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La faune des Renards

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La photographe hollandaise Roeselien Raimond immortalise les attitudes des renards roux à l’état sauvage.

Elle capture les instants où les animaux semblent profiter de la vie seuls où accompagnés. Les expressions de ces petites bêtes captivent de par la couleur particulière de leur poil et de leurs yeux.

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Source : http://www.roeselienraimond.com

 

 

La pensée du crabe masqué

Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté.

Bedecomics

 

Éphémérides : Fondation du Groupe Suroît

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Source : Facebook / @jonathanpainchaud

Les premiers balbutiements de Suroît survinrent en octobre 1977, lorsque le groupe est né de l’amour de la musique de Bertrand Déraspe, Pierrot Déraspe et Alcide Painchaud. Les trois amis vivent alors aux Îles-de-la-Madeleine et finissent par pondre un premier 33 tours éponyme. À l’époque, le but n’étant pas de faire carrière, le groupe se sépare. Bertrand Déraspe continue néanmoins à faire de la musique en duo avec Roger Aucoin, également madelinot. Ils proposent alors à Alcide Painchaud et Henri-Paul Bénard de se joindre à eux et reprennent ainsi le patronyme de Suroît.

La formation restera ainsi jusqu’en 1981.En 1981, Roger Aucoin quitte les Îles-de-la-Madeleine pour aller s’établir à Paris. Pour le remplacer au sein du groupe, on demande à Michel Leblanc. Dès 1992, la tendance professionnelle du groupe se confirme. Alcide Painchaud et Henri-Paul Bénard s’installent à Québec, quittant les Îles-de-la-Madeleine pour permettre à Suroît de s’imposer plus solidement sur la scène musicale. À ce moment, le groupe s’élargit : Félix Leblanc, Réal Longuépée et Kenneth Saulnier. En 1993. Un an plus tard, un nouveau membre se joint au groupe : André Cummings. En 2000, Kenneth Saulnier quitte le groupe. On y accueille alors Luc Bourgeois. En 2002, Gabriel Bourque joint les rangs de Suroît temporairement, soit jusqu’en 2003. En 2019, le groupe est composé de Henri-Paul Bénard, Félix Leblanc, Réal Longuépée, Gabriel Arseneau et Simon-Charles Cyr.

Suroît est un groupe de musique à tendance traditionnelle des Îles-de-la-Madeleine, au Québec. Depuis sa création en 1977, le groupe, à la structure changeante, a exploré plusieurs courants musicaux reliés à leurs origines acadiennes : folklore, cadien, bluegrass, blues et celtique pour ne nommer que ceux-là. Leur musique évoque la mer, la pêche et le fait Acadien. Reconnus pour leur enthousiasme communicatif, les membres du groupe ont su s’inspirer de leurs influences musicales individuelles et faire évoluer la musique traditionnelle à un niveau que peu de groupes peuvent se vanter d’atteindre. Malgré un succès incontesté en Europe et un parcours de près de 30 ans, Suroît a encore de la difficulté à s’imposer véritablement sur la scène musicale québécoise.


 

Source : Wikipedia

Les photos de vagues gigantesques de Luke Shadbolt

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Luke Shadbolt est un photographe australien qui a réalisé une série de photos de vagues gigantesques, de plus de 15 mètres, intitulée Maelstrom.

La série lui est venue par hasard après le déjeuner en contemplant la violence de l’océan:

Dans certaines de ses images, le cadrage particulier donne des compositions un peu abstraite qui forcent le spectateur à déchiffrer le cliché.

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Source : lukeshadbolt.com

 

Les magnifiques photos de chevaux de Wiebke Haas

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Wiebke Haas est une jeune photographe professionnelle allemande de 24 ans qui réalise de magnifiques photos de chevaux.

Passionnée par les équidés depuis son plus jeune âge, comme beaucoup de petites filles, elle a sur allier cette passion à sa créativité et a en faire son métier.

Elle travaille avec les chevaux principalement en studio et l’une de ses tâches les plus difficiles est de diriger et motiver l’animal, chacun ayant son propre caractère et attitude.

Un tâche dont elle s’acquitte parfaitement puisque aujourd’hui ses clichés sont mis en vedette dans les magazines et autres médias et qu’elle va bientôt publier son troisième livre sur la photographie équestre…

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Source : wiebke-haas.de

Resemblances entre les chiens et les humains capturés par Gerrard Gethings

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Gerrard Gethings a capturé beaucoup de personnalités en tant que photographe animalier. 

Il a passé une année à créer des images des propriétaires qui ressemblent à leurs amis canins.

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Source : Colossal

Prendre soin de nos milieux naturels? Une nécessité?

Une fin de journée typique aux Îles… Vous retournez à la maison après le travail, prenez une douche et vous vous préparez un bon repas. Pour vous détendre, vous allez marcher sur le sentier au bord des caps pour admirer la vue. Vous sentez la brise sur votre visage… Aujourd’hui, subtilement, la nature vous a rendu divers services. Portant le nom de services écosystémiques, ceux-ci représentent l’ensemble des bénéfices que la nature procure aux humains.

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Nous pouvons vouloir préserver la nature simplement pour sa beauté ou pour le bonheur d’y pratiquer certaines activités. Mais en réalité, les milieux naturels sont à la base d’un grand nombre de sphères de notre vie, sans qu’on en prenne toujours conscience. Beaucoup d’éléments de notre quotidien et de notre qualité de vie reposent sur leur bon fonctionnement et leur conservation. Et c’est encore plus vrai dans une communauté insulaire comme celle des Îles-de-la-Madeleine.

Les écosystèmes de l’archipel, tels que les milieux marins, dunaires, humides, forestiers, sont interconnectés et dépendent les uns des autres. Un écosystème déstabilisé peut en impacter un autre à proximité, la santé de l’un influence donc celle de l’autre. Ces écosystèmes nous rendent chaque jour différents services, soit des services de régulation (ex. : régulation du climat et des crues, purification de l’eau, pollinisation), des services socioculturels (ex. : loisirs, culture, activités récréatives), des services d’approvisionnement (ex. : eau potable, ressources de la mer et de la terre, chasse, pêche) et des services de soutien (ex. : photosynthèse, cycle nutritionnel, cycle de l’eau). Il importe de prendre conscience que les milieux naturels soutiennent de nombreuses activités récréatives, culturelles, éducatives, sociales et même les principaux piliers économiques que sont les pêches et le tourisme. Afin de maximiser les services rendus par les écosystèmes dont dépend la qualité de la vie (humains, animaux et végétaux), il est donc nécessaire de prendre soin individuellement et collectivement de notre environnement.

La démarche PHa/REs, menée par Attention FragÎles sur le territoire des Îles-de-la-Madeleine depuis 2019, vise l’engagement de la collectivité pour prendre soin de son environnement ainsi que le maintien d’écosystèmes sains et résilients. C’est une démarche à long terme, impliquant autant des mesures de protection des écosystèmes et de leur biodiversité, qu’un changement des perceptions et des comportements à l’échelle de l’archipel. Cette démarche globale est menée avec les acteurs-clés et les utilisateurs du territoire afin de partager une vision commune et de mettre en œuvre une approche intégrée et collaborative pour la conservation et la gestion des habitats de l’archipel.

Cette démarche est basée sur le principe de la cohabitation harmonieuse des utilisateurs de l’ensemble du territoire. Les utilisateurs d’un même secteur peuvent parfois avoir des perspectives ou des intérêts différents, voire opposés. Pour atteindre cette harmonie, il faut du temps, de la patience et de la tolérance ! La cohabitation harmonieuse demande aussi de prendre en compte les éléments de l’environnement dans lequel on habite. On peut bénéficier des différentes ressources à notre portée tout en protégeant les espèces fauniques et floristiques avec qui l’on partage le territoire, de façon à ne pas trop perturber les écosystèmes, tout en pratiquant nos activités.

Nous faisons partie intégrante des écosystèmes dans lesquels nous évoluons. Alors demandons-nous chaque jour comment nous pouvons prendre soin de notre environnement afin de favoriser le maintien des services qu’il nous rend et dont nous dépendons. Rendons-lui service pour qu’il puisse continuer de nous rendre service à son tour!

Ce projet a été réalisé avec l’appui financier du gouvernement du Canada agissant par l’entremise du ministère fédéral de l’Environnement et du Changement climatique.

PAR Marie-Ève Giroux et Mélanie Bourgeois / Attention FragÎles

Un rare homard orange sur 30 millions sauvé du réservoir d’une épicerie

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Un homard orange extrêmement rare a été sauvé d’une mort certaine – et de l’humiliation de passer ses derniers jours dans un réservoir d’épicerie – après que le directeur a remarqué qu’il était « arraché » par les autres homards.

«Évidemment, il s’est démarqué. Ce n’est pas tous les jours qu’on voit un homard qui a l’air d’être précuit se promener », a déclaré Niki Lundquist, dont le mari gère l’épicerie dans la région de Durham en Ontario.

Le crustacé carotte était resté dans le réservoir pendant des semaines sans aucun intérêt de la part des acheteurs, et le couple a d’abord pensé à ramener le homard vers l’océan, un voyage de près de 1 000 km.

“Être harcelé et coincé dans un tank semblait être une terrible voie à suivre, alors nous avons commencé à réfléchir à ce que nous pouvions faire pour cela”, a déclaré Lundquist.

 

En fin de compte, Lundquist et son mari ont acheté le homard – pour 16 $ CA – l’ont emballé dans une boîte, ont gardé ses branchies humides et l’ont emmené à l’aquarium de Toronto.

Mercredi, le aquarium annoncé qu’il avait réussi à réinstaller le homard.

Nous avons récemment sauvé Pinchy, un homard orange très rare, d’une épicerie où des gens formidables ont tendu la main et nous ont fait savoir qu’ils avaient cette créature 1 sur 30 millions”, a déclaré l’aquarium. « Pinchy s’installe très bien dans sa nouvelle maison et s’en sort à merveille !

La plupart des homards sont bleu foncé ou vert pour les camoufler des prédateurs. Mais des mutations génétiques signifient que les crustacés peuvent parfois arborer des carapaces jaunes ou calicot.

Parmi les plus rares se trouve le homard « Halloween » – divisé également en moitié noir, moitié orange – un phénomène que l’on pense se produire chez aussi peu qu’un homard sur 100 millions. Des homards « fantômes » ou « barbe à papa », connus pour leur carapace blanche ou translucide, ont également été ramenés par les pêcheurs.

Le sauvetage de Pinchy marque la deuxième fois qu’un homard orange a été sauvé ces derniers jours. La semaine dernière, un restaurant de l’Arizona a repéré un homard orange et en a fait don à un aquarium de Scottsdale.

On ne sait pas combien de temps les homards peuvent survivre en captivité – certaines estimations vont jusqu’à un siècle – mais la durée de vie de Pinchy est certainement beaucoup plus longue que les autres laissées dans le réservoir bouillonnant de l’épicerie.

Après sa mise en quarantaine dans un aquarium, Lundquist espère visiter à nouveau le homard.

Je ne pense pas que Pinchy se souviendra de nous”, a-t-elle déclaré. « Mais nous nous souviendrons certainement de Pinchy. Je ne pensais pas que je finirais un jour avec un faible pour un homard».

 

Source : Global News

Course à deux à la mairie des Îles-de-la-Madeleine

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Une nouvelle venue en politique municipale, Lise Deveau, s’oppose au maire sortant Jonathan Lapierre. Ce dernier brigue un troisième mandat à la mairie des Îles-de-la-Madeleine.

Je suis de tout métier: je peux planter un clou , je peux faire un pansement, je peux donner un coup de pelle, lance la candidate à la mairie Lise Deveau, 56 ans. La candidate a en effet travaillé dans plusieurs domaines au cours de sa carrière, dont l’entretien et l’inspection de bâtiments.

Lise Deveau possède des formations professionnelles et collégiales en électricité et en aménagement paysage. Retraitée, elle est retournée sur le marché du travail pour offrir des soins à domicile.

La résidente de Havre-Aubert est revenue s’installer dans son archipel natal en 2013, après plusieurs années en ville. Elle mise sur sa polyvalence , son écoute et son expérience de vie pour convaincre les Madelinots de l’élire.

La grand-mère de cinq petits-enfants se dit prête à renoncer à la moitié du salaire de maire pour l’investir dans la collectivité.

Je n’ai pas besoin de tout ce salaire-là, je suis à la retraite, dit celle qui est tout de même retournée sur le marché du travail pour offrir des soins à domicile. «Je mettrais 50 % du salaire dans un compte en fiducie pour aider les gens qui ont de bonnes idées de développement.»

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Lise Deveau affirme s’intéresser à la politique municipale depuis sa jeunesse (archives). PHOTO : AVEC L’AUTORISATION DE LISE DEVEAU

Lise Deveau estime qu’il faut accélérer la construction de logements dans l’archipel et investir davantage dans les infrastructures destinées aux Madelinots, dont le réseau routier.

La candidate à la mairie croit également que l’archipel doit mieux se préparer à faire face aux changements climatiques, notamment par la mise en place de système de récupération des eaux de pluie et des projets d’agriculture.

Pourquoi aux Îles ne pourrait-on pas se créer une certaine autosuffisance? questionne-t-elle. Il pourrait arriver une catastrophe qui empêche le bateau de faire la liaison durant deux semaines.

«Pourquoi ne pas créer des projets de permaculture, des cultures en étage? C’est quelque chose qui peut se faire à l’année.» –  Une citation de :Lise Deveau, candidate à la mairie

La candidate à la mairie estime qu’il faut mieux protéger les Îles de l’érosion. Selon elle, la recharge de plage en cours au site historique de La Grave n’est pas la solution.

Ça aurait pris une digue où était l’ancien quai. La durée de vie aurait été beaucoup plus longue, croit-elle.

Jonathan Lapierre : des chantiers à parachever

De son côté, Jonathan Lapierre, 41 ans, souhaite reprendre le chemin de l’hôtel de ville pour parachever plusieurs dossiers importants entamés sous sa gouverne. La mise en place d’un parc régional pour mieux baliser les activités pratiquées sur les terres publiques et la révision du zonage des résidences de tourisme sont du nombre.

«Nous sommes à la croisée des chemins sur la gestion du territoire sur l’aménagement de ce territoire et tout ce qui touche à l’encadrement de l’industrie touristique.» – Une citation de :Jonathan Lapierre, maire sortant et candidat à la mairie des Îles-de-la-Madeleine

Celui qui a été élu pour la première fois au conseil municipal en 2005 en tant que conseiller, alors qu’il était âgé de 26 ans, considère que la révision du schéma d’aménagement lancée en avril comme un rendez-vous extrêmement important.

Il faut faire des choix collectifs, affime Jonathan Lapierre. On doit se parler entre nous pour définir ensemble vers où on va et de quelle façon on veut y aller.

Toujours passionné par le service public, Jonathan Lapierre souhaite rester le maître à bord pour les prochaines étapes, tout en consultant la population.

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Le maire des Îles, Jonathan Lapierre, veut demeurer à l’hôtel de ville pour mener à terme certains dossiers (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Le maire sortant veut aussi continuer de plancher sur des solutions pour contrer le manque de logement et de main-d’œuvre dans l’archipel.

Si on veut attirer les gens aux Îles, il faut avoir des logements, lance-t-il pour expliquer le lien étroit dans les deux enjeux. Je souhaite travailler dans un prochain mandat sur la création d’une coopérative d’habitation de logements abordables, présenter un projet d’habitation à loyer modique et continuer à développer le projet d’écoquartier.

Celui qui brigue un troisième mandat à la mairie estime que son arrivée à l’hôtel de ville a contribué à redresser la gestion des finances et des infrastructures publiques.

Il y a beaucoup de chemin de qui a été parcouru depuis 2013, croit M. Lapierre. Lorsque je suis arrivée à la mairie, il y avait une morosité économique aux Îles-de-la-Madeleine, l’administration était confrontée à plusieurs défis : un réseau routier qui n’avait pas eu d’investissement depuis plusieurs années, des bâtiments presque laissés à l’abandon. Il a fallu rebrasser les cartes.

Il reste encore beaucoup de travail à faire dans un prochain mandat, les défis sont énormes, mais ô combien stimulants et ô combien intéressants, conclut Jonathan Lapierre.

LA UNE : Le maire sortant Jonathan Lapierre et Lise Deveau souhaitent être à la tête de l’Hôtel de Ville des Îles-de-la-Madeleine pour les quatre prochaines années (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Éphémérides : Le Traité de Paris place les Îles-de-la-Madeleine sous la juridiction de Terre-Neuve

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07/10/1763 : Le Traité de Paris place les Îles-de-la-Madeleine sous la juridiction de Terre-Neuve.

En 1763, le traité de Paris met fin à la guerre de Sept Ans entre la France et la Grande-Bretagne. Par ce traité, la France ne conserve que Saint-Pierre-et-Miquelon; les Îles-de-la-Madeleine sont placées sous la juridiction de Terre-Neuve. À la même période, des Acadiens de retour d’exil se réfugieront à Saint-Pierre-et-Miquelon.

Photo : Wikiwand / Estampe française allégorique représentant le traité de Paris en 1763.

buzz du web : Les épaves

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L’épave du Corfu Island est posé sur le sable depuis le 20 décembre 1963. La cale sèche (gabarre) pour sa part, s’est échouée au Cap Savage à l’Étang-du-Nord le 22 novembre 1988.

Images et montage par Sébastien Dumont

Complément d’information :

 

 

Une valeur record pour les débarquements de homard en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine

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À peu près tout le monde sait que le prix du homard a atteint un seuil historique en 2021 en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine. Il restait à savoir si les quantités capturées par les 150 homardiers de la péninsule et leurs 325 collègues de l’archipel s’élèveraient à un volume permettant de fracasser les records de revenus. Ce fut le cas, et nettement.

En Gaspésie, les captures ont atteint un sommet absolu de 3798 tonnes métriques en 2021, comparativement à 2927 tonnes en 2020, et 3011 tonnes en 2019, l’année du précédent record. Il y a donc eu une augmentation de 26,2 % entre les sommets de 2019 et de 2021.

Comme le prix moyen pendant les 10 semaines de la saison 2021 s’est établi à 8,35 $ la livre en Gaspésie, selon des données encore préliminaires fournies par le ministère fédéral des Pêches et des Océans, les revenus totaux ont bondi pour atteindre près de 70 millions $, précisément 69 883 192 $. Le précédent record, établi en 2019, était de 44,8 millions (M) $.

En 2020, une saison perturbée par l’incertitude découlant de la pandémie, les revenus globaux des homardiers de la péninsule avaient atteint 33,2 M $ en 2020, en grande partie à cause d’un prix moyen ayant chuté à 5,15 $ la livre. Il avait atteint 6,78 $ en 2019, très près du record.

Les revenus de 2021 constituent donc une augmentation de 56 % comparativement à ceux de 2019.

Aux Îles-de-la-Madeleine, la hausse des prix a été aussi spectaculaire, puisque le prix moyen pondéré s’est établi à 8,53 $ la livre,

comparativement à 5,04 $ en 2020. Même si les homardiers madelinots ont capturé 5 410 tonnes métriques de crustacés, moins que les 6 097 tonnes de 2020, les revenus globaux associés à cette capture ont atteint un peu plus de 100,5 M $, un sommet, selon des données venant de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche, publiées dans le journal Pêche Impact.

Le directeur du Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie, O’Neil Cloutier, rappelle que le secteur du homard dans la péninsule a fait des pas de géants au cours de la dernière décennie. Il souligne qu’au tournant des années 2010, une année moyenne en Gaspésie était caractérisée par 1000 tonnes de prises et environ 10 M $ de revenus. C’est presque quatre fois moins de captures que maintenant, et sept fois moins de revenus.

« En Gaspésie, on s’approche des Îles-de-la-Madeleine en matière d’impact économique du homard! Je blague un peu, mais nos données sont en croissance. Avant, nos prises représentaient 25 % du volume pêché aux Îles, puis ça a augmenté à 35 %. C’est plus que ça maintenant (autour de 50 à 60%). Ce sont des années folles. Nous venons de vivre une année très emballante pour les captures et pour le prix. Jamais, on ne se serait douté que les prix et les quantités allaient atteindre des seuils pareils », affirme M. Cloutier.

« On avait eu des indices qu’il n’y avait pas beaucoup de homard en inventaire sur les marchés (avant la saison). On a fini la saison à 10,75 $ la livre comme prix. Du côté nord de la péninsule, où les pêcheurs peuvent commencer plus tard, ils ont reçu plus de 11 $ en juillet. La moyenne de prix (de 8,35 $ selon Pêches et Océans Canada) devrait probablement monter un peu, quand la compilation finale sera faite », ajoute O’Neil Cloutier, lui-même un homardier.

La façon de mettre le homard en marché s’est modifiée au Canada et ailleurs en Amérique du Nord, notamment depuis le début de la pandémie.

Ces changements rendent le homard accessible dans un nombre supérieur de points de vente.

« On nous a dit qu’avant, le homard vendu aux États-Unis sur le marché de gros n’était pas distribué dans les chaînes d’alimentation, comme le crabe. Ils (les grossistes) ont changé cette pratique. Une livre de chair de homard valait 45 $ cette année. Si on vend une portion de 150 grammes, le consommateur verra un produit abordable. Il peut se faire un sandwich avec une petite portion », explique M. Cloutier.

Le homard, traditionnellement acheté dans les poissonneries ou consommé dans les restaurants, s’est donc frayé un nouveau chemin pour se rendre dans les foyers. « Bien du monde, aux prises avec les restrictions de déplacement et les fermetures de restaurants, en ont acheté pour l’apporter à la maison », remarque-t-il.

« Une autre raison favorisant des prix avantageux, ce sont les programmes d’aide de COVID, qui ont tellement été généreux. Il y a beaucoup d’argent en circulation. Est-ce que ça va se répéter en 2022? Il pourrait y avoir encore un fort prix en début de saison », croit O’Neil Cloutier.

Quand les données de prises et de revenus de la Côte-Nord et de l’île d’Anticosti, seront intégrées à celles de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, il ne serait pas surprenant que le total québécois de la valeur du homard débarqué en 2021 dépasse les 200 M $. Il est déjà rendu à 170 M $. Les données du homard sur la Côte-Nord et à Anticosti sont significativement plus modestes, mais elles sont aussi en hausse depuis quelques années.

Il y a moins de 10 ans, une bonne année pour toutes les pêches québécoises, toutes espèces confondues, se caractérisait par une valeur au débarquement de 200 M $.

Les conditions plus propices à la prolifération du crustacé, notamment par le biais d’une meilleure protection des géniteurs, un effort de pêche moins intense découlant de rachats de permis et d’une diminution du nombre de casiers en mer, et des ensemencements soutenus ont notamment contribué aux résultats obtenus depuis quelques années.

PAR GILLES GAGNÉ – Collaboration spéciale

LA UNE : La pêche du homard s’est distinguée par l’abondance des prises dès le premier jour de débarquement, le 25 avril, comme à Saint-Godefroi (photo). Cette abondance s’est maintenue jusqu’au début de juillet, pendant que les prix étaient élevés. – Collaboration spéciale Gilles Gagné