près de 20 ans.

Un consortium de près de 40 organismes indique que la population est tombée à 336 baleines en 2020, soit une baisse de 8% par rapport à 2019, lorsque la population était estimée à 366 individus.

Le consortium, établi aux États-Unis, affirme que la population de baleines noires est en constant déclin depuis 2011, alors que l’on comptait 481 baleines noires de l’Atlantique Nord.

Le partenariat a constaté au cours des 10 dernières années un déclin de 30% de cette espèce qui vient passer l’été dans les eaux canadiennes, notamment dans le golfe du Saint-Laurent.

Le consortium affirme que les plus grandes menaces pour la survie de la baleine noire demeurent les impacts humains, en particulier les enchevêtrements dans les engins de pêche fixes et les collisions avec les navires.

Les estimations placent le nombre de femelles reproductrices à moins de 100 baleines.

«Il ne fait aucun doute que les activités humaines conduisent cette espèce vers l’extinction», a déclaré le professeur Scott Kraus, président du consortium, dans un communiqué de presse lundi.

«Par contre, personne dans notre domaine d’études ne pense que l’espèce ne peut pas s’en remettre: les baleines noires le peuvent absolument, si on arrête de les tuer et si on leur permet d’allouer de l’énergie à la recherche de nourriture, de partenaires et d’habitats qui ne sont pas entravés par des obstacles mortels.»

Le North Atlantic Right Whale Consortium a été cofondé en 1986 par le New England Aquarium et des partenaires de l’Université du Rhode Island, du Center for Coastal Studies, du parc Marineland en Floride et de la Woods Hole Oceanographic Institution.

Le consortium affirme que ce partenariat permet aux chercheurs de collaborer et de partager des données afin de comprendre et de protéger l’espèce en danger d’extinction.

 

LA UNE : Archives

Le CTMA Vacancier passera l’automne à l’Île-du-Prince-Édouard

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Depuis la semaine dernière, le CTMA Vacancier est amarré au port de Georgetown, à une cinquantaine de kilomètres de Souris.

 Selon la CTMA, le navire mouillera dans un environnement sécuritaire en prévision des forts vents de l’automne.

 

Le départ du CTMA Vacancier du port de Cap-aux-Meules facilitera les opérations du Madeleine II et du Voyageur 2C’est de libérer le port de Cap-aux-Meules, un port exigu où il y a plusieurs opérations de bateaux en même temps , explique le directeur de la CTMA, Emmanuel Aucoin. Les manœuvres à quai sont plus difficiles, car le Madeleine II est plus imposant que l’ancien traversier, précise le responsable.

De plus, des travaux sont en cours aux quais de Cap-aux-Meules et de Souris pour les adapter au Madeleine II, qui assure maintenant le service de traversier entre l’Île-du-Prince-Édouard et l’archipel.

Remisé pour l’automne et le début de l’hiver

Le CTMA Vacancier demeurera à Georgetown pour une période indéterminée. On va y aller un mois à la fois, mais c’est sûr que pour l’automne et le début de l’hiver, il va rester à Georgetown , indique Emmanuel Aucoin.

Pour la Coopérative de transport maritime et aérien, le port de Georgetown est un endroit idéal. C’est une baie abritée, c’est une baie fermée, à l’abri de la houle et des vents forts. C’est aussi un quai en eaux assez profondes, le bateau n’a pas de difficultés à y accoster. 

Des hommes d’équipage resteront à bord pour maintenir le navire en état de marche. Le bateau pourra se déplacer rapidement en cas de besoin. D’ailleurs, le directeur de la CTMA souligne que le bateau sera à portée de main , à quelques heures de bateau si on a besoin de renfort. C’est stratégique , ajoute-t-il.

Le CTMA Vacancier a longtemps été utilisé comme traversier entre Cap-aux-Meules et de Souris durant la période hivernale. Les services du navire ne sont plus requis puisque le nouveau traversier, le Madeleine II, est aussi un brise-glace.

La Coopérative de transport maritime et aérien devrait annoncer au cours des prochaines semaines, s’il y aura une reprise des croisières sur le Saint-Laurent en 2022. Les croisières du CTMA Vacancier ont été annulées en 2020 et 2021 en raison de la pandémie.

Ce n’est pas la première fois qu’un navire de la CTMA  est remisé. L’an dernier, le Madeleine I a été remisé à Souris, puis à Sydney, en Nouvelle-Écosse.

Par Joane Bérubé avec les informations de Julien Lecacheur

LA UNE : Le déplacement du navire permet de libérer le port de Cap-aux-Meules. PHOTO : CRÉDITS : JASMINE GALLOTI

 

Clip no 2 : La terrifiante semaine de l’horreur…?

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Pour l’Halloween, ilesdelamadeleine.com vous offre un court-métrage à tous les jours dès 16h jusqu’au 31 octobre.

Clip no 2 : Launder Man 

 

Au programme, des filtres Snapchat qui semblent dysfonctionner ou encore un Google Home qui décide de prendre des décisions tout seul. Autant d’histoires qui s’inspirent d’un quotidien où la technologie est de plus en plus présente et qui donnent des idées aux jeunes réalisateurs pour des scènes qui changent un peu des grands classiques du genre.

La Voix acadienne reçoit le prix Acadie-Québec

Le président de la Société Nationale de l’Acadie, Martin Théberge et la cheffe de poste du Bureau du Québec dans les provinces atlantiques, Maud-Andrée Lefebvre, ont fait la présentation du Prix Acadie-Québec 2021 au journal hebdomadaire francophone, La Voix acadienne, lors de l’assemblée générale annuelle de la Société acadienne et francophone de l’Î.-P.-É. qui avait lieu le 23 octobre dernier.

«Plus qu’un journal, La Voix acadienne est le point de repère de la communauté acadienne et francophone de l’Île. Il permet aux Acadiens et aux francophones de s’épanouir dans leur langue, de communiquer, d’apprendre, mais aussi de s’informer en français. Depuis sa création en 1975, le journal a accumulé une importante somme d’archives, permettant de retracer l’histoire du patrimoine acadien, entre autres à travers les multiples chroniques publiées au fil des ans» a souligné Maud-Andrée Lefebvre, cheffe de poste du bureau du Québec dans les provinces atlantiques.

Les liens du journal avec le Québec, moins connus du grand public, sont considérables. Plusieurs exemples de partenariats ont contribué à maintenir des liens entre la communauté acadienne et francophone de l’Î.-P.-É. et la communauté québécoise. En voici quelques-uns :

  • Partenariats multiples avec le Québec depuis le début du journal en 1975 pour la formation du personnel en journalisme, en graphisme et en informatique, particulièrement avec l’Association des médias écrits communautaires du Québec, l’Association de la presse francophone et Le Canada français, journal de Saint-Jean-sur-Richelieu.
  • Chroniques de la directrice de la Voix acadienne à la radio locale des Îles-de-la-Madeleine, contribution à la plateforme ilesdelamadeleine.com et partenariats avec le Radar, l’hebdomadaire des Îles-de-la-
    Madeleine.
  • Évaluation et adaptation du niveau d’écriture du journal avec une experte de la Fondation pour l’alphabétisation.
  • Accueil de plus de 25 stagiaires québécois provenant principalement de l’Université de Québec à Montréal (UQAM) depuis 20 ans, dont certains sont venus plus d’une fois.

«Les relations entre l’Acadie et le Québec sont les moteurs du dynamisme de nos communautés et permettent à nos organismes de jouer un rôle de chef de file dans le développement de leur communauté. La Voix acadienne en est un exemple parfait. La force de leurs relations avec le Québec, met en valeur notre langue et notre culture et fait rayonner nos communautés d’ici et d’ailleurs», dit Martin Théberge, président de la Société Nationale de l’Acadie. «Les médias communautaires sont au cœur de la vitalité des communautés francophones en situation minoritaire et la Voix acadienne est un outil essentiel et indispensable au sein de la population francophone et acadienne de l’Î.-P.-É.».

En acceptant le Prix Acadie-Québec 2021, la directrice de La Voix acadienne, Marcia En-man, a remercié la Société acadienne et francophone de l’Île d’avoir soumis la candidature du journal. Elle a remercié la Société nationale de l’Acadie et le Gouvernement du Québec d’avoir choisi le journal comme récipiendaire du Prix Acadie-Québec 2021 qui reconnaît la consolidation des liens entre l’Acadie et le Québec.

«La Voix acadienne a profité depuis plusieurs années de projets provenant du programme maintenant nommé le Fonds Acadie-Québec. On est reconnaissant des opportunités et de l’aide reçu pour la réalisation de projets qui ont vraiment aidé à améliorer notre outil de communication chère aux Acadiens et francophones de l’Î.-P.-É.», a indiqué Marcia Enman.

«On espère que le programme du Fonds Acadie-Québec va continuer, nous avons besoin de garder les liens de nos racines communes. Cette collaboration contribue à l’épanouissement, de la langue et de la culture françaises, dans les provinces atlantiques.

Nous devons favoriser une meilleure connaissance des besoins et des aspirations entre les Acadiens et les Québécois.

C’est bien de cerner les intérêts que nous avons en commun», a-t-elle ajouté.

La statuette du prix Acadie-Québec 2021 a été créée par l’artiste Lucie Bellemare.

LA UNE : Le président de la Société Nationale de l’Acadie, Martin Théberge (à droite) et la cheffe de poste du Bureau du Québec dans les Provinces atlantiques, Maud-Andrée Lefebvre, à gauche, sont
heureux d’annoncer la remise du prix Acadie-Québec 2021 au journal hebdomadaire francophone la Voix acadienne, de l’Île-du-Prince-Édouard. La directrice Marcia Enman, et le président sortant, Robert Bullen, acceptent le prix, une sculpture réalisée par l’artiste Lucie Bellemare. (Photo : J.L.)

Portraits d’entrepreneurs : Les Distribution Jadex

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Fondé en 1979

Bruno Bourgeois

*Sur la photo, les copropriétaires de Distribution Jadex : Mylène Gallant, Ghyslain Gaudet, Denis Jomphe et Bruno Bourgeois

Bruno est né et a grandi à Bassin, sur l’île de Havre-Aubert. Il est le fils d’Alma Bourgeois et d’Emmanuel Bourgeois qui fût pêcheur et opérateur de machinerie lourde. Bruno explique en riant qu’étant plus jeune, il aurait aimé, lui aussi, être opérateur de machinerie lourde : « Mon père m’a pas mal découragé quand il m’a expliqué qu’il ouvrait le Havre-aux-Basque l’hiver avec une machine sans cabine ».
Après avoir travaillé dans différents commerces (garages et dépanneurs) et avoir possédé différentes entreprises, c’est en 2004 qu’il est devenu copropriétaire de Distribution Jadex, entreprise pour laquelle il travaillait déjà depuis 1999.

Un article original


Par Véronique St-Onge – Collaboratrice

INSPIRANT PERSONNAGE
Jean-Pierre Cormier l’a aidé à plusieurs reprises : « C’est un très bon gérant. Je lui ai téléphoné pour connaître son avis avant de faire le choix de déménager l’entreprise dans ses nouveaux locaux. ll m’a donné de bons conseils! ».

Une période préférée dans l’année?
L’été est la saison favorite de Bruno : «Pour la chaleur, les plages, les sorties en bateau et parce qu’on n’a pas besoin de pelleter!»

Entreprises chouchou des Îles?

    • Bruno essaie d’encourager tout le monde, il explique qu’il n’a pas vraiment de chouchou mais qu’il est un grand client de chez RONA et des Constructions MRS.

    DISTRIBUTION JADEX EN 3 PRODUITS ET SERVICES

    1. Pièces d’auto
    2. Pièces de bateau
    3. Pièces pour tout ce qui roule (* « Si on ne l’a pas, on essaye de ne jamais dire non. On le trouve car on veut que le client revienne! »)

    SON ÉQUIPE DE TRAVAIL

    • POSITIFS
    • POLYVALENTS
    • HONNÊTES


Ras-le-bol d’un éleveur de sangliers madelinot

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Jeannot Aucoin, le seul éleveur de sangliers des Îles-de-la-Madeleine, juge que certaines modifications apportées au Règlement sur les animaux en captivité ne sont pas adaptées à la réalité madelinienne. L’agriculteur qui a récemment mis sa ferme en vente demande que Québec module sa réglementation en fonction du contexte d’insularité.

 

À Fatima, le propriétaire de la ferme Aucoin des sangliers, Jeannot Aucoin, peine à croire qu’il devra percer les oreilles de ses quelque 130 sangliers pour se conformer au resserrement des normes provinciales.

De nouvelles dispositions entrées en vigueur en 2018 prévoient, entre autres, que les sangliers gardés en captivité doivent dorénavant être identifiés par une étiquette d’oreille numérotée, au plus tard 6 mois après leur naissance. Une période transitoire laisse jusqu’au 31 décembre 2022 aux éleveurs pour se conformer.

 

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Les oreilles des sangliers devront être percées pour y installer une étiquette de plastique. La ferme de Fatima inclut aussi des sanglichons, un hydride entre un porc et un sanglier, qui devront aussi être étiquetés. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Le ministère québécois de la Forêt, des Faunes et des Parcs (MFFP) veut ainsi améliorer la traçabilité des animaux, puisque des dizaines de sangliers d’élevage sont déjà parvenues à s’évader de leur enclos et à se reproduire dans la nature, notamment dans le Centre-du-Québec. En 2016, le Ministère a entrepris des opérations ayant pour but de les éradiquer.

 

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Des étiquettes de plastiques numérotées devront être insérées dans les oreilles de tous les sangliers élevés au Québec avant le 31 décembre 2022. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Le seul éleveur de sangliers de l’archipel, Jeannot Aucoin, considère toutefois que la naturalisation de sangliers serait impossible aux Îles-de-la-Madeleine.

miles de long par 5 ou 6miles de large, c’est tout petit, il n’y a pas assez de bois, les sangliers ne peuvent pas s’enfuir loin et tout défaire les Îles-de-la-Madeleine","text":"L’archipel est 90miles de long par 5 ou 6miles de large, c’est tout petit, il n’y a pas assez de bois, les sangliers ne peuvent pas s’enfuir loin et tout défaire les Îles-de-la-Madeleine"}}">L’archipel est 90 miles de long par 5 ou 6 miles de large, c’est tout petit, il n’y a pas assez de bois, les sangliers ne peuvent pas s’enfuir loin et tout défaire les Îles-de-la-Madeleine, croit Jeannot Aucoin.

Boy [NDLRUn restaurant de Fatima], ils vont m’appeler et je vais aller le chercher,","text":"Si je perds un sanglier, les gens n’iront pas le porter à l’hôpital ou au DeckerBoy [NDLRUn restaurant de Fatima], ils vont m’appeler et je vais aller le chercher,"}}">Si je perds un sanglier, les gens n’iront pas le porter à l’hôpital ou au Decker Boy [NDLR Un restaurant de Fatima], ils vont m’appeler et je vais aller le chercher, poursuit-il. Je suis le seul éleveur aux Îles et tout le monde me connaît. Même si les sangliers n’ont pas de numéro, ils ne peuvent pas aller loin.

«Ce sont des normes qui n’ont pas d’allure pour moi. Ça ne m’intéresse pas de me conformer, qu’ils me donnent une permission spéciale pour ne pas avoir à mettre des étiquettes dans les oreilles.» – Une citation de :Jeannot Aucoin, éleveur de sangliers

L’éleveur madelinot déplore que les fonctionnaires ignorent souvent la réalité madelinienne.

Quand ils font les règlements, il n’y a pas de soin pour savoir d’où tu viens, dénonce-t-il. Tu rentres dans le système et t’es obligé de faire ce qu’ils disent. Mais nous autres aux Îles, ils pourraient nous donner une autre façon de faire. Je ne vois pas du tout pourquoi ils me classent dans la même catégorie que les autres.

Une espèce envahissante destructrice

Le ministère québécois de la Faune considère le sanglier comme l’une des espèces exotiques envahissantes les plus néfastes au monde, en raison de sa capacité à détruire les récoltes en creusant le sol.

Au Canada, l’Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba sont actuellement aux prises avec des populations établies de sangliers. Des sangliers ont également été observés en Ontario.

Aux États-Unis, les sangliers sauvages sont répandus dans 38 États, dont le New Hampshire. Ils entraînent des coûts de plus d’un milliard et demi de dollars annuellement en dommages et en mesures de contrôle.

Source: Ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs

15 000 $ d’investissement et 2 semaines de travail

Pour procéder à l’étiquetage de son troupeau, Jeannot Aucoin doit faire l’acquisition d’une cage de contention qui permet d’immobiliser l’animal le temps de percer son oreille avec l’étiquette de plastique.

La difficulté, c’est d’avoir le matériel, déplore l’éleveur de Fatima. an et demi que je l’attends. Je n’ai aucune idée d’où elle est rendue.","text":"J’ai commandé une cage de contention à Québec et ça fait 1an et demi que je l’attends. Je n’ai aucune idée d’où elle est rendue."}}">J’ai commandé une cage de contention à Québec et ça fait 1 an et demi que je l’attends. Je n’ai aucune idée d’où elle est rendue.

Une barrière supplémentaire a déjà été installée dans la ferme afin de guider les sangliers vers la future cage.

 

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Jeannot Aucoin a déjà ajouté une barrière qui va permettre de guider les animaux vers une cage de contention. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Jeannot Aucoin estime que l’étiquetage de ces bêtes coûtera quelque 15 000 $, sans parler des deux semaines de travail qui seront nécessaires pour parvenir à manipuler un à un les 130 sangliers.

Il faut que j’arrive à les attraper, ce ne sont pas des Barbies ni des vaches qui sont habituées à se faire toucher , explique Jeannot Aucoin. Je ne sais pas comment je vais arriver à faire ça tout seul.

 

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Les sangliers de Jeannot Aucoin pâturent aux champs 12 mois par année : ils sont donc peu habitués à être manipulés. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Et le décret d’insularité dans tout ça?

Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs répond qu’il n’est pas envisagé de prévoir des exceptions, même en considérant le statut particulier des Îles-de-la-Madeleine, tel que reconnu par Québec en 2016.

En mai 2016, le gouvernement de Philippe Couillard a reconnu dans un décret administratif le statut particulier lié au caractère insulaire des Îles-de-la-Madeleine.

Le décret exigeait que chaque ministère […] module ses interventions afin de tenir compte des enjeux et des contraintes particulières de l’agglomération des Îles-de-la-Madeleine ainsi que de son caractère unique en raison de son insularité et de son isolement lié à sa position géographique au centre du golfe du Saint-Laurent .

Selon le relationniste de presse du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, Daniel Labonté, il est essentiel que les sangliers soient identifiés afin d’être en mesure de relier un animal évadé au lieu de garde d’origine, notamment pour l’application de certaines dispositions de la réglementation.

M. Labonté ajoute que le ministère ne peut présumer qu’aucune autre personne ne garde des sangliers sur les îles de la Madeleine, car il est toujours possible qu’un autre citoyen garde illégalement un sanglier sur une fermette sans avoir enregistré son exploitation ou demandé un permis.

Le relationniste précise également qu’il est toujours possible qu’un deuxième éleveur s’établisse dans l’archipel.

Une ferme à vendre

Depuis le début du mois d’octobre, une affiche À vendre  est apparue sur la ferme de Jeannot Aucoin. Le bâtiment qui abrite les animaux a été construit il y a à peine deux ans, à la suite d’un incendie qui avait ravagé l’ancienne grange.

 

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Le propriétaire de la ferme Aucoin des sangliers espère trouver de la relève pour son entreprise. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Le resserrement des normes provinciales fait partie des raisons qui poussent l’agriculteur de 62 ans à vouloir se départir de son élevage, après 35 ans d’activités.

«À chaque fois qu’ils ajoutent des normes, c’est de plus en plus pesant.» – Une citation de :Jeannot Aucoin, éleveur de sangliers

Le manque de main-d’œuvre pèse aussi dans la balance, après un été éreintant.

Durant la saison estivale, Jeannot Aucoin et sa femme ont dû gérer seuls la ferme, leur boucherie et le casse-croûte qu’ils exploitent à l’Anse-aux-Baleiniers, faute d’employés pour les aider. On est brûlés, admet l’éleveur.

ans avec moi pour faire la transition","text":"Je voudrais que quelqu’un prenne la relève de tout ça, des jeunes des Îles viendraient travailler un ou deuxans avec moi pour faire la transition"}}">Je voudrais que quelqu’un prenne la relève de tout ça, des jeunes des Îles viendraient travailler un ou deux ans avec moi pour faire la transition, explique Jeannot Aucoin.

Ça serait mon plus grand rêve que l’entreprise reste debout, lance-t-il avec émotions. Ça m’arracherait le cœur de vendre les bâtiments et les terres, mais d’avoir à abattre tous les animaux. Ce n’est pas vraiment ça que j’avais pensé.

LA UNE : Jeannot Aucoin dénonce la mise en place d’une réglementation provinciale qui impose l’étiquette aux oreilles des sangliers. Selon lui, ces nouvelles normes n’ont pas lieu d’être aux Îles. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Clip no 1 : La terrifiante semaine de l’horreur…?

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Pour l’Halloween, ilesdelamadeleine.com vous offre un court-métrage à tous les jours dès 16h jusqu’au 31 octobre.

Clip no 1 : Fear Filter (Snapchat)

Des filtres Snapchat qui semblent dysfonctionner…
 

 

Jeannina BOURQUE (1953-2021)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 20 octobre 2021, de madame Jeannina Bourque. Elle était âgée de 68 ans et résidente de Fatima, aux Îles-de-la-Madeleine.

Elle était l’épouse de monsieur Mario Déraspe, la mère d’Alexandre (Anne-Christine) et Charlène (Robin). Elle avait trois petits-enfants Béatrice, Clément et Eveline. Elle était la soeur de Monique, Rita, Willie, Murielle, Rock, Roger, Edmond, Thérèse et Raoul, ainsi que de Diane et Jean-Claude, décédés. Elle laisse aussi dans le deuil ses beaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces, parents et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules le vendredi 29 octobre 2021 de 14h à 17h et de 19h à 22h. Les funérailles de madame Jeannina Bourque seront célébrées le samedi 30 octobre 2021 à 10h30 à l’église Notre-Dame du Rosaire de Fatima et de là au cimetière de l’endroit.

Samedi le 30, jour des funérailles, le salon ouvrira à 9h.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur : port du masque, lavage des mains et distanciation physique.

Toutes marques de sympathie peuvent aussi être témoignées à la famille par voie électronique.


Les dons reçus seront versés à la Fondation Santé de l’Archipel pour le Fonds Francine-Daigle.

100 M$ pour améliorer le transport maritime sur le Saint-Laurent

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Le gouvernement du Québec investit 100 millions de dollars afin d’améliorer le transport maritime sur le Saint-Laurent, notamment en modernisant les infrastructures portuaires dans la province.

Cette somme sera disponible via le nouveau Programme d’investissement en infrastructures maritimes (PIIM) du gouvernement. Le ministre responsable de la Côte-Nord, Jonatan Julien, ainsi que la ministre déléguée aux Transports, Chantal Rouleau, en ont fait l’annonce, lundi matin, à Sept-Îles.

Cet investissement fait partie de la nouvelle vision maritime du gouvernement, baptisée Avantage Saint-Laurent, dont les grandes lignes ont été dévoilées en juin dernier.

Le nouveau programme annoncé vise entre autres à favoriser les liens entre les ports et le transport terrestre ainsi qu’à améliorer la qualité et la pérennité des services de traversiers qui ne sont pas gérés par la Société des traversiers du Québec (STQ).

Cette aide pourrait donc potentiellement servir aux traverses Rimouski–Forestville ou Trois-Pistoles–Les Escoumins, mais on ignore pour l’instant qui pourra véritablement en profiter.

Dans l’Est-du-Québec, de nombreuses infrastructures portuaires ont besoin de travaux importants, notamment à Matane et à Rimouski. Malgré l’acquisition de ces ports par le gouvernement du Québec en mars 2020, les travaux de modernisation se font toujours attendre.

Par ailleurs, les ministres Jonatan Julien et Chantal Rouleau ont profité de leur passage à Sept-Îles pour souligner l’ouverture officielle du quai de Pointe-aux-Basques, qui a subi une cure de rajeunissement de 20 millions de dollars financée par Québec, Ottawa et le Port de Sept-Îles. Le quai n’était pas accessible depuis 2018 en raison de son état de dégradation avancé.

Plus de détails à venir

LA UNE : Québec souhaite notamment moderniser les infrastructures portuaires (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / LUC PARADIS

Éphémérides : Naufrage du Lady Sybil à la Pointe-Basse

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25 octobre 1910 : Le Lady Sybil, SS vapeur en acier frappe le brise-lame de Pointe-Basse, les pertes sont évalués à 1500 $.

Bateau de 165 pieds et 350 tonneaux achevé en février 1908 par G. Brown & Co.

Son premier propriétaire était la Magdalen Islands Steam Ship Co Ltd.

En 1910, son propriétaire était William McLure (Pictou, N.S.).

Détenu en 1916 par International Petroleum Co., Ltd., Toronto.

En 1923, rebaptisé Yungay par Soc. Naviera Chilena de Transportes, Valparaiso, Chili.

En 1928, le propriétaire enregistré était James S. Webster & Sons, Ltd., Kingston, Jamaïque.

Le 14 mai 1912, Le Lady Sybil, SS vapeur s’échouera encore une fois aux Îles de la Madeleine, à 1/4 de mille du brise-lame de Havre-Aubert.

 

Photo : Caledonian Maritime Research Trust

Les Gaspésiens et Madelinots moins affectés par la pandémie, selon la santé publique

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La pandémie a moins durement frappé les habitants de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine que ceux du reste du Québec, selon une étude dévoilée par la santé publique régionale. Autant sur le plan du travail, de la vie sociale ou des finances, les Gaspésiens et Madelinots ont moins souffert des impacts des mesures sanitaires.

Après de longs mois de confinements et de restrictions sanitaires, les Gaspésiens et Madelinots semblent mieux s’en sortir que les habitants du reste de la province, selon l’analyse que fait la Direction de santé publique de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine du volet COVID-19 de l’Enquête québécoise sur la santé de la population 2020-2021.

Sur tous les aspects sondés, du travail à l’isolement et la solitude, la région de l’Est fait meilleure figure que le reste du Québec. À noter que la COVID-19 a été moins présente dans la région qu’à l’échelle de la province. Quelque 2,4 % de Gaspésiens et Madelinots l’ont contracté, alors que 5% de la population québécoise a été atteinte par le virus.

Alors que plus du quart (26,3 %) des Québécois ont dû s’isoler ou se placer en quarantaine volontaire depuis l’arrivée du coronavirus, quelque 17,9 % des résidents de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine ont dû le faire, surtout en raison de contacts étroits avec une personne ayant reçu un diagnostic positif.

Malgré des répercussions moins importantes liées à la COVID-19, les Gaspésiens et Madelinots ont été aussi inquiets par rapport à la pandémie que le reste des Québécois. Quelque 71 % de ceux-ci disent s’être inquiétés pour la santé d’un proche à risque, alors que la moyenne provinciale est de 73,1 %, une différence loin d’être significative. Même situation pour l’inquiétude liée à la santé de proches non à risque ou la santé personnelle du répondant, où les réponses des résidents de la région diffèrent peu de celles des autres québécois.

Les Gaspésiens et Madelinots se sont cependant significativement moins inquiétés de la conciliation de garde des enfants, scolarité et travail. De façon générale, ces derniers ont vécu moins de solitude que le reste des Québécois.

Comme dans l’ensemble du Québec, trois groupes ont été davantage touchés par les effets de la crise sanitaire selon le rapport. Les femmes, les personnes âgées de 15 à 44 ans et celles se percevant pauvres ont été plus durement frappées.

Moins de répercussions économiques

Malgré une économie fortement dépendante des revenus touristiques et intimement liés aux secteurs de l’usinage et de la transformation, les Gaspésiens et Madelinots ont vu leur vie professionnelle être moins chamboulée par la COVID-19 que la moyenne québécoise. Tandis que 26,7 % des Québécois ont subi une perte d’emploi, 15 % des travailleurs gaspésiens et madelinots ont dû se trouver un nouveau travail.

De façon générale, le télétravail a été moins présent dans la péninsule et aux Îles que dans le reste de la province, alors que 18,2 % des résidents de la région ont travaillé de la maison, contre 24,7 % à l’échelle provinciale.

Bien qu’élevée, la proportion de la population de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine qui a vécu «des répercussions sur la capacité à respecter les obligations financières ou à répondre aux besoins essentiels» est en deçà de la moyenne québécoise, avec 20,5 % contre 25,7 %.

Des habitudes de vie chamboulées

Les nombreux confinements et les restrictions sanitaires ont chamboulé le quotidien de tous les Québécois. À l’échelle de la province, plus de trois répondants sur quatre (76,6 %) ont vécu une baisse de satisfaction à l’égard de leur vie sociale. En Gaspésie et aux Îles, c’est plutôt deux répondants sur trois (67%) qui rapportent cette réalité.

Comparativement au reste du Québec, les répercussions de la pandémie sur les habitudes de vie des Gaspésiens et Madelinots ont été moins néfastes. Alors que 14,2 % des répondants disent avoir augmenté leur consommation d’alcool, 7,3 % des résidents de la région font le même constat. Malgré une baisse de 34,6 % de l’activité physique, la région fait meilleure figure que la moyenne provinciale de 44,7 %.

L’Enquête québécoise sur la santé de la population 2020-2021 a été réalisée entre le 2 novembre 2020 et le 28 avril 2021 auprès d’un échantillon de 7275 personnes de 15 ans et plus au Québec et de 423 personnes en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.

PAR Simon Carmichael

LA UNE : Intimement liée à des secteurs plus industriels, où le télétravail est moins accessible, la Gaspésie et les Îles rapportent moins d’impacts économique de la pandémie que le reste du Québec.