L’avenir énergétique des Îles-de-la-Madeleine sur la table

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Le nouveau président d’Hydro-Québec Distribution, David Murray, annonce la création d’une table d’échanges sur l’avenir énergétique des Îles-de-la-Madeleine.

130924_no63g_centrale-iles-hq-1_4En poste depuis un mois, M. Murray était en rencontre avec le maire des Îles-de-la-Madeleine, Jonathan Lapierre, mardi. Il affirme vouloir être à l’écoute des Madelinots qu’il consultera avant de prendre une décision sur l’avenir de la centrale thermique des Îles qui ne sera plus fonctionnelle en 2035.

Les besoins socio-économiques, l’environnement, les coûts d’exploitation d’Hydro-Québec feront partie des éléments pris en compte par la société d’État pour évaluer la solution énergétique retenue pour les Madelinots après 2035. « On veut aussi s’assurer de la fiabilité de la solution, donc ce sont les quatre axes dont on a discuté », ajoute M. Murray.

Le maire des Îles, Jonathan Lapierre, se dit très heureux de l’ouverture d’Hydro-Québec sur les échanges à venir avec les Madelinots. « On peut imaginer, a commenté le maire, qu’il y aura certains critères qui seront adoptés par Hydro-Québec avant d’aller en appel de proposition. On veut s’assurer que l’opinion, les inquiétudes, la volonté de l’ensemble de la communauté madelinienne soit prise en compte dans l’élaboration des documents de l’appel de propositions. »

Plusieurs solutions en vue

Plusieurs Madelinots, dont la Chambre de commerce des Îles, ont exprimé des réserves quant à la fermeture complète de la centrale malgré son caractère polluant. Entre 80 et 90 personnes y travaillent, ce qui génère 30 millions de dollars par années de retombées dans l’économie des Îles.

Hydro-Québec a pour sa part indiqué que plusieurs solutions étaient analysées, dont l’alimentation de la centrale par du biodiesel, du gaz naturel ou un couplage entre l’éolien et le diesel. La société d’État regarde aussi la possibilité de relier les Îles au réseau électrique continental par un câble sous-marin.

La société d’État a lancé un appel d’offres pour la construction d’un parc éolien de 6 mégawatts (MW) dans l’archipel. Un projet a été déposé, soit celui de la Régie Intermunicipale de l’Énergie Gaspésie Îles-de-la-Madeleine

La première réunion de la table d’échanges est prévue pour le 8 novembre prochain. L’appel de propositions d’Hydro-Québec pour planifier l’avenir de l’électricité aux Îles est prévu à la fin 2017.

LA UNE : Centrale thermique des Îles-de-la-Madeleine