Érosion aux Îles : utiliser les forces de la nature pour la ralentir

Publicité

Articles similaires

Le CISSS des Îles n’abandonne pas son projet de logements

Le Centre intégré de santé et de services sociaux...

L’ancien porte-parole de la SQ Claude Doiron subira un procès

L’enquête préliminaire de l’ancien porte-parole de la Sûreté du...

Pêche à l’appât du maquereau : « On est oubliés », disent les pélagiques

Après l’annonce par Pêches et Océans Canada de la réouverture...

Les 35 ans d’Attention FragÎles

L'organisme Attention FragÎles, désormais reconnu comme conseil régional de...

Selon le consultant en matière d’environnement, de développement durable et d’éco-ingénierie, Pierre Bertrand, le problème d’érosion aux îles de la Madeleine est naturel et appelle une solution naturelle. Construire des infrastructures qui accumulent et retiennent le sable, comme on le voit à Percé, serait plus efficace que l’empierrement. La Hollande, entre autres, serait une bonne source d’inspiration, selon lui.

Entre 1988 et 1992, Pierre Bertrand était chargé de recherche en milieux côtiers pour Pêches et Océans Canada. Il était notamment le responsable des projets de restauration des milieux côtiers aux Îles-de-la-Madeleine et en Gaspésie. Ses travaux avaient notamment permis de déterminer que les dunes reculaient depuis 400 ans au rythme de 1,4 m par an. Selon lui, le fait que le terrain ait reculé jusqu’à 10 mètres lors de la dernière tempête est normal, du moins sur une période géologique. Lors de tempêtes, explique-t-il, les dunes sont défoncées et le sable s’accumule dans les lagunes. Normalement, l’été, la plage se recharge d’elle-même.

LA UNE : Le directeur de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme des Îles-de-la-Madeleine, Serge Bourgeois, n’en revient pas des dégâts causés aux berges par les fortes vagues ces derniers jours. Photo : Radio-Canada / Luc Paradis