Le regroupement municipal 10 ans plus tard

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Dix ans après la fusion forcée des municipalités francophones des Îles-de-la-Madeleine, la nouvelle municipalité est devenue une réalité de moins en moins contestée.Après la tenue de deux référendums à Cap-aux-Meules, en 2004 favorable à une défusion et en 2005, favorable au regroupement municipal, les opposants à la restructuration municipale se font moins nombreux.Un des plus féroces adversaires au regroupement, Jean-Jules Boudreau, a même depuis été élu au sein du conseil municipal des Îles-de-la-Madeleine. Il continue toutefois de soutenir que l’ancienne municipalité de Cap-aux-Meules ne peut se développer aussi rapidement qu’auparavant. « Aujourd’hui, pour continuer ce développement on doit avoir l’aval de l’ensemble du territoire », explique M. Boudreau. Il reconnaît néanmoins la collaboration efficace de l’administration municipale.Après avoir vécu un regroupement imposé par le gouvernement de Lucien Bouchard, les anglophones de Grosse-Île ont voté pour retrouver leur autonomie lors du référendum sur les défusions municipales en 2004.Les anglophones madelinots étaient opposés à leur intégration dans une seule et unique municipalité en raison de leur langue et de leur culture. La mairesse de Grosse-Île, Rose Elmonde Clark, n’a aucun regret. Ces concitoyens non plus, affirme-t-elle. « Même si on est deux municipalités distinctes, on fait partie quand même des Îles-de-la-Madeleine. On est encore Madelinots, on contribue toujours à l’économie des Îles-de-la-Madeleine, il ne faut pas l’oublier », ajoute Mme Clark.Le président du comité du oui pour la fusion de Cap-aux-Meules avec les autres villages de l’archipel, Germain Chevarie, est depuis devenu député libéral. Il estime que la restructuration municipale a permis de mieux répartir la richesse et la valeur foncière pour l’ensemble des citoyens des Îles. Ainsi, l’augmentation des taxes, entre autres, a seulement suivi l’inflation.Enfin, au chapitre des coûts, 453 employés à temps plein travaillaient tout au début pour la municipalité unifiée des Îles-de-la-Madeleine. Il en reste 132 puisque la municipalité a dû, en raison de la fusion, regrouper des services et réorganiser le travail.

 

 

Photo: Elena Haratsaris

 

 

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