Un conflit territorial se dessine entre le Canada et la France

Publicité

Articles similaires

Le CISSS des Îles n’abandonne pas son projet de logements

Le Centre intégré de santé et de services sociaux...

L’ancien porte-parole de la SQ Claude Doiron subira un procès

L’enquête préliminaire de l’ancien porte-parole de la Sûreté du...

Pêche à l’appât du maquereau : « On est oubliés », disent les pélagiques

Après l’annonce par Pêches et Océans Canada de la réouverture...

Les 35 ans d’Attention FragÎles

L'organisme Attention FragÎles, désormais reconnu comme conseil régional de...

La souveraineté des eaux au sud des îles Saint-Pierre et Miquelon est au cœur d’un conflit territorial qui oppose la France et le Canada.

L’extension du plateau continental autour de l’archipel français, au large de l’île de Terre-Neuve, est potentiellement riche en hydrocarbures.

Les deux pays convoitent donc cette zone, ce sujet oppose déjà le Canada et la France depuis plus d’une vingtaine d’années.

Le président français, François Hollande, compte bientôt déposer un dossier devant les Nations unies à ce sujet.

« Par rapport à nos amis canadiens qui nous contestent un certain nombre de limites, un dossier va être déposé au mois d’avril devant la commission des limites du plateau continental [de l’ONU] », a déclaré le président Hollande.

Une démarche semblable a déjà été effectuée par Ottawa en décembre. Le gouvernement fédéral estime que la France n’a droit « à aucune zone maritime » en Amérique du Nord, à l’exception d’un étroit périmètre qui avait été tracé en 1992 par arbitrage international. Paris a jusqu’en avril pour formuler ses propres demandes.

« La France veut faire valoir ses droits. Saint-Pierre et Miquelon est un territoire français et a vocation à pouvoir avoir son propre plateau continental selon les règles du droit international », a ajouté le président français. « Nous irons partout où cela est nécessaire pour défendre cette position avec les élus [locaux]. »

 

Les îles Saint-Pierre et Miquelon se trouvent au large de l’île de Terre-Neuve. Photo : AFP/JEAN-CHRISTOPHE L’ESPAGNOL