Naufrage de l’Acadien II : les analyses se poursuivent

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Six ans après le décès de quatre Madelinots lors du naufrage de l’Acadien II, des questions sont toujours en suspens.

Les rapports d’experts sont toujours à l’étude pour comprendre ce qui est arrivé dans la nuit du 29 mars 2008 au large du Cap-Breton dans le golfe du Saint-Laurent lorsque l’Acadien II a chaviré. Le bateau était alors remorqué par le brise-glace Sir-William-Alexander de la Garde côtière canadienne.

Quatre chasseurs de phoques des Îles-de-la-Madeleine ont péri lors de cet accident. Les familles des victimes et des deux survivants du naufrage ont déposé une poursuite contre la Garde côtière canadienne pour une somme de 3,8 millions de dollars.

Depuis, plusieurs experts se sont penchés sur les événements. Des consultants en informatique de la firme LX ont même procédé à une simulation informatique virtuelle des évènements afin de reproduire les conditions du remorquage les glaces, les vents, les courants marins et le comportement du personnel de bord.

Le Bureau de la sécurité des transports (BST) et une firme d’architectes navals ont fait part de leurs recommandations. Le BST formulait notamment deux recommandations, une à l’intention de Transports Canada (TC) et une autre à l’intention de la Garde côtière canadienne (GCC) sur le touage de petits navires.

Ottawa a aussi nommé le contre-amiral à la retraite, Roger Girouard, pour effectuer une enquête indépendante dont le rapport, qui comportait huit recommandations pour la Garde côtière, a été remis en décembre 2008 à la ministre des Pêches Gail Shea.

Le commissaire aux Langues officielles a assuré que l’inaptitude des employés de la radio de La Garde côtière à parler français avec les marins n’est pas la cause du naufrage.

Un autre capitaine de brise-glace retraité, Harvey Adams, a recommandé publiquement au gouvernement fédéral de régler la cause hors cours et de changer les méthodes de remorquage utilisées.

Tous les résultats de ces enquêtes, rapports et analyses sont sur la table.

Selon les avocats de la poursuite et de la Couronne, les discussions se poursuivent entre les parties. Toutefois, aucune négociation n’est en cours pour soit parvenir à une entente à l’amiable ou pour déterminer le début d’un procès.

 

Photo : Naufrage de l’Acadien II (archives)