Des baleines mortes inquiètent les riverains à Terre-Neuve

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Des carcasses de baleines bleues, échouées sur la côte de trois villages de l’île de Terre-Neuve, inquiètent de plus en plus la population locale.

Il s’agirait des carcasses de trois des neuf baleines bleues qui ont été trouvées au début du mois dans les glaces au large de la côte sud-ouest de la province par Pêches et des Océans Canada.

Les cadavres de ces mammifères géants dégagent de fortes odeurs nauséabondes qui, à l’aube de la saison touristique, pourraient devenir une source de curiosité, mais aussi repousser bien des vacanciers.

Or, il n’est pas si simple de se débarrasser de telles carcasses, d’une longueur de trois autobus scolaires, et ce, même si elles ne sont qu’à une dizaine de mètres des berges de Trout River, Bakers Brook et Rocky Harbour.

« La baleine est sur notre plage et est gonflée de méthane, et l’on s’inquiète du fait qu’elle pourrait exploser », a indiqué mardi une responsable de la municipalité de Trout River, Emily Butler.

Les municipalités aux prises avec ces baleines mortes somment le gouvernement fédéral d’agir, tandis que Pêches et Océans Canada indique qu’il revient plutôt aux villes d’en assurer la gestion.

L’organisme fédéral rappelle par ailleurs que les baleines en décomposition pourraient transmettre au toucher des virus et des bactéries, et qu’il vaut donc mieux ne pas s’en approcher.

La grande baleine bleue, aussi appelée rorqual bleu, est une espèce en péril. Pêches et Océans Canada estime qu’il n’en reste qu’environ 250 dans l’Atlantique Nord-Ouest. La mort de neuf spécimens est un coup dur pour l’espèce.