Chasse aux phoques : déception dans l’Est

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La décision de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) de maintenir l’embargo sur les produits dérivés du phoque soulève le mécontentement dans l’Est du Québec.Le député dans Haute-Gaspésie-La Mitis-Matane-Matapédia, Jean-François Fortin, parle du résultat d’une campagne de désinformation répandue en Europe par les défenseurs des animaux. Le député du Bloc québécois croit que le Canada devrait être plus actif dans le dossier. Le gouvernement, dit-il, doit faire valoir auprès des autres pays l’importance de cette chasse pour les communautés côtières.Le ministre péquiste responsable de la Gaspésie et des Îles, Gaétan Lelièvre, se dit lui aussi déçu de la décision. Il estime que son gouvernement devra venir en aide à l’industrie et mettre en place des mesures de soutien. « Ce n’est plus ce que c’était », constate le ministre délégué aux Régions.Le Canada a d’ores et déjà annoncé qu’il en appellerait de la décision.Les chasseurs madelinots espéraient tout de même une ouverture des marchés de l’Europe, d’autant plus que les troupeaux de phoque dépassent maintenant 7 millions d’animaux.Le président de l’Association des chasseurs de phoque des Îles-de-la-Madeleine, Denis Longuépée, croit que l’Europe devrait considérer le potentiel du phoque dont on récupère la viande, la peau et le gras. « Trouvez-moi une ressource où on exploite l’animal au complet? », demande M. Longuépée.Le Canada et la Norvève contestaient l’embargo imposé en 2012.Dans sa décision rendue aujourd’hui, l’OMC a reconnu que l’embargo imposé en 2010 par l’Union européenne viole les lois commerciales de l’organisation mais que cette décision se justifie pour des raisons éthiques.

 

 

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