Port du gilet obligatoire pour les pêcheurs de homard

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La Commission de la santé et sécurité au travail (CSST) exigera désormais que les pêcheurs et aides-pêcheurs de homard du Québec portent un gilet de sauvetage lorsqu’ils se trouveront sur le pont du navire lorsque le bateau sera en mer.L’inspecteur, Michel Castonguay, précise que l’objectif de la CSST est de s’assurer que les pêcheurs partent en mer en sécurité et qu’ils reviennent sains et saufs.Les décès récents de deux aides-pêcheurs aux Îles-de-la-Madeleine et en Gaspésie ont forcé des représentants de la CSST à intervenir.Le 21 mai 2011, Donald Bourgeois, un aide-pêcheur de L’Étang-du-Nord tombe à l’eau alors qu’il lance des cages. Il est retrouvé 50 minutes plus tard, mort noyé.Un pêcheur de la Baie-des-Chaleurs est décédé dans des circonstances semblables le 24 avril 2010. Normand Roussy se trouvait à bord du bateau Le Côtier lorsqu’il est passé par-dessus bord au large de Shigawake. Malgré les efforts de l’équipage pour le remonter, l’aide-pêcheur a également péri noyé.Lors de ces enquêtes, la CSST a démontré que la conception des homardiers expose les aides-pêcheurs à une chute en mer en raison de la hauteur des parois du navire qui mesurent à peine 26 pouces.Deux morts de tropPour l’inspecteur Michel Castonguay, il est temps d’exiger des mesures concrètes. « On a deux pêcheurs morts en deux saisons, ça commence à faire beaucoup », souligne-t-il.M. Castonguay déplore que la réglementation fédérale exige que l’on retrouve des gilets de sauvetage à bord d’un bateau, mais qu’aucune réglementation n’exige le port de celui-ci.L’Institut de santé et sécurité au travail cherche présentement des solutions permanentes, mais les résultats ne seront connus qu’en 2014.Désormais, les bateaux devront également être équipés d’une échelle de pavois pour remonter un homme tombé à la mer.Les inspecteurs visiteront au hasard les navires pour s’assurer du respect de ces nouvelles exigences.

D’après un reportage de Line Danis

 

 

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