Les travaux de décontamination au quai de Cap-aux-Meules sont complétés à 90 % selon Hydro-Québec.
La société d’État s’affaire toujours à récupérer les 100 000 litres d’hydrocarbures déversés en septembre 2014.
Même si les travaux achèvent, Hydro-Québec n’est pas en mesure de préciser la quantité d’hydrocarbures récupérés. Certaines technologies utilisées par Hydro-Québec visaient la dégradation des hydrocarbures dans le sol et non leur récupération, explique la porte-parole de la société d’État, Catherine Bujold.
« Notre objectif est de remettre le site dans son état initial. On va faire une caractérisation des sols, on a une photo d’avant de la qualité des sols et on va reprendre à la fin de nos travaux, une photo de l’après », indique Mme Bujold. Le ministère de l’Environnement devra approuver la réhabilitation du site.
À suite de ce déversement, Hydro-Québec a plaidé coupable en janvier 2016 pour avoir « émis, déposé, rejeté ou permis l’émission, le dépôt, le dégagement ou le rejet d’une matière dangereuse dans l’environnement ».
Un rapport du ministère de l’Environnement a par la suite révélé que des portions de l’oléoduc des Îles-de-la-Madeleine, propriété de la société d’État, étaient sévèrement atteintes par la corrosion lorsqu’est survenue la fuite sur l’oléoduc qui transporte annuellement près de 40 millions de litres d’hydrocarbures entre le port de Cap-aux-Meules et la centrale thermique qui alimente les Madelinots en énergie.
Le document laisse entendre que ce déversement aurait pu être évité ou limité.
Le PDG d’Hydro-Québec, Éric Martel, s’est aussi officiellement excusé auprès des Madelinots lors de son passage aux Îles au printemps 2016.
Hydro-Québec prévoit avoir complété les travaux de décontamination d’ici la fin de l’année.
La remise en état du terrain sera effectuée l’an prochain. Le coût total des travaux est évalué à 32 millions de dollars.
À lire:
Un texte de Joane Bérubé
LA UNE : Port de Cap-aux-Meules aux Îles-de-la-Madeleine Photo : Radio-Canada
