La pêcherie du homard des Îles-de-la-Madeleine entre dans le processus d’évaluation du MSC

Publicité

Articles similaires

Le CISSS des Îles n’abandonne pas son projet de logements

Le Centre intégré de santé et de services sociaux...

L’ancien porte-parole de la SQ Claude Doiron subira un procès

L’enquête préliminaire de l’ancien porte-parole de la Sûreté du...

Pêche à l’appât du maquereau : « On est oubliés », disent les pélagiques

Après l’annonce par Pêches et Océans Canada de la réouverture...

Les 35 ans d’Attention FragÎles

L'organisme Attention FragÎles, désormais reconnu comme conseil régional de...

 

La pêcherie de homard (Homarus americanus) capturé aux casiers appâtés au large des Îles-de-la-Madeleine, dans le golfe du Saint Laurent, sur la Côte Est du Canada, vient d’entrer dans le programme d’évaluation du Marine Stewardship Council (MSC). L’organisme de certification Global Trust évaluera la pêcherie selon les principes et critères du MSC pour une pêche durable. En cas de succès, les homards issus de cette pêcherie pourront porter le label MSC.

La pêcherie de homards des Îles-de-la-MadeleineLa pêcherie opère dans la Zone de Pêche de Homards (LFA) 22 sur le stock de homards canadiens d’Atlantique Nord Ouest. L’Association des pêcheurs des Îles-de-la-Madeleine est le client qui portera l’évaluation. Les captures pour la zone LFA 22 s’élevaient à 2648 tonnes en 2011 et devraient atteindre 2668 tonnes en 2012.Le Canada et les États-Unis sont les seuls pays à débarquer du homard Homarus americanus. La capture de homards de la zone LFA 22 est débarquée en mai et juin. La majorité est vendue en frais, principalement au Québec.La pêcherie saisonnière de homard des Îles-de-la-Madeleine représente une activité économique importante pour les 13 000 personnes vivant sur ces îles. De 2005 à 2009, les 325 pêcheurs de homard y ont capturé en moyenne 7550 kg chacun, soit l’équivalent de 91 000 dollars canadiens. Le homard est l’espèce principale débarquée dans cette zone maritime et il génère une valeur totale de débarquement d’environ 30 millions de dollars canadiens par an. Les activités associées aux secteurs de transformation primaires et secondaires du homard génèrent des emplois pour environ 10% de la population.L’avis de la pêcherieMario Deraspe, président de L’Association des pêcheurs des Îles-de-la-Madeleine, témoigne: « Le MSC est le référentiel mondial pour la certification des pêcheries sauvages durables. La durabilité étant à la base de notre stratégie, nous souhaitons le prouver en menant à bien l’évaluation MSC, et ainsi utiliser ce système de certification tierce-partie comme élément-clé pour accroître la visibilité du homard des Îles-de-la-Madeleine à l’international. »

L’avis du MSCKerry Coughlin, Directrice du MSC Amériques ajoute : « Nous sommes ravis d’accueillir cette pêcherie de homard dans le programme MSC. Il s’agit de la 27ème pêcherie canadienne à entrer dans le programme, ce qui prouve l’engagement significatif du Canada pour la durabilité et les efforts communs mis en œuvre pour la préservation des ressources marines. Cette partie de la pêcherie de homard côtier est importante et, en cas de réussite, la certification MSC sera appréciée des acheteurs et du nombre croissant de consommateurs en quête de produits de la mer durables. »

L’évaluation et l’implication des partenairesGlobal Trust, un organisme de certification  tierce-partie et indépendant mènera l’évaluation de cette pêcherie. Quiconque souhaite apporter une information sur cette pêcherie à l’organisme de certification peut participer au processus d’évaluation en contactant Clare Crichton à l’adresse [email protected]. L’évaluation devrait durer environ 10 mois.

Photo : © L’Association des pêcheurs des Îles-de-la-Madeleine Source : Marine Stewardship Council