Cap-sur-Mer : une décision très attendue

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Le choix d’un nouveau partenaire financier du complexe de transformation de produits marins Cap-sur-Mer inquiète les Madelinots. Les élus de l’archipel craignent que d’éventuels acheteurs démantèlent l’usine pour déménager la transformation à l’extérieur des Îles.

Pour les Madelinots, Cap-sur-Mer, c’est 70 % de la capacité de transformation des produits marins des Îles et 400 emplois.

L’entreprise est en difficultés depuis plusieurs années et n’arrive pas à implanter un modèle d’affaires qui lui permettrait de retrouver le chemin de la rentabilité. Québec a apporté à plusieurs reprises son soutien et cherche maintenant un nouveau partenaire financier.

Le gouvernement aurait reçu trois propositions à son appel d’offres pour trouver des investisseurs qui souhaitent devenir partenaires ou propriétaires des deux usines de Cap-sur-Mer. Un groupe de Montréal, un autre de la Gaspésie et un dernier du Nouveau-Brunswick discutent avec Québec. Le gouvernement devrait choisir le futur repreneur d’ici le 15 mars afin que les installations soient prêtes pour le début de la pêche au crabe.

La semaine dernière, le maire des Îles, Jonathan Lapierre, était à Québec pour transmettre ses inquiétudes relativement au maintien des usines dans l’archipel. Le maire a rencontré des représentants du ministère de l’Industrie et du ministère des Pêcheries. « Ce qui est important que ces gens est une vision d’avenir et qu’ils maintiennent les emplois et la transformation aux Îles », a défendu le maire Jonathan Lapierre.

Les défis seront grands pour le futur promoteur. Cap-sur-Mer transforme principalement du crabe et du homard. Présentement, l’abondance du homard sur les marchés du nord-est des États-Unis est un écueil considérable puisqu’il s’agit d’un important marché d’exportation. Les défis seront donc majeurs pour un éventuel repreneur qui pour rentabiliser l’usine devra percer de nouveaux marchés et diversifier la production.

L’entreprise Cap sur Mer a reçu 28 millions de dollars de prêts et subventions du gouvernement provincial depuis 2011.

 

Photo : Usine de transformation du crabe (archives).