Changements climatiques : le homard pourrait fuir le détroit de Northumberland

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L’augmentation de la température des eaux du golfe du Saint-Laurent touchera le homard, pour le meilleur et pour le pire. Comme en Nouvelle-Angleterre, des pêcheurs verront leurs prises augmenter, tandis que d’autres pourraient voir l’espèce disparaître.

Les homards sont de petites bêtes capricieuses. Confortables entre 12 et 20°C, ils évitent les eaux trop chaudes ou glaciales. Le réchauffement prévu entre 1,5 et 2°C du golfe du Saint-Laurent au cours des 50 prochaines années devrait élargir l’habitat de l’espèce. Mais les pêcheurs du détroit de Northumberland, entre l’Île-du-Prince-Édouard et le Nouveau-Brunswick, risquent de voir le crustacé quitter ses eaux chaudes. Le détroit de Northumberland a toujours été problématique, relate le biologiste du homard, Michel Comeau. Les températures enregistrées dans le détroit à 40, 50 pieds sont autour de 23°C, ce qui est extrêmement élevé pour le homard.

LA UNE : Plusieurs homards sont empilés dans une caisse. Photo: Radio-Canada / Nicolas Steinbach