Si les fous de Bassan de l’île Bonaventure, deuxième colonie en importance de l’espèce, sont sous la loupe des scientifiques, le pluvier siffleur fait l’objet d’efforts de conservation aux Îles de la Madeleine.
Vingt-neuf couples de cette espèce menacée sont dénombrés dans l’archipel.
La Société de conservation des îles de la Madeleine s’est associée à la Fondation de la Faune du Québec pour acquérir des terrains sur la plage du Havre-aux-Basques, à proximité d’un site de nidification, au sud de l’archipel. D’ailleurs, cet achat ne profitera pas seulement aux pluviers.
« Ce secteur est vraiment important pour une multitude d’autres espèces et également la flore, plusieurs végétaux sont également menacés et ont un statut de protection », explique la directrice de la Société de conservation des îles, Véronique Deraspe.
« C’est un principe de conservation des secteurs avoisinants, ajoute la chargée de projet pour Conservation de la nature Canada. On veut s’assurer qu’il y ait moins de perturbations autour des nids. Nous venons empêcher la construction dans certains milieux qui entourent ce site de nidification. »
La transaction s’élève à 100 000 $. Environnement Canada, le gouvernement du Québec et la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine ont pigé dans leurs poches pour contribuer à l’achat.
