Le roulis de nouveaux navires de la Garde côtière rend les équipages malades

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Les nouveaux patrouilleurs semi-hauturiers de la Garde côtière canadienne ont tendance à rouler d’une façon qui donne le mal de mer à l’équipage et qui prévient certaines sorties dans des conditions météorologiques que ces navires sont pourtant censés pouvoir affronter.

Des documents de la Garde côtière canadienne obtenus par CBC en vertu de la Loi sur l’accès à l’information soulèvent des questions sur la capacité de navigation de cette flotte de 227 millions de dollars, et ils révèlent l’existence d’un débat qui se poursuit depuis deux ans. Il est question de l’absence d’ailerons stabilisateurs sur neuf navires construits dans le chantier navalIrving, à Halifax, de 2010 à 2014. De tels ailerons servent à stabiliser les navires lors de coups de roulis. Le mouvement oscillatoire des nouveaux patrouilleurs est si prononcé que lors d’un voyage au large de la Colombie-Britannique un superviseur du ministère des Pêches et des Océans a placé des manteaux enroulés sur le bord de sa couchette pour éviter de tomber. L’équipage appuie l’idée de stabilisateurs, explique le superviseurMike Crottey dans l’un des documents. Le mal de mer atteint tous les membres d’équipage et entraîne des conséquences sur les activités du navire, ajoute-t-il.

LA UNE : Le patrouilleur semi-hauturier M. Charles de la Garde côtière canadienne a parfois changé son cap en fonction du vent et des vagues afin de prévenir un roulis trop fort, selon un superviseur du ministère des Pêches et des Océans. Photo: CBC/Rafferty Baker