Conflit à la CTMA : les élus madelinots critiquent l’appel au boycott

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Le député des Îles-de-la-Madeleine à l’Assemblée nationale, Germain Chevarie, invite à nouveau les deux parties à négocier pour mettre fin au lock-out, qui dure depuis près d’un mois. Il dit « souhaiter ardemment » que le conflit se règle « le plus rapidement possible ».

Le maire des Îles-de-la-Madeleine, Jonathan Lapierre, critique l’appel, par le syndicat des Métallos, au boycott du traversier CTMA.

« Je pense qu’il faut se garder une petite gêne. Il y a d’autres façons dont le représentant syndical peut négocier avec CTMA, sans prendre la population des îles en otage. » — Jonathan Lapierre, maire des maire des Îles-de-la-Madeleine

 

Les officiers de la CTMA et la direction n’arrivent pas à s’entendre sur les conditions de travail. Les parties se retrouveront d’ici la fin mai devant le Conseil canadien des relations industrielles.

150517_yj5av_traversier-iles-madeleine_sn635Commerçants confiants

Parmi les commerçants des Îles de la Madeleine, certains déplorent le climat qui flotte aux Îles depuis le début du conflit.

« L’appel au boycott qui a été fait, ça je ne peux m’expliquer ce langage-là. C’est difficile pour les madelinots, c’est difficile pour tout le monde aux Îles. » — François Gaulin, propriétaire, Café la Côte

 

Néanmoins, plusieurs doutent que l’appel au boycott ait un impact sur l’industrie touristique. Au Café de la Grave, la situation est loin d’inquiéter. Selon les propriétaires, il n’y a pas de doute, les touristes seront au rendez-vous.

« La clientèle touristique est très importante, mais je ne pense pas qu’il y ait d’inquiétude à avoir là. » — Marie-Claude Vigneau, copropriétaire, Café de la Grave

 

Les entrepreneurs membres de l’Association touristique régionale et de la Chambre de commerce sont conviés à une rencontre mardi soir. Il y sera question du conflit de travail et des représentants de la CTMA y assisteront.

 

 Photos :  Radio-Canada / Lisa-Marie Bélanger