La croisade d’une commerçante terre-neuvienne en faveur des produits du phoque

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La gérante d’une boutique de cadeaux de Terre-Neuve-et-Labrador est déterminée à changer les attitudes à propos de la chasse aux phoques.

Teresa Prince prêche par l’exemple. Dans sa boutique, à la marina de Trinity, on trouve une foule de produits faits en peau de phoque: des espadrilles, des mitaines, des sacs à main et de la bijouterie, par exemple.

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Des espadrilles en peau de phoque Des espadrilles en peau de phoque Photo : CBC

Si des consommateurs hésitent à acheter ces produits, elle se charge de faire leur éducation au sujet de la chasse aux phoques.

« La chasse aux phoques ne devrait pas vous embarrasser parce qu’elle est un mode de vie ici. Depuis des siècles, on chasse le phoque et ce n’est pas fait de façon inhumaine. »

Son message semble porter puisque la demande pour les produits du phoque est en augmentation. Des touristes de partout dans le monde se laissent tenter, selon Mme Prince.

« Ils croient que [les produits en peau de phoque] sont très beaux et que la fourrure elle-même, que c’est la plus belle qu’ils aient jamais vue! » — Teresa Prince, commerçante

 

Dès que les touristes arrivent à la marina, dit-elle, ils se précipitent aussitôt à sa boutique. « Dès que les autocars de touristes arrivent, les gens se mettent à la recherche de produits en phoque. »

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La peau de phoques sert même à faire des bijoux La peau de phoques sert même à faire des bijoux Photo : CBC

Elle précise que même les Américains sont friands de ces produits même s’ils n’ont pas le droit de les rapporter chez eux, où les phoques sont considérés comme une espèce menacée. D’ailleurs, la plupart des touristes américains l’ignorent, selon Mme Prince.

« Ils sont très étonnés [de l’apprendre], dit-elle. […] Ils veulent quand même acheter [ces produits]. Ils disent « On va prendre une chance. Si on les perd [les achats], on les perd. »

Teresa Prince affirme qu’elle réussit généralement à convertir les clients qui hésitent à acheter pour des raisons morales.. Et elle tente ensuite de faire d’eux des apôtres des produits du phoque.

« Je leur dis […] vous devez dire dans votre pays que vous appuyez l’industrie du phoque. »

 

 

LA UNE : Teresa Prince devant certains des articles en peau de phoque qu’elle vend à sa boutique de Trinity, T.-N.-L.  Photo :  CBC