Espèces menacées: le Canada accuse 10 ans de retard, selon le commissaire à l’environnement

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Le Commissaire fédéral à l’environnement et au développement durable considère que le gouvernement conservateur cumule 10 ans de retard en matière de protection des espèces menacées, dont le béluga.Dans son rapport, Neil Maxwell conclut que le gouvernement Harper n’a pas respecté ses engagements en matière de protection de la nature et de développement durable.

Sur les quelque 500 espèces menacées suivies par Ottawa, quelques-unes seulement ont un plan de rétablissement, ce qui contrevient aux engagements internationaux du Canada. Le béluga n’en fait d’ailleurs pas partie. « Nous avons estimé qu’Environnement Canada va prendre 10 ans pour remonter la pente », a déclaré le commissaire, Neil Maxwell.Selon le député de Haute Gaspésie-La Mitis-Matane-Matapédia, Jean-François Fortin, les coupes dans les budgets scientifiques, comme celles effectuées à l’Institut Maurice-Lamontagne de Mont-Joli, sont directement responsables de ces manquements. Il estime que les constats du commissaire doivent mener à la conclusion que les coupes massives dans les budgets scientifiques ont rendu le gouvernement incapable de protéger l’environnement et la biodiversité.Même si le commissaire hésite à attribuer ce retard au seul manque de ressources, Jean-François Fortin lui, affirme que non seulement les coupes sont un facteur déterminant, mais qu’elles servent l’idéologie conservatrice. « D’amoindrir justement la connaissance scientifique, qui permet présentement de nuire à des volontés telles que l’exploration des hydrocarbures! », s’est-il exclamé.Le député bloquiste doute que cette semonce ébranle le gouvernement. Il craint aussi que le manque de données scientifiques et la diminution de la biodiversité n’aient des répercussions sur l’industrie pharmaceutique, qui tire la grande majorité de ses médicaments des ressources de la mer.

 

 

 

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