Grève possible à la CTMA

Publicité

Articles similaires

Le CISSS des Îles n’abandonne pas son projet de logements

Le Centre intégré de santé et de services sociaux...

L’ancien porte-parole de la SQ Claude Doiron subira un procès

L’enquête préliminaire de l’ancien porte-parole de la Sûreté du...

Pêche à l’appât du maquereau : « On est oubliés », disent les pélagiques

Après l’annonce par Pêches et Océans Canada de la réouverture...

Les 35 ans d’Attention FragÎles

L'organisme Attention FragÎles, désormais reconnu comme conseil régional de...

Une vingtaine d’officiers et mécaniciens de la CTMA aux Îles-de-la-Madeleine, membres du Syndicat des métallos de la FTQ, menacent de déclencher une grève le 2 juin prochain.

Les négociations avec l’employeur achoppent sur le régime de retraite, les assurances et les horaires de travail.

Le représentant syndical Gordon Ringuette se dit conscient que le traversier entre Cap-aux-Meules et L’Île-du-Prince-Édouard est un service essentiel pour les Madelinots et assure que les syndiqués se conformeront aux ordonnances du Conseil des services essentiels.   « On va observer tous les règlements, toutes les lois. Nous, ce qu’on fait c’est une grève légale. On va attendre que ce que le Conseil des services essentiels va nous dire, c’est pour ça qu’on ne peut pas sortir demain matin. », explique M. Ringuette.

La CTMA, qui a conclu une convention collective avec un autre syndicat de 125 marins l’automne dernier, a demandé un transfert de juridiction.

Si cette demande est acceptée, la coopérative de transport relèverait du Conseil canadien des relations industrielles et non plus du Conseil des services essentiels du Québec.

Le directeur de l’entreprise Emmanuel Aucoin explique que les activités de la CTMA couvrent plus d’une province. « On est déjà avec des points d’affaires au Nouveau-Brunswick, à L’Île-du-Prince-Édouard. Pour nous, c’est une question de fait, la CTMA est déjà sous juridiction fédérale dans toutes ses relations de travail. »

Une décision du fédéral devrait être connue en début de semaine prochaine, ce qui pourrait changer les négociations et reporter à plus tard la menace de grève.

 

CTMA-traversiers  Photo :  Jean-François Deschênes