Fin de la Table maricole du Québec

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La Table maricole du Québec cessera ses activités le 27 mai. L’organisme disposait d’un budget de 85 000 dollars par an. Un emploi sera perdu.

«Ils sont pour la concertation mais, selon eux, l’outil n’est pas nécessaire. Elle peut se réaliser sans l’organisme.» – Sophie Fortier, coordonnatrice, Table maricole du Québec

La Table maricole du Québec rassemble le MAPAQ, Pêches et Océans Canada, le Centre d’Innovation de l’aquaculture et des pêches du Québec, Merinov, l’Association québécoise des industriels de la pêche, la Société de développement de l’industrie maricole et une quinzaine d’entreprises maricoles.

Pour le président de Fermes marines du Québec, Jean-Philippe Hébert, il sera maintenant difficile de faire le lien entre les nombreux intervenants de ce milieu. Il a été surpris de cette décision de Québec.

«Selon les discours qu’on entend sur la Stratégie maritime, […] j’ai l’impression que c’est un domaine qu’il est intéressant de mettre de l’avant; par contre, quand on regarde les faits, il ne se passe pas grand-chose, et on subit plus de coupes que de positif.» – Jean-Philippe Hébert, Fermes marines du Québec

L’industrie maricole donne de l’emploi à une centaine de personnes au Québec.

Les membres de la Table maricole du Québec se réunissaient depuis une douzaine d’années, mais l’organisme n’existait officiellement que depuis trois ans.
La coordonnatrice, Sophie Fortier, explique que le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) a décidé de mettre fin au financement de l’organisme.

Un texte de Jean-François Deschênes
LA UNE : La population de moules bleues est en déclin   PHOTO : ISTOCK