Prolongement de la durée de vie de la centrale thermique

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Grâce aux programmes d’efficacité énergétique, la durée de vie de la centrale thermique d’Hydro-Québec aux Îles-de-la-Madeleine sera prolongée jusqu’en 2035.

Lors de son inauguration en 1991, il était prévu que la station construite au coût de 200 millions de dollars demeure en fonction jusqu’en 2023.

Hydro-Québec était ainsi à la recherche de différentes solutions comme de brancher les Îles au réseau québécois par un câble sous-marin vers Percé ou l’Île-du-Prince-Édouard.

Ces recherches sont toutefois suspendues depuis que les programmes d’efficacité ont prolongé la vie de la centrale thermique.

Yann Hugues Boily, directeur adjoint chez Hydro-Québec pour l’Est du Québec, se dit très confiant que les quatre moteurs de la centrale résisteront jusqu’en 2035.

« On a des programmes propres aux Îles-de-la-Madeleine, particulièrement sur le plan du chauffage, explique-t-il. Plus on a de clients qui adhèrent à nos programmes, plus le potentiel de durée de vie utile de chacun des moteurs est élevé. »

Les quatre moteurs de la centrale sont utilisés en alternance. De plus, le chauffage au mazout des résidences des Îles diminue beaucoup la production d’électricité.

Construction d’éoliennes

Par ailleurs, la construction d’éoliennes pourrait aussi prolonger la durée de vie des moteurs de la centrale thermique.

Depuis plusieurs années, Hydro-Québec étudie la possibilité d’installer trois éoliennes d’une puissance totale de six mégawatts sur l’archipel.

La municipalité a ciblé un site pour les installations sur la Dune du Nord, entre Pointe-aux-Loups et Grosse-Île.

Bien qu’une date d’implantation n’ait pas encore été établie, le projet est toujours au programme en partenariat avec la municipalité, selon Yann Hughes Boily.

« On va de l’avant dans ce dossier-là. On a une rencontre à l’automne avec la municipalité pour voir quelles seront les prochaines étapes pour déterminer un échéancier beaucoup plus précis dans l’implantation », dit-il.