Désenclavement : Québec dit non aux Madelinots

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La première ministre du Québec, Pauline Marois, refuse d’investir dans un système de désenclavement d’urgence comme le demande la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine.Cette demande a été acheminée à la première ministre à la suite de menaces de barrage de la part des homardiers de l’Île-du-Prince-Édouard, au printemps dernier. Le 11 mai dernier, des pêcheurs ont bloqué le déchargement au quai de Souris du navire Le Vacancier, en provenance des Îles-de-la-Madeleine. Ils protestaient contre les bas prix offerts pour le homard au débarquement. Ils demandaient l’appui de leurs confrères madelinots.Le maire Joël Arseneau rappelle que les homardiers des provinces maritimes menaçaient ainsi de prendre en otage toute l’économie des Îles. « La menace a été levée, mais ça nous a révélé qu’on était dans un état de vulnérabilité totale », souligne le maire.Ce dernier veut éviter que cette situation se reproduise. « On parle d’un blocus dans un port d’une province voisine où l’économie des îles peut être étouffée par une crise externe à notre situation », fait valoir Joël Arseneau.Sa demande de plan d’urgence a reçu une fin de non-recevoir.Un conseiller de Mme Marois a répondu qu’une telle mesure n’était pas nécessaire. Des discussions sont en cours pour tenir une rencontre avec Québec après les prochaines élections municipales.

 

 

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