La chasse au phoque décortiquée, entre tabou et passion

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La première formation de chasse récréative au phoque au Québec s’est tenue cette fin de semaine au complexe Exploramer, à Sainte-Anne-des-Monts. Bien que longtemps critiquée et encore méconnue d’une majorité de Québécois, cette chasse suscite un engouement de plus en plus grand, notamment auprès des jeunes.

Le Madelinot Réjean Vigneau manie son petit couteau d’une main de maître. Sans hésiter, il saisit une pièce de viande, la retourne et la découpe en de minces filets. L’opération a duré moins d’une minute. Vous voyez? Ça se fait tout seul, annonce-t-il aux participants qui scrutent attentivement chacun de ses gestes. Avec 40 ans d’expérience comme chasseur de phoque, il n’est pas étonnant qu’Exploramer ait fait appel à lui pour animer la portion chasse et boucherie de la formation. On a ce beau privilège ici au Québec et au Canada de pouvoir prélever une ressource naturelle renouvelable où le cheptel n’est vraiment pas en danger, au contraire, il est explosif, souligne le chasseur.

LA UNE : Réjean Vigneau explique aux participants comment utiliser le maximum de viande d’un phoque. Photo : Radio-Canada/Catherine Poisson