Les taxes et frais aéroportuaires pour les vols intérieurs expliquent, en grande partie, les prix exorbitants des vols d’avion du corridor Les-Îles-Gaspé-Montréal, selon Mohamed Reda Khomsi, professeur chercheur au département d’études urbaines et touristiques de l’UQAM.
Ils sont de 43% au Canada, comparativement à 18% aux États-Unis.
«On constate que la portion de taxe et de frais aéroportuaires est exagérée. […] Ça dépasse les prix de Montréal-Paris.» – Mohamed Reda Khomsi, professeur chercheur au département d’études urbaines et touristiques de l’UQAM
Cette exagération s’explique par deux facteurs selon le chercheur, dont la désuétude de la politique nationale des aéroports, qui date de 1995.
«Depuis ce temps-là, beaucoup de choses ont changé et malheureusement il n’y a pas eu d’adaptation.» – Mohamed Reda Khomsi, professeur chercheur au département d’études urbaines et touristiques de l’UQAM
Mohamed Reda Khomsi ajoute qu’ « après les événements de 2001, il y a eu l’augmentation des frais liés à la sécurité qui est venue augmenter encore une fois la partie taxation ».
De plus, le chercheur de l’UQAM indique que la loi de l’offre et de la demande joue un rôle majeur dans ce gonflement de prix. Le facteur démographique nuit aux consommateurs des régions, selon Mohamed Reda Khomsi.
La problématique du coût exorbitant des billets d’avion de la région a été discutée lors de la première rencontre du comité des aéroports régionaux de l’Union des municipalités du Québec.
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LA UNE : Aéroport de Gaspé Photo : Radio-Canada/William Bastille-Denis