Pari réussi pour Mylène Paquette

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La Montréalaise Mylène Paquette a réalisé son exploit de devenir la première rameuse nord-américaine à traverser l’Atlantique en solitaire.Partie de Halifax le 6 juillet dernier, la navigatrice de 35 ans a franchi la ligne d’arrivée à l’île d’Ouessant, le 12 novembre, à 11 h 09, heure locale, après avoir ramé 2700 milles nautiques, soit quelque 5000 kilomètres.  Après 130 jours de mer, l’aventurière a hâte de poser le pied sur la terre ferme.

 

« Je suis vraiment vraiment exténuée, fatiguée, mais très, très, très heureuse. » — Mylène Paquette 

Son embarcation devra maintenant être remorquée sur 65 miles nautiques jusqu’au port de Lorient. Les autorités avaient établi une ligne d’arrivée fictive dans le golfe de Gascogne en raison des dangers de naviguer près des côtes de la Bretagne à l’automne.    Il est prévu que le bateau arrive au port de Lorient vers 18 h 00, heure locale, soit autour de midi, heure de l’est.La priorité de Mylène Paquette lorsqu’elle touchera terre sera de serrer sa famille et ses amis dans ses bras, d’ouvrir une bouteille de champagne et de prendre un bon repas dans un restaurant. Malade, elle devra également consulter un médecin rapidement.Son périple n’a pas été de tout repos. Elle a notamment chaviré plusieurs fois, dont trois fois la même journée.Lors de ses mésaventures, elle s’est blessée à la tête, à une jambe et à un bras. Son éolienne a également été endommagée. Elle a terminé sa traversée avec deux rames différentes rafistolées.  Son bateau, une coquille autoredressable, a été fabriqué à Rimouski par Hermel Lavoie.  Ce dernier a fait partie del’équipe au sol de Mylène Paquette qui a soutenu l’athlète tout au long de son voyage en mer. C’est donc avec beaucoup de soulagement que Myriam Paquette avait reçu des provisions et des encouragements du bateau de croisière Queen Mary II, en septembre.

 

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