Hydro-Québec fait sa propre enquête concernant la fuite de 100 000 litres d’hydrocarbures provenant de son oléoduc du port de Cap-aux-Meules. La Société d’État va déterminer « si des recours judiciaires pourraient (sic) être intentés contre des tiers ».
Dans un document remis à la Régie de l’énergie, Hydro-Québec évoque pour la première fois de possibles poursuites dans ce dossier. Le document demeure plutôt vague, mais on peut y lire que des tiers pourraient « avoir une part de responsabilité relativement à l’événement survenu en septembre 2014 ».
Techniquement, Hydro-Québec, comme n’importe qui d’ailleurs, a jusqu’au mois de septembre 2017 pour déposer des accusations relatives au déversement.
Hydro-Québec dit mener sa propre enquête pour apporter un « éclairage complémentaire et plus large » que l’enquête du ministère de l’Environnement, qui démontrait plusieurs lacunes de la part d’Hydro-Québec quant à l’entretien de son oléoduc.
La porte-parole d’Hydro-Québec Catherine Bujold précise qu’il est normal qu’une entreprise étudie cette possibilité lors d’un événement de cette ampleur.
Selon elle, il ne faut pas nécessairement déduire qu’Hydro-Québec détient des indices sur des gens ou des entreprises qui auraient contribué de quelque manière au déversement.
«C’est comme une inondation dans un sous-sol, les assureurs évaluent toutes les options au niveau de poursuites éventuelles.»– Catherine Bujold, porte-parole, Hydro-Québec