Il en coûte 4,5 millions de dollars chaque année aux Madelinots pour faire du compost et exporter à Victoriaville les matières recyclables en plus des autres déchets. Ces frais représentent 17 % du budget municipal qui s’élève à 24 millions de dollars. C’est trop au goût des autorités qui cherchent à diminuer cette facture.
En comparaison, Gaspé paie 2,5 millions de dollars pour le traitement de ses matières résiduelles.
Les coûts de transport sont une part importante des frais de gestion des déchets, déplore le maire.
La solution serait peut-être de demander une nouvelle permission d’avoir un lieu d’enfouissement technique et d’enterrer les déchets sur l’archipel, une demande qui a été refusée au début des années 2000, ou encore de les transporter moins loin, selon Jonathan Lapierre.
Il ne faut pas oublier que les Îles-de-la-Madeleine reçoivent 800 000 $ de Recyc-Québec, une aide provinciale pour aider à traiter les matières recyclables.
Jonathan Lapierre se demande aussi comment améliorer le tri à la maison. Au moins15 % des déchets mis dans le bac vert ne sont pas recyclables parce qu’ils sont souillés et doivent être enterrés, dit-il.
Autour du Centre de gestion des matières résiduelles, se trouvent des piles de véhicules hors d’usage et de verre brisé dont il faut se départir. À cet endroit, il y a aussi 16 000 tonnes de cendres, héritage de l’ancien incinérateur, fermé en 2008. Les exporter sur le continent coûterait 5 millions de dollars.
Il y a donc plusieurs questions sur la table, mais peu de réponses jusqu’à présent. Le maire Jonathan Lapierre aimerait que des décisions soient prises d’ici la fin de l’année.
Pour avoir de l’aide dans cette démarche, le maire songe à engager une firme ou un consultant.
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