Possible baisse des quotas de chasse au phoque

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Les chasseurs de phoque des Îles-de-la-Madeleine sauront à la mi-mars si Pêches et Océans abaissera les quotas de chasse au phoque.

Lors d’une rencontre téléphonique tenue à la fin février, les scientifiques de Pêches et Océans Canada ont fait savoir qu’ils pourraient suggérer d’abaisser de moitié les quotas de chasse au phoque du Groenland et au phoque gris dans le golfe Saint-Laurent et à l’est de Terre-Neuve.

La rencontre réunissait les membres du comité de consultation de gestion du phoque de l’Atlantique et une trentaine de chasseurs et pêcheurs des Maritimes et du Québec.

Si cette recommandation se matérialisait, les quotas passeraient de 400 000 à 200 000 par année dans le cas du phoque du Goenland et de 60 000 à 30 000 par année pour le phoque gris. La population du phoque du Goenland est estimée à 10 millions d’individus et celle du phoque gris à environ 600 000 bêtes.

Incompréhension

Les chasseurs madelinots font valoir que ces populations ne sont pas en danger et que ces bêtes sont des prédateurs importants et menacent plusieurs stocks de poissons et de crustacés exploités commercialement.

L’administrateur du Regroupement des palangriers et pétoncliers madelinots, Ghislain Cyr, qui participait à la rencontre téléphonique, est outré : « Le gros problème pour les plies et le recrutement de la morue, c’est le phoque gris. »

Le président de l’Office de gestion du phoque de l’Atlantique Denis Longuépée, ne comprend pas non plus l’analyse des scientifiques. « Les pêcheurs ont vraiment frustrés, dit-il. Depuis des années qu’on travaille pour essayer de réduire la population du phoque gris. »

Pêches et Océans prévoit une rencontre dans les prochaines semaines avec les chasseurs et les pêcheurs du comité de consultation sur la gestion du phoque de l’Atlantique. Les quotas devraient par la suite être déterminés pour la prochaine saison.

LA UNE : Photo : PC Archives