Autoroute «Jean-Lapierre»: un «curieux projet», affirme le GIRAM

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Un groupe militant qualifie de «curieux projet» la proposition du ministre des Transports de nommer «Jean-Lapierre» une portion de l’autoroute 10, en Montérégie.

«Un toponyme doit pouvoir conserver une signification durable dans le temps», a écrit le Groupe d’initiative et de recherches appliquées au milieu (GIRAM) dans une lettre envoyée vendredi à la présidente de la Commission de toponymie du Québec, Ginette Galarneau.

La semaine dernière, le ministre François Bonnardel avait signifié son désir que soit renommée «Jean-Lapierre» une portion de l’autoroute 10 entre le pont Champlain et la sortie 48, près de Saint-Césaire, en Montérégie.

«Je pense que ce serait un bel honneur à Jean de nommer cette portion de route», avait indiqué M. Bonnardel.

Or, le GIRAM s’oppose à cette proposition, indiquant qu’elle est «non avenue».

«À une époque où sont quotidiennement interpellées les questions d’identité, la toponymie demeure et doit demeurer un vecteur de mémoire et un outil de valorisation du patrimoine historique et humain», a également indiqué le président du GIRAM, Pierre-Paul Sénéchal.

Ce dernier propose que cette portion de l’autoroute soit baptisée en l’honneur d’une femme.

«Les femmes représentent 52% de la population du Québec. Pourquoi une telle exclusion systémique», conclut le groupe de pression.

Jean Lapierre a été député fédéral de Shefford de 1979 à 1990 et d’Outremont de 2004 et 2007 en plus d’occuper le poste de ministre fédéral des Transports. Il a également été chroniqueur politique pendant plusieurs années sur différents réseaux, dont TVA. Il a perdu la vie de manière tragique lorsque l’avion dans lequel il se trouvait s’est écrasé aux Îles-de-la-Madeleine, le 29 mars 2016.

PHOTO SIMON CLARK
AGENCE QMI