Pêches et Océans Canada mène une consultation visant à créer une aire marine protégée dans le secteur du banc des Américains, au large de la péninsule gaspésienne.
D’une superficie de 1000 kilomètres carrés, le banc des Américains se caractérise par une vie marine exceptionnelle. De nombreuses espèces de poissons, mollusques et crustacés fréquentent le secteur, situé à environ 15 kilomètres à l’est de la pointe Saint-Pierre, entre Gaspé et Percé.
Un biologiste, Richard Larocque, et une équipe travaillent assidûment au projet du banc des Américains. Ils ont obtenu de nombreuses informations sur le site grâce à des photographies réalisées au moyen d’une technologie développée par l’Institut Maurice-Lamontagne.
« C’est de la photographie verticale, donc c’est à partir de ce genre d’images qu’on fait nos analyses. Les images ont toujours la même dimension, et on peut prendre des mesures. On peut identifier les organismes présents, la nature du sédiment », explique Richard Larocque.
Un comité-conseil a aussi été formé pour déterminer quelles pourraient être les activités autorisées dans l’aire marine.
« Évidemment, avant d’en arriver à quelque interdiction qui soit, on consulte tous les utilisateurs du milieu. Chacun aura son mot à dire dans le projet », soutient Guy Cantin, biologiste chargé d’équipe à Pêches et Océans Canada.
D’ici 2020, 10 % des eaux canadiennes devront être des aires marines protégées. Le Canada a encore beaucoup de travail à faire pour atteindre l’objectif. En ce moment, seulement 1 % des eaux canadiennes ont un tel statut.
