Québec – Saint-Malo : C’est parti!

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Ce dimanche (Départ 19 h), ils seront 24 équipages à prendre le départ de la 9e Québec – Saint-Malo, les deux Ultimes quittant Québec mardi (21 h). 2.897 milles attendent les concurrents entre fleuve et océan : les batailles navales seront belles et le record absolu de l’épreuve pourrait tomber.

Après un départ au pied du château Frontenac, les équipages remonteront le Saint-Laurent avant de gagner l’Océan Atlantique : cap sur Saint-Malo. Des pièges à tour de bras sur cette transat mythique qui a vu le jour en 1984. Près de 3.000 milles pour atteindre le « Vieux continent ». Deux parcours seront proposés : si les monocoques feront route « direct », les Ultimes devront faire le tour des Îles-de-la-Madeleine (à la sortie du Saint-Laurent) et enrouler le Fastnet.

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Source : transatquebecstmalo.com

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Trois classes
La flotte de la 9e édition sera formée de trois classes : les Class40 qui feront le gros des concurrents (19 bateaux) dont un monocoque de 50 pieds (Luc Coquelin), les Multi50 (4) où la bagarre promet d’être intense et deux Ultimes. Les multicoques ont toujours été au coeur de l’histoire de cette course.

« Spindrift 2 » pour un record
Le plus grand trimaran de course sera au départ (le mardi 12 à 21 h, pour les Ultimes, pour que les différents bateaux arrivent en même temps). Dona Bertarelli, Yann Guichard et leurs douze hommes d’équipage aimeraient bien s’offrir le record de la course, détenu depuis 20 ans (1996) par Loïck Peyron à la barre de son 60 pieds Orma « Fujicolor 2 ». Pour « Spindrift 2 », il faudra mettre moins de 7 jours 20 h 24′. Peyron ne doute pas que celui-ci tombera cette année. Sidney Gavignet et l’équipage du Mod 70 « Oman Sail » ont les mêmes ambitions.

Des retours
Vainqueur de la première édition en « Classe 3 », le Lorientais Alain Gautier, qui a disputé la Québec – Saint-Malo quatre fois (1984, 1988, 2000 et 2004), revient sur une course qu’il apprécie. Il sera à bord d’un des 19 Class40, celui d’Isabelle Joschke (« Generali – Horizon Mixité »). Il n’est pas le seul ancien vainqueur à reposer le pied à Québec : Karine Fauconnier, qui a gagné à Saint-Malo en 2004 à la barre de son multi « Sergio Tacchini », épaulera à la navigation Lalou Roucayrol sur le multi 50 « Arkema ». En 2000, la dernière fois qu’il a parcouru les presque 3.000 milles, il avait terminé troisième en Orma. Yvan Bourgnon sera un des adversaires de Karine Fauconnier puisqu’il prendra place sur le bateau du vainqueur de The Transat en Multi 50, le « French Tech Rennes Saint-Malo » de Gilles Lamiré.

Remontée du Saint-Laurent
« Dès le départ, nous allons entamer une longue sarabande de virements de bord. Difficile de se concentrer sur les concurrents quand vous faites attention aux effets de pointes, de sommets et de courants », disait Thierry Bouchard (« Ciela Village »). En effet, avant de gagner les grands espaces de l’océan Atlantique Nord, les 26 bateaux devront tirer des bords sur le Saint-Laurent. Pendant 376 milles, les marins vont devoir faire attention aux dévents, aux forts courants mais aussi aux billots de bois autres troncs d’arbre… Cette première partie est souvent dangereuse.

Pour en savoir plus : https://transatquebecstmalo.com/

 

LA UNE : The Transat Bakerly /# transatqsm