Même si la circonscription des Îles-de-la-Madeleine est la plus petite au Québec, avec un peu plus de 10 000 électeurs, ce ne sont pas les enjeux qui manquent. Les quatre candidats aux élections québécoises du 1er octobre ont chacun une vision différente des enjeux à mettre de l’avant s’ils sont élus.
Aux Îles, être un fils ou une fille de la place peut être une bonne carte de visite. Originaire de Bassin, notaire depuis 25 ans dans l’archipel, la candidate libérale, Maryse Lapierre, mise sur cette appartenance à la terre madelinienne. Mon milieu, les gens, le territoire, lance celle qui veut poursuivre le travail du député libéral sortant, Germain Chevarie.
Le candidat de la Coalition avenir Québec (CAQ), Yves Renaud, considère que la grande priorité des Îles est le manque de travailleurs durant la période estivale. Il souhaite une révision des programmes pour éviter de pénaliser les chômeurs qui souhaitent travailler.
Le benjamin de la course électorale aux îles, le candidat de Québec solidaire (QS), Robert Boudreau-Welsh revient d’une balade en bateau à l’île d’Entrée où l’érosion des berges frappe durement. Il estime que son parti est le seul qui prend position sur les enjeux environnementaux.
Le candidat du Parti québécois (PQ) et ex-maire des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, tente un retour en politique. Acquitté d’accusations de vol et de fraude en 2013, il a toutefois été déclaré inhabile, par la Cour supérieure du Québec, à exercer la fonction de membre d’un conseil municipal jusqu’en 2020. S’il est élu, Joël Arseneau veut porter le décret sur le statut particulier d’insularité à une étape supérieure.
Tous les candidats s’engagent aussi à régler le dossier du manque de places en garderies en offrant plus de flexibilité dans la gestion et de l’aide pour le recrutement de personnel.
D’après un reportage de Philippe Grenier
