Transformation de peaux de phoques à Normandin

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Les chasseurs de phoques des Îles-de-la-Madeleine pourront écouler leurs peaux au Québec, grâce à un partenariat avec Bilodeau, une entreprise située à Normandin.

Cette entente donne un second souffle à une industrie qui peine à se relever depuis l’imposition de l’embargo européen en 2009.

« Tant mieux si on peut développer une qualité Québec, d’avoir des produits qui sont chassés ici et transformés ici! », mentionne le directeur de l’association des chasseurs de phoques des Îles-de-la-Madeleine, Gil Thériault.

L’entreprise Bilodeau fabriquait déjà divers produits avec des peaux de phoques qui venaient de Terre-Neuve et du Groenland.

« On sait qu’on peut les avoir ici, au Québec, et c’est une fierté pour nous d’être capable de prospérer ici, au Québec », soutient le propriétaire du commerce, Mario Bilodeau.

Investissement

Grâce à un agrandissement d’un demi-million de dollars, Mario Bilodeau pourra apprêter la fourrure des phoques dans sa propre usine de transformation. Le nombre d’employés passera de 70 à une centaine.

Les chasseurs de phoques espèrent fournir, bon an mal an, 20 000 peaux à l’entreprise de Normandin.

Mario Bilodeau souhaite utiliser les peaux traitées pour fabriquer ses propres produits. Il compte également en vendre à d’autres artisans québécois.