Vers le million de chiffre d’affaires grâce au caramel de grand-maman

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La Lichée, qui a fait son nid à L’Ancienne-Lorette, compte trois fondateurs issus d’horizons totalement différents qui sont, de gauche à droite, Dominic Arseneau, Karl Lebeau et Samuel Joly. Véronique Morin est chargée des communications et des événements.

Les fondateurs de La Lichée, une entreprise spécialisée dans la production de caramel 100 % québécois, visent le million de chiffre d’affaires d’ici 2020 et peut-être même avant.

Derrière La Lichée, dont le siège social se situe à L’Ancienne-Lorette, on retrouve trois jeunes dans la vingtaine issus de sphères totalement différentes.

Avec les recettes de sa grand-mère, Dominic Arseneau, un fier Madelinot au bec sucré, a bifurqué de sa carrière en kinésithérapie pour s’engager sur la voie de l’entrepreneuriat avec ses deux comparses en 2016.

Entrepreneurs dans l’âme

Déjà distribués dans plus de 125 points de vente, les produits La Lichée sont en train de gagner le cœur des Québécois.

« On veut faire redécouvrir le caramel aux Québécois », indique Dominic Arseneau.

« Notre objectif est de doubler le nombre de points de vente d’ici la fin de l’année », ajoute de son côté Samuel Joly, cofondateur, ayant également à son actif une formation universitaire en kinési.

« On veut aller chercher d’autres provinces. On est déjà présent au Nouveau-Brunswick et aux Îles-de-la-Madeleine. L’Ontario fait partie de nos plans pour 2019 », poursuit M. Joly.

Le désir de devenir entrepreneur est devenu encore plus grand à la suite d’un emploi d’été. MM. Arseneau et Joly se sont rencontrés à l’époque où ils étaient responsables de franchises pour Vitres.net et Qualité étudiants.

« En fin de compte, c’est le domaine des affaires qui m’intéresse. Cela me trotte dans la tête depuis que je suis tout jeune. J’ai toujours voulu devenir entrepreneur. J’attendais de me sentir prêt et de rencontrer les bonnes personnes pour le faire », confie M. Arseneau.

Gérer des équipes de travail, superviser des travaux, répondre à des standards de qualité et développer des marchés, ces notions n’étaient pas étrangères pour les jeunes entrepreneurs. Par contre, la transformation alimentaire représentait un nouveau défi pour eux.

« Cette première expérience m’a permis de valider si c’était fait pour moi avant de partir mon propre projet, car c’est quelque chose que j’avais déjà en tête. Je comptais partir ma propre clinique de physiothérapie et je me ramasse à faire du caramel, alors que ce sont deux mondes complètement différents », a renchéri Samuel Joly.

Débuts favorables

Dès le début, La Lichée a remporté un vif succès, d’après Karl Lebeau, cofondateur et responsable des stratégies de mise en marché.

« On voit que la réponse est favorable », affirme-t-il.

Le caramel sur les rôties aura toujours sa place, mais il y a tout plein d’autres occasions pour le déguster : sur des fruits, sur la crème glacée et pourquoi pas dans le café !

La mission de La Lichée porte ses fruits. En 2018, la PME a doublé son chiffre d’affaires et le million n’est pas loin.

« Cette année, on s’attend à doubler ou même à tripler le chiffre d’affaires. Oui, c’est rentable ! », lance M. Arseneau.

Pour l’instant, l’entreprise offre sept variétés de caramel dans deux formats. Le caramel fleur de sel est celui qui remporte le plus de succès auprès des consommateurs.

LA UNE : PHOTO STEVENS LEBLANC