Les populations d’éperlan cessent de diminuer dans le Saint-Laurent

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Les populations d’éperlan arc-en-ciel dans le sud de l’estuaire du Saint-Laurent se portent mieux. Après avoir chuté pendant une trentaine d’années, ce qui a forcé le ministère de la Faune à déclarer cette espèce vulnérable en 2005, les populations sont maintenant plus stables.

Au cours des années 80-90, l’éperlan a connu un fort déclin dans l’estuaire du Saint-Laurent. Ce petit poisson, qui vit en eau salée, mais fraie en eau douce au printemps, a vu son nombre frayères passer de 15 à 3 pendant cette période, en raison notamment de la mauvaise qualité de l’eau des rivières où il allait frayer. Plus de 10 ans après sa déclaration comme espèce vulnérable, la ressource va mieux, selon le biologiste Guy Verreault. Il explique que le nombre de rivières où l’éperlan fraie a doublé au cours des dernières années, mais que la ressource est loin d’être aussi abondante qu’il y a 40 ans.

LA UNE : Selon le président de l’Association des pêcheurs d’éperlans de Rimouski, la majorité des pêcheurs arrivent à pêcher leur quota de 60 éperlans par jour sur la banquise à Rimouski. Photo : Radio-Canada/Julie Tremblay