Hausse prévue d’un mètre du niveau de la mer : pas de surprise, selon un chercheur de l’UQAR

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La NASA a avancé dans les derniers jours que d’ici 100 à 200 ans, le niveau de la mer devrait grimper d’un mètre. Rien de surprenant, selon le professionnel du Laboratoire de dynamique et de gestion intégré des zones côtières de l’UQAR, Christian Fraser.

D’après les propos de Christian Fraser à l’émission Bon pied, bonne heure, ce qui est nouveau dans les données avancées par la NASA, c’est l’utilisation de satellites pour arriver à ces conclusions.

Écouter  à l’émission Bon pied, bonne heure.

Depuis 2009, plusieurs études basées sur les mesures des niveaux des océans confirment ces résultats. Selon les conclusions de chercheurs allemands, français ou finlandais, par exemple, on prévoit une hausse qui varie entre 70 centimètres et deux mètres dans les siècles qui viennent, affirme Christian Fraser.

Prévisions peu optimistes pour le Bas-Saint-Laurent et les Îles-de-la-Madeleine

Selon le chercheur, les eaux ont déjà grugé de 20 à 30 centimètres depuis une centaine d’années sur les côtes du Québec.

« Ça fait déjà quelques décennies que les côtes du Québec sont soumises à une hausse des niveaux marins et des perturbations climatiques. » — Christian Fraser, professionnel de recherche au Laboratoire de dynamique et de gestion intégré des zones côtières de l’UQAR

Il rappelle que 66 % du littoral est à risque de submersion au Bas-Saint-Laurent, et 70 % aux Îles-de-la-Madeleine, comme les côtes de ces secteurs sont basses.

« La dynamique littorale des Îles-de-la-Madeleine est déjà très forte, il y a beaucoup de mouvements, beaucoup d’échanges de sable, de formations de grandes barres de sable, d’érosion des falaises… C’est un phénomène que les gens des Îles connaissent bien. » — Christian Fraser, professionnel de recherche au Laboratoire de dynamique et de gestion intégré des zones côtières de l’UQAR

Un total de 43 % du littoral du Québec maritime est potentiellement à risque de submersion et, selon le professionnel de recherche, aucun signe ne montre qu’il y aura ralentissement de ce phénomène côtier.